Puisque chaque esprit est appelé à évoluer, est-il juste que des êtres passent leur vie sur terre dans des conditions atroces, alors que d’autres vivent comblés de santé et de bonheur ?
Parlons donc du destin puisque telle est la question.
Le destin de l’homme.
Si l’on parle de l’homme individuel, l’homme non seulement bénéficie du libre arbitre, mais en plus, il a en lui c ette force et cette capacité de se former, de se forger lui-même.
Mais, malgré cet acquis, cette libert é et cette capacité à se forger lui-même, il sera toujours assujetti à un initiateur qui lui fera passer les initiations, assujetti aux rayons de sa race, à la destinée et à la force de sa race. Quand je parle de race, je ne parle pas de la codification génétique, je parle surtout de vagues d’âmes qui créent en fait une race au niveau culturel et au niv eau intellectuel.
Mais surviennent des âges où la race se détermine réellement sur le niveau de l’ esprit. Hormis le fait que tout homme partage cette vérité qui veut, qu’en chaque homme réside une étincelle divine, la capacité à être spirituel et à s’orienter spiritue llement détermine à l’heure actuelle la race, les races.
Ce qui fait que, lorsque l’on veut analyser ou justifier le destin d’un homme sur un morceau de la planète, il ne faut p as considérer son destin particulier, car rien n’est particulier sur la terre.
Tout arrive en résonance et en cor respondance avec quelque chose, qui n’est pas forcément une loi, mais qui peut être représenté par des groupes humains.
Donc, lorsqu’un individu vient dans le monde et qu’il rencontre des obstacles dans la vie, lorsqu’il est accablé par des souffrances, il va se poser la question : « Qu’ai-je fait au Bon Dieu, ou quelle erreur ai-je commise pour qu’il m’accable ainsi ? »
S’il est vrai que le karma existe et qu’il s’opère de façon individuelle, il est encore plus vrai qu’un homme ne fait pas p artie du monde indépendamment des autres hommes.
Il fait partie du monde en correspondance avec les autres hommes. Il faut donc imaginer l’homme plutôt comme une cellule de ce grand être qu’est l’humanité. Cet être doit arriver à faire fusionner toutes ses cellules, dégager la flamme, engendrer un grand feu, une grande conscience cosmique en fait.
À partir de cette vision planétaire de l’être humain et de l’humanité, il faut donc comprendre que l es groupes humains vont se partager la charge pour développer cet être cosmique.
Et ainsi, a u fur et à mesure d es cycles, des âges et des expériences, les grou pes humains vont a voir la charge de développer la matière, puis le plan astral, puis le plan mental, etc., jusqu’à ce que l’on arrive à une forme de conscienc e, plus ou moins Bouddhique, où chaque cellule ne va plus avoir à faire un travail au nom de la correspondance, mais pour elle-même.
C’est ce qui paradoxalement dan s les termes initiatiques est appelé un moment d’universalité ; le moment où elle devient terriblement individuelle puisqu’elle abandonne la correspondan ce avec le reste de l’humanité.
Quelle est la raison de l’e xistence de la souffrance dans la vie ? Il faut comprendre, et toujours dans cette vision planétaire, que l’homme a pour charge d’anoblir la matière, la matière qui lui a été donnée à l’origine, qui est née dans cette grande explosion de vie.
Chaque atome réclame sa part initiatique, sa part d’illumination, que ce soit l’atome qui constitue la cellule d’un orteil, la cellule d’un foie ou tout simplement un brin de cheveu. C’est le devoir de l’homme, de la conscience en fait. Comme je l’ai déjà expliqué, la conscience divine, lorsqu’elle décide de rencontrer la matière, c’est pour trouver au cœur de la matière la puissance et le rayonnement de cette puissance, et que, l’associant à sa capacité à être consciente, cette conscience soit réellement un point divin.
Mais pour arriver à ce point de f usion entre la matière et l’esprit, il faut que toutes les particules de matière données à l’origine soient purifiées. Prenez la combustion comme exemple.
Pour créer une combustion, il fau t un bout de bois et une flamme. La combustion qui va être issue du bout de bois et de la flamme en rapport, est à comparer avec l’évolution de l’homme, l’activation de ses feux, l’activation et l’élévation de sa conscience.
Le bout de bois est primordial pour la combustion, seulement il n’est qu’un bout de bois. Que va-t-il se passer lor sque la combustion va avoir lieu, lorsqu’elle sera terminée ? Il restera une sorte de déchet que vous appelez des cendres, et bien avant que cela soit des cendres on verra apparaître la braise. Et la braise, c’est la souffrance, donc un passage. Ce n’est pas un état, ce n’est pa s une condition, ce n’est pas une fatalité, ce n’est pas quelque chose d’inévitable. C’est un passage, un passage qui est nécessaire pour que la combustion puisse dégager les cendres et retourner au feu primordial. Bien sûr il y a la flamme et l ’on pourrait s’arrêter à cette flamme qui brûle. Mais cette flamme qui brûle est prisonnière de la bûche, elle ne peut pas s’échapper de la bûche, elle reste proche et accrochée à la bûche parce qu’elle dépend d’elle. Tout le devenir de la flamme s e trouve dans l’échappée qu’elle pourra faire du plan physique pour redevenir, en fait, un feu cosmique qui avait pour un temps besoin d’une bûche afin d’activer ses valeurs, activer son rayonnement et sa puissance.
L’homme est autant la flamme, que la braise, que la cendre qui va rester. Ce qui fait que, lorsqu’il est cendre il est la personnalité. Si l’homme s’attache à ce qui est éphémère, à ce qui pour rait disparaître sous l’action d’un simple souffle, l’homme va, copier sa vie sur cette image, il va être soufflé, éparpillé par toute s les illusions du monde.
Un être extrêmement profane ne dégage aucun rayonnement. Il n’est que cendre, il n’a pas d’amour à donner, pas de feu, parce que justement, son feu n’est pas allumé. Après, au fur et à mes ure des compréhensions, il va sous l’action de la braise apprendre à déclencher en lui le feu et à n’être que le feu qui brûle, pour l’instant, de façon inconsciