A chaque fois que la neige tombe, Je crois voir un ange sur un fil transparent. La danse de cette délicate créature est différente chaque fois.
Toute sa blancheur, pure et brillante, nous entoure, il semble, pour toujours.
La pure et fine Blanche Neige, empreintée de soleils et de lunes, n’a pas pu voir les hommes emportés par le vent.
Cette fée de l’hiver n’a pas sentit l’odeur de la guerre. Elle n’a pas eu le moment de réflechir. Mais elle sait que son cœur, pur et jeune, est rempli de rêves et de rimes qu’elle n’a pas encore exprimés.
Elle commence une nouvelle année avec un frisson du Nord dans le corps.
*Bonjour, à tous et toutes, bon jeudi -- Chanson du Jour & Amitiés **
09/01/2014 08:19
COMPTINES , POUR LIRE EN POESIE, LES JOURS DE LA SEMAINE .
COMPTINES POUR ENFANTS § "ET POUR TOUS" ! Il n'y a pas d'âge !!!
Lundi, tout petit (jeu de doigts)
Le lundi tout petit (joindre le pouce et l'index)
Le mardi tout gentil (une main caresse le dos de l'autre main)
Le mercredi bien à l'abri (joindre les 2 mains, au dessus de la tête, en forme de toit)
Le jeudi tout dégourdi (debout, secouer son corps)
Le vendredi bien assis (se rassoir)
Le samedi tout endormi (tête posée sur les mains jointes en guise d'oreiller)
Le dimanche tout recommence (faire un rond en l'air avec l'index)
Les canards vont à la mare
Lundi, les canards vont à la mare, mar, mar...
Mardi, ils s'en vont jusqu'à la mer, mer, mer...
Mercredi, ils organisent un grand jeu, jeu, jeu...
Jeudi, ils se promènent dans le vent, ven, ven...
Vendredi, ils se dandinent comme ça, sa, sa...
Samedi, ils se lavent à ce qu'on dit, di, di...
Dimanche, ils se reposent
Et voient la vie en rose
La semaine recommencera demain
Coin coin!!!
Que mets-tu dans ta soupe ?
Dis-moi, tante Ursule,
Que mets-tu dans ta soupe ?
- Je mets dans ma soupe : 1 chou, 2 choux, 3 choux !
Mais ce n'est pas tout :
Lundi, j'y mets 3 céleris
Mardi, j'ajoute 3 radis
Mercredi, un pied de pissenlit
Jeudi, un demi-salsifis
Vendredi, un brin de persil
Samedi, un peu de pain rassis
Avec du hachis.
Et le dimanche ?
Je la mange !
La semaine
Et comme toujours,
jour après jour,
les jours s'enchaînent
toujours les mêmes…
Et ça commence par un lundi qui arrive à pas de souris.
Il attend le mardi
Qui vient juste après lui.
Quant au mercredi,
Il se fait tout petit pour faire place au jeudi.
Et ainsi petit à petit
Apparaît le vendredi.
Mais la semaine n'est pas finie,
Il reste le samedi
Qui attend le dimanche
Pour que tout recommence
Et comme toujours,
jour après jour,
les jours s'enchaînent
toujours les mêmes…
*Bonjour, certes passé,l'Epiphanie, mais l'on peut évoquer toujours,les origines;un peu d'histoire-Traditions & Epiphanie / Le Christ / La part du Pauvre / La fè
09/01/2014 07:45
Certes, passée, l'Epiphanie; c'était ce dimanche dernier. Mais, origines toujours , les mêmes & Origines, docs Origines de l'Epiphanie ; de la Galette des Rois ou la Brioche / Couronne des Rois . - Images.
Le jour de l'Epiphanie commémore la présentation de l'enfant Jésus aux rois mages autour de l'indémodable galette. Mais savez-vous que derrière cette manifestation religieuse se cache la célébration de rites païens ?
Quand célèbre-t-on l'Epiphanie ?
L'Epiphanie est fêtée par toutes les églises chrétiennes traditionnellement le 6 janvier. A la suite d'une réforme de la liturgie romaine, elle a été reportée au deuxième dimanche suivant Noël dans les pays où ce jour n'était pas férié. Cette année, ce sera donc le 8 janvier. Dans les sociétés pré-chrétiennes, cette fête correspondait à l'apparition du dieu Dionysos, originaire de Thrace, célèbre dans tout le monde grec. Cette divinité était rattachée aux saisons et mourait avec le déclin de la végétation pour ressusciter avec la lumière. Cette croyance rappelle le culte païen des Saturnales célébrant le retour du soleil lié au début du solstice d'hiver.
Que fête-t-on ce jour-là ?
D'origine orientale, l'Epiphanie remonterait au IVème siècle. Le mot signifie "manifestation" en grec en référence à la naissance de Jésus.
