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BONSOIR,
On compare souvent, et à juste titre, la précocité de Camille Saint-Saens
à celle de Mozart.
A 2 ans et demi, cet enfant prodige apprend déjà le piano, et à peine plus tard,
à 3 ans, il improvise de petites mélodies sur son instrument.
A 5 ans, il maîtrise parfaitement la technique du piano et compose
sa première pièce.
C'est à l'âge de 11 ans qu'il joue en public un concerto pour piano
de Mozart, départ d'une carrière de concertiste qu'il n'a jamais interrompue
jusqu'à sa mort en 1921.
Après être entré aux conservatoire pour étudier l'orgue et la composition,
il écrit sa 1ère symphonie à 18 ans. Mais St-Saens eu du mal à se faire reconnaître
comme compositeur. Son mauvais caractère n'encourageait guère
ses contemporains à inscrire ses oeuvres à leurs programmes.
Ses qualités de virtuose hors pair suscita l'admiration de Franz Liszt,
avec lequel il se lia d'amitié jusqu'à la fin de sa vie.
C'est d'ailleurs ce dernier qui créa, pour soutenir son ami,
l'opéra-oratorio "Samson et Dalila" à Weimar en 1877,
les directeurs des théâtres français se refusant de donner les œoeuvres
de St-Saens (il a écrit 12 opéras).
A cette époque, il avait déjà fondé la "Société Nationale de Musique", qui avait
pour but de promouvoir la musique française, par réaction aux romantisme
allemand et à l'opéra italien très en vogue à ce moment.
C'est à l'apogée de son succès, en 1886, qu'il composa
le "Carnaval des Animaux",
et sa 3è Symphonie avec orgue, qu'il dédia à son ami Franz Liszt.
Celui-ci put entendre l'exécution en privée, quelques temps avant sa mort,
du "Carnaval des Animaux", que St-Saens renia presque aussitôt;
il n'autorisa ni la publication, ni l'exécution en public de cet oeuvre
jusqu'à sa mort, craignant sans doute de nuire à sa réputation
à cause du caractère satirique de cette musique.
Elle reflète toutefois le caractère du personnage qui a écrit cette partition,
celui-la même qui, fait rare, eu l'honneur d'assister à l'inauguration
de sa propre statue à Dieppe et qui, devant une foule impatiente attendant
de lui un long discours, il se contenta de faire cette déclaration :
"Puisqu'on n'élève des statues qu'aux morts, c'est donc que je suis mort.
Alors permettez-moi de garder le silence!"
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