*Les bonsaï -- Origine & Photos,bonsaï/Japon - Doc & Vidéo-Musique- "Symphony In White" & Bon week-end,détente-Ballades-Zen &*
13/04/2014 15:41
Le bonsaï : une histoire millénaire
Selon des écrits retrouvés de l'époque des pharaons, la culture des plantes en pots aurait commencé sur les rives du Nil en Égypte il y a environ 4 000 ans. A l'époque, la technique était principalement destinée à faciliter les déplacements des plantes. Plus tard, les Grecs, les Babyloniens, les Perses et les Indiens reprirent la technique pour les mêmes raisons pratiques. La culture dans un but esthétique fût quant à elle inventée par les Chinois à l'ère de la dynastie des Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.). A l'époque, la technique du Bonsaï s'attachait à recréer un paysage dans une coupe. C'est sous la dynastie Qin (220 - 581) que les premiers arbres uniques dans un pot firent leur apparition.
Les bonsaï à structure codifiée tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été créés au Japon. C'est vraisemblablement aux VIe et VIIe siècles que l'art de la culture du Bonsaï traversa les mers pour gagner le Japon avec les moines bouddhistes chargés de répandre leurs convictions. Si quelques écrits en attestent, il semble que toutefois l'engouement des Japonais pour cet art ait du attendre plusieurs siècles.
Ainsi, sous la dynastie Yuan (1279 - 1368 après J.-C.), il est confirmé que des ministres et de marchands japonais ramenèrent des arbres de Chine et il faudra attendre l'exil forcé d'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui en 1644 pour qu'une collection complète débarque au Japon. Cet homme grand amateur de Bonsaï fuyait la domination mandchoue et pour s'occuper en terre d'exil, il initia quelques Japonais. Pendant des siècles, quelques privilégiés perpétuèrent ces enseignements. Seules les classes dominantes, féodales et religieuses en avaient la maîtrise. Il faudra encore attendre la première exposition nationale de bonsaï à Tokyo en 1914 pour que la culture du Bonsaï se démocratise. La culture du bonsaï n'a finalement été reconnue comme art au Japon qu'en 1934.
En Europe, le premier Bonsaï a être exposé fut amené spécialement pour la troisième exposition universelle de Paris, en 1878. Les documents de l'époque montrent des Bonsaï totalement différents que ceux que nous connaissons aujourd'hui. La codification actuelle date en effet des années 1950. Pendant la seconde guerre mondiale, les américains importèrent de nombreux spécimens du Japon. A partir de 1965, les bonsaï vont déferler sur l'Europe principalement en Allemagne et aux Pays Bas. Leur succès en France n'est apparu que dans les années 1980.
Les animaux sauvages sont par essence des êtres de liberté, censés vivre dans un monde vrai. Les "jardins" zoologiques sont par définition des lieux artificiels, conçus tout exprès pour la captivité d’animaux exotiques.
Les zoos sont-ils donc des parcs, des jardins, comme on les nomme aujourd’hui, ou des prisons comme l’affirment leurs détracteurs (dont je suis) ?
Les "parcs" n'ont pas rendu leur liberté aux animaux
Le 12 avril, le nouveau zoo de Vincennes ouvre ses portes après une rénovation complète. Plus de cages, ni d’enclos exigus, de vitrines, de fosses, de barreaux, mais des espaces ouverts, de l’air libre, des végétaux.
Le nouveau "parc zoologique de Paris", comme le "parc" de Thoiry, le "bioparc" de Doué-la-Fontaine ou tant d’autres se fixent la "bioconservation" comme une priorité, grâce à la "gestion" d’animaux "évoluant en semi-liberté" dans des espaces "proches du milieu naturel", "à cent lieues du concept zoologique traditionnel".
C’est tant mieux. Mais le principe demeure : offrir une chaîne plus longue aux esclaves, ce n’est pas leur rendre la liberté.
Méfions-nous du concept de "bientraitance"
Les ménageries d’autrefois étaient des mouroirs, de véritables culs-de-basse-fosse, faits pour la simple curiosité des humains et la souffrance des animaux. Ces endroits appartiennent désormais au passé, du moins en Occident. Personne ne les regrette.
Les directeurs de zoos prétendent aujourd’hui concilier la conservation des espèces menacées et la rentabilité d’une entreprise commerciale. Ils assurent que les animaux sont bien – ou mieux traités. C’est heureux.
Méfions-nous toutefois du concept de "bientraitance" que les ennemis de la cause animale, (en particulier le lobby appelé "comité Noé") opposent au "bien-être animal". Cette notion évacue toute idée de liberté et sacre l’homme maître et possesseur de la nature, disposant à sa guise des espèces inférieures, si possible en maître éclairé plutôt qu’en bourreau. Sa mansuétude n’ira pas au-delà.
Protéger des animaux pour amuser les humains
Certaines espèces ont bien été sauvées de l’extinction et réintroduites dans la nature grâce aux zoos, ou aux élevages en captivité : le cheval de Przewalsky, le bison d’Europe, l’oryx d’Arabie, des vautours… Ces réintroductions restent néanmoins problématiques, en particulier pour des raisons génétiques, puisque tous les représentants de l’espèce sont plus ou moins cousins.
Certes, nous nous réjouissons que le cheval préhistorique puisse encore galoper sur les steppes mongoles ou le gypaète barbu survoler les gorges des Pyrénées, mais pour quelques individus relâchés combien restent détenus à vie ? Le principal objectif d’un zoo est nécessairement de réaliser du profit.
La réintroduction d’espèces dans leur milieu, son alibi, rencontre d’innombrables obstacles et reste malheureusement très exceptionnelle. Si ces animaux sont condamnés à ne jamais quitter leur enclos, leur survie ne sert qu’à amuser les humains. On le voit avec la multiplication d’animaux artificiels, comme le tigre blanc ou l’auroch.
Les animaux ne sont pas relâchés
La réserve de Wolong, en Chine, consacrée au panda géant, illustre au mieux – ou au pire – ce paradoxe. Tandis que les jeunes pandas issus de procréation intensive sont promenés devant les caméras dans des caddies de supermarchés pour "sensibiliser" la population, pas un seul panda n’a été relâché dans la nature avec succès.
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En revanche, plusieurs ont été vendus à des zoos. Le zoo de Copenhague s’est récemment illustré en "euthanasiant" en public, avec un pistolet d’abattage, un girafon dont il ne savait que faire, puis quatre lions, dont deux lionceaux, alors même que les girafes disparaissent d’Afrique de l’Ouest et que les effectifs des lions sont en chute libre dans toute l’Afrique.
Pour réintroduire un animal dans la nature, il faut que les conditions de sa disparition aient disparu et que le milieu puisse l’accueillir, ce qui devient de plus en plus difficile et de plus en plus coûteux.
Est-ce une raison pour proposer la captivité et la déportation de créatures innocentes comme un spectacle dominical à partager en famille ? Quel degré de "bientraitance" faut-il atteindre pour que la privation de liberté soit éthiquement supportable ?
Dans un zoo, même moderne, les animaux, même bien traités, adaptés par leur morphologie à la liberté des grands espaces, aux longues courses, à la vigilance, survivent dans des enclos qui ne paraissent grands qu’aux humains. Un simple hérisson a besoin de 5 hectares.
Les détenus n’ont pas à défendre leur territoire ni à chercher leur nourriture. Leur vie sociale est faussée. Les migrations n’ont plus de sens. Se reproduire est compliqué, soit par excès soit par défaut. Ils s’ennuient et sont en permanence exposés au public, sans cachettes, ce qui est pour eux un stress permanent.
Pour survivre, les animaux n’ont pas besoin de zoos
Abolissons l’esclavage. N’allons pas dans les zoos, dans les aquariums, dans les cirques avec animaux humiliés par un comportement à contre-nature. Qui s’intéresse à la vie animale a de multiples occasions de voir des films animaliers saisissants.
Les passionnés ne paieront pas beaucoup plus cher qu’un séjour aux sports d’hiver un voyage naturaliste qui leur permettra d’approcher eux-mêmes des animaux libres et d’encourager les pays pour qui la conservation de la vraie nature est une politique.
Pour survivre, les animaux n’ont pas besoin de zoos. Ils ont besoin de liberté, de parents pour les élever et d’un milieu pour les accueillir.
Environnement.
L'agriculture émet de plus en plus de gaz à effet de serre
Flatulences et rots des ruminants représenteraient près de 4% des émissions des gaz à effet de serre sur Terre. | Photo : Béatrice Le Grand, Ouest-France
Méthane rejeté par les ruminants et les rizières, protoxyde d'azote issus des engrais... L'agriculture émet de plus en plus de gaz responsables du réchauffement du climat.
Les émissions de l'agriculture et de l'élevage ont ainsi augmenté de 14 % entre 2001 et 2011,« traduisant essentiellement une expansion des productions agricoles totales dans lespays en développement », et les émissions globales de l'agriculture, des forêts et des pêches pourraient « continuer à augmenter de 30 pour cent d'ici 2050, si les efforts pour les réduire ne sont pas intensifiés », a souligné l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
L'agence onusienne, basée à Rome, précise que « c'est la première fois » qu'elle se livre à un tel inventaire.Globalement, selon des estimations précédentes, l'agriculture contribuerait pour 10 à 12 % aux émissions globales à effet de serre (GES), sans prendre en compte les émissions issues de la déforestation.
En 2011, les émissions de l'agriculture et de l'élevage étaient estimées à 5,3 milliards de tonnes d'équivalent CO2, contre 4,7 milliards de tonnes en 2001. Sur la même période, les émissions nettes de gaz à effet de serre dues aux « changements d'affectation des terres et à la déforestation », de l'ordre de 4 milliards de tonnes, ont reculé de 10 %, selon la FAO.
Les ruminants, ces pollueurs
Le méthane émis par les rots et les flatulences issus de la digestion des ruminants représente la principale contribution du secteur, soit près de 40 %, souligne la FAO.
Les émissions azotées dues aux engrais synthétiques représentent une part moins importante (14 % en 2011), mais c'est la source qui « augmente le plus rapidement » dans le secteur agricole (+37 % depuis 2001).
Parmi les autres sources, le méthane issu de la riziculture représente 10 % et les gaz issus des feux de savane 5 %.Géographiquement, l'Asie est la région émettant le plus de gaz à effet de serre d'origine agricole (45 % en 2011) devant les Amériques (25 %), l'Afrique (15 %), l'Europe (11 %) et l'Océanie (4 %).
Les émissions liées à la consommation d'énergie ont par ailleurs augmenté de 75 % depuis 1990, souligne la FAO.« Les nouvelles données de la FAO sont la source la plus complète d'informations existant à ce jour sur le rôle de l'agriculture dans le réchauffement de la planète », commente Francesco Tubiello de la Division FAO du climat, de l'énergie et des régimes fonciers, qui voit dans cet inventaire un outil pour mieux cibler les efforts à faire.
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