La date du 25 décembre se popularisa en Orient entre 380 et 430 et la spécificité de chacune des deux fêtes se fixa définitivement. Noël célèbre la naissance charnelle de Jésus et l'Epiphanie sa messianité. Les trois grandes manifestations du Christ, l'adoration des rois mages reconnaissant le Messie, le baptême du Christ dans le Jourdain et le premier miracle aux noces de Cana en Galilée, sont donc mises en avant le 6 janvier. La ferveur populaire mit l'accent sur l'adoration des mages en Occident et la tradition de se réunir autour d'une galette vit le jour.
A l'origine de la fève et de la galette des rois
La tradition avait déjà cours au XIVème siècle. Elle était partagée en autant de portions que de convives avec une part supplémentaire destinée au premier pauvre qui se présentait.
La forme ronde et dorée du gâteau est sans doute une référence au culte solaire des Saturnales. Dans cette galette est dissimulée une fève. Elle vient d'une coutume romaine qui consistait à tirer au sort le roi du festin au moyen d'un jeton noir ou blanc. Celui qui la reçoit est par conséquent déclaré roi.
La date de l'Epiphanie et de la galette des rois
Quand peut-on (enfin) manger de la galette des rois ? L'Epiphanie est traditionnellement fixée dans le calendrier chrétien le 6 janvier, soit douze jours après la naissance de Jésus selon la liturgie romaine. Le 6 janvier tombant régulièrement en pleine semaine, une réforme a transféré la date au second dimanche suivant Noël, soit, quasi-systématiquement, au premier dimanche de janvier. La galette des rois est donc découpée à cette date, en tout cas dans les pays qui n'ont pas de jour férié dédié à l'Epiphanie.
En 2014, le 6 janvier tombait un lundi, ce qui a reporté la fête au dimanche 5 janvier. En 2013, l'Epiphanie a été fêtée le 8 janvier. En 2015, l'Epiphanie aura lieu le dimanche 4 janvier, (le 6 janvier tombant un mardi) et en 2016 la galette des rois sera dévorée le 3 janvier. La galette quant à elle peut se déguster dans la première quinzaine du mois de janvier.
Les origines de l'Epiphanie
L'Epiphanie est le résultat d'une longue tradition remontant très loin avant la naissance de Jésus et résultant d'un mélange de traditions païennes et chrétiennes. A l'origine, il s'agissait dans l'antiquité de fêter le dieu Dionysos. Dieu de la vigne, du vin, mais aussi de la fête et des excès dans la mythologie grecque, Dionysos est intimement lié aux saisons et donc aux cycles de la végétation. La fête donnée en son honneur au milieu de l'hiver, et concomitante avec le solstice d'hiver, symboliserait sa résurrection, le retour de la lumière et donc la renaissance de cette végétation.
On évoque aussi la fête païenne dite des "Saturnales" pour expliquerl'origine de l'Epiphanie. Cette fois, c'est le dieu Saturne qui était célébré par les Romains. Un temps associé à l'agriculture et aux semences, notamment grâce à une faucille qu'il porte à la main droite, ce dieu reste relativement mystérieux. "En sommeil" une grande partie de l'année, il renait chez les Romains au cœur de l'hiver, au "crépuscule de l'année", soit une période qui, cette fois, précède le solstice d'hiver. Il symboliserait plus généralement la protection des " iens" de la famille et de la cité.
Dans les premières communautés chrétiennes d'Orient, au IVe siècle, on commence à associer cette fête à la période suivant la naissance de Jésus. L'Epiphanie est née et correspond à une "manifestation" dans le grec ancien. Autrement dit : après avoir fêté la naissance de Jésus stricto-sensu pendant Noël, les Chrétiens vont commencer à célébrer le "messie", c'est-à-dire le personnage providentiel qu'il représente. Il faut donc chercher des signes de cette messianité, soit les premières manifestations qui authentifient le Christ.
Elles sont au nombre de trois dans les prémices de la chrétienté : certains évoquent le premier miracle réalisé par Jésus lors des noces de Cana, d'autres parlent de son baptême dans l'eau du Jourdain, mais au plus proche de sa naissance, la première "manifestation" de son caractère sacré est vite associée à la quête et à l'adoration des rois mages qui, eux-mêmes, reconnaissant le Messie peu de temps après sa naissance.
Le 6 janvier, soit 12 jours après Noël, devient ainsi la toute première fête sacrée du calendrier liturgique. En Occident, l'Epiphanie va progressivement absorber les anciennes traditions romaines et païennes et on va petit à petit se réunir autour d'une galette pour la célébrer.
Les origines de la galette des rois et de la fève
Il faut remonter au XIIIe ou au XIVe siècle pour retrouver les premières traces du partage d'une galette lors de l'Epiphanie. Une galette, partagée en autant de portions que de convives plus une : la "part du pauvre", c'est-à-dire destinée au premier pauvre qui se présentait. On parle d'abord d'un gâteau doré et de forme ronde, une description qui peut rappeler le soleil et dont le culte des Saturnales. Pendant ces festivités de 7 jours, les excès étaient permis et il était d'usage d'offrir des gâteaux à son entourage. Une tradition qui, au Moyen-Age, est devenue celle du "gâteau des rois". Pour certains, l'appellation viendrait de la redevance qu'il fallait verser à son seigneur à la même époque. Redevance généralement accompagnée elle-même d'un gâteau.
