
Pensée du vendredi 15 avril 2016

le Corps physique est facile à satisfaire.
Écouter surtout les demandes de l’âme et de l’esprit - Quand ils ressentent des insatisfactions
Quand ils ressentent des insatisfactions, les humains ont tendance à trouver des réponses matérielles. Ils font comme si ces insatisfactions venaient du corps physique, alors ils lui présentent de quoi manger, boire, fumer, se distraire, ils le promènent et lui procurent tous les plaisirs. Et lui, le pauvre, repu, saturé, suffoque et se plaint : « Arrête, tu vas me faire mourir. Ce n’est pas en me gavant ainsi que tu te sentiras mieux ! » Mais les humains ne comprennent pas le langage de leur corps. Ils s’obstinent en se disant que s’ils n’arrivent pas cette fois à trouver ce qu’ils cherchent, ils y arriveront sans doute la fois suivante. Malheureusement, la fois suivante c’est la même chose ou même pire : le vide. Mais ils continuent… En réalité, il faut très peu de choses pour satisfaire le corps physique. Les réclamations en nous viennent de l’âme et de l’esprit qui ne cessent de prier, de supplier : « J’ai besoin de pureté, de lumière, d’espace… J’ai besoin de contempler le soleil… J’ai besoin de m’unir au Seigneur, de travailler à l’avènement de son Royaume, pour que la paix règne un jour parmi les humains… » Voilà les voix que nous devons distinguer en nous, et bien écouter leurs demandes afin de leur donner satisfaction.
Omraam Mikhaël Aïvanhov


dimanche 17 avril 2016

la Sensibilité -
chercher à en améliorer les manifestations
La plupart des humains ont un bon cœur et sont sensibles, mais ils ont une curieuse façon de manifester cette sensibilité.
S’ils voient au cinéma ou au théâtre un enfant abandonné ou maltraité, de pauvres gens mourant de faim, ou persécutés, ils versent facilement quelques larmes.
Mais si, en sortant du spectacle, ils passent devant un mendiant dont la physionomie misérable devrait arrêter leur regard et susciter leur pitié, ils ne le remarquent même pas.
Et une fois rentrés chez eux, ils bousculent leurs enfants, ils ne les écoutent pas, alors qu’ils ont besoin d’attention et de tendresse.
Oui, c’est extraordinaire, au cinéma ou au théâtre on est sensible, on s’attendrit, on pleure, mais dans la vie, devant le même spectacle, on ferme trop souvent ses yeux et son cœur.
Les humains ont encore beaucoup à apprendre sur la véritable sensibilité et comment la manifester.
Combien sont sensibles à la beauté du monde divin, et éprouvent en la contemplant de telles émotions que tout leur être, bouleversé, renaît purifié, régénéré ?
Omraam Mikhaêl Aïvanhov


Pensée du samedi 16 avril 2016

le Langage que la nature et les humains ont en commun -
Essayez de devenir attentif au langage de la nature
Essayez de devenir attentif au langage de la nature. Même si vous avez l’impression de ne pas le comprendre, cela n’a pas d’importance : l’important, c’est de vous ouvrir.
Vous préparez ainsi les centres subtils qui vous mettront un jour en contact avec toute cette vie qui circule dans l’univers et qui nous parle.
Car tout ce qui est vivant parle, et la nature, qui est vivante, nous parle aussi. Et puisque la nature nous parle, nous pouvons également lui parler.
Que les pierres, les plantes, les rivières, les montagnes, les astres ne connaissent pas nos langues humaines, là encore cela n’a pas d’importance : dans quelque langue que ce soit, les paroles que nous prononçons avec conviction et amour produisent des vibrations, des couleurs, des ondes qui agissent sur la matière ; et la matière réagit, elle répond, comme si elle avait compris.
Même si la terre, l’eau, l’air et le feu ne comprennent pas les mots que nous prononçons, d’après les pensées, les sentiments et la force que nous mettons en eux, ces mots ne restent pas sans effets.
Omraam Mikhaël Aïvanhov