La part du pauvre - Image ancienne d'époque, ci-dessus.
Quant à la fève, elle aurait précédé la galette puisqu'elle date elle aussi de l'empire romain. Il était d'usage en effet dans la Rome antique de tirer au sort le roi d'un festin grâce à un jeton noir ou blanc. Il est aussi dit qu'un roi était désigné par ce biais parmi les soldats d'une garnison ou dans une famille lors des Saturnales et qu'il pouvait ainsi, pendant une journée, réaliser tous ses désirs commander tout ce qu'il lui plaisait. Une légende rapporte également une autre origine de la fève : la légende de peau d'Ane, inspirée du conte de Charles Perrault. C'est ainsi en oubliant sa bague dans un gâteau destiné au prince que Peau d'Ane aurait inspiré cette étrange coutume.
Enfin, la tradition d'envoyer le plus jeune des convives sous la table pour désigner à qui revient chaque morceau de la galette serait arrivée à la même époque. Lors des Saturnales toujours, le maître de maison demandait en effet au plus jeune de la famille, censé être le plus innocent, de désigner à quel convive il doit distribuer la part qu'il tient en main. L'enfant est généralement surnommé Phébé (pour " Phœbus " ou " Apollon "), en référence à un oracle d'Apollon.
La galette des rois : frangipane ou brioche ?
Avant d'évoquer la recette de la galette des rois, encore faut-il savoir quelle galette des rois il faut choisir. De nos jours, la galette composée de pâte feuilletée et de frangipane semble s'être imposée dans l'imaginaire. Mais quelle l'authentique galette des rois est-elle la frangipane, la briochée ou le gâteau aux fruits confits ? A l'origine, les galettes des rois étaient de simples pains dans lesquels un haricot était utilisé en guise de fève. Mais progressivement, plusieurs régions ont ajouté à cette galette de pain sa spécificité.
La brioche, encore en usage dans de nombreuses régions, notamment dans le sud de la France, serait donc la forme la plus traditionnelle de la galette des rois, puisqu'elle est la plus proche d'une boule de pain. Dans le Nord, mais aussi en Provence et dans le Languedoc, elle est devenue le " gâteau des rois ", recouverte de sucre et de fruits confits. La frangipane quant à elle serait née au XVIIe siècle sous l'impulsion d'Anne d'Autriche et de son fils Louis XIV. La galette feuilletée serait ainsi née à Paris à tel point qu'elle sera un temps surnommée " la parisienne ".
La recette de la galette des rois
La recette de la galette des rois moderne, la frangipane, peut effrayer les moins hardis en cuisine. Elle est pourtant des plus simples. Il s'agit d'associer une pâte feuilletée à de la frangipane, autrement dit un mélange de crème pâtissière, de beurre, de sucre et de poudre d'amandes. Il est généralement admis qu'une galette des rois frangipane, outre la pâte feuilletée, est composée environ pour un quart de beurre, pour un quart de sucre et pour un quart de poudre d'amande. Une composition basique à laquelle on ajoute des oeufs, du lait entier, et parfois du rhum, de l'amidon de blé ou de maïs, de la vanillé ou encore des amandes.
Sur Internet, les recettes de galette des rois foisonnent avec plusieurs variantes, allant de l'ajout de chocolat ou de noix de coco, à la disposition de pommes.
La fève de la galette des rois
Dernier élément de la galette des rois, la fève est la touche finale d'une Epiphanie réussie. A l'origine, il s'agissait d'une fève alimentaire, c'est-à-dire d'un légume-grain qui était le plus consommé en Europe. La fève est une plante solide qui peut se développer dans n'importe quel terrain, ce qui explique sa popularité dès le Moyen-Age. Issue d'une grande plante aux fleurs blanches qui peut dépasser un mètre de haut, la fève est d'abord contenue dans une gousse. Chaque gousse donne entre 5 et 10 grains, qui peuvent être consommés crus ou cuits, verts ou noirs.
Dès le XVIIIe siècle, les premières fèves en porcelaine apparaissent. Elles représentent d'abord l'enfant Jésus, pour reprendre la tradition chrétienne de l'Epiphanie. Mais à la révolution, les fèves vont prendre d'autres aspects, à commencer par celui du bonnet phrygien ou de la pièce en or. Après le second empire, cette fève en porcelaine se généralise et se régionalise, représentant toute sorte de personnages, d'objets ou de métiers. Au XXe siècle, la fève en plastique va encore multiplier les possibilités, transformant parfois l'objet en support publicitaire ou en figurine de dessin animé. La fève est ainsi devenue un objet de collection. Un musée situé à Blain, en Loire-Atlantique, y est consacré et rassemble des milliers de pièces.
Maintenant que la galette des rois n'a plus de secrets, il ne reste plus qu'à la déguster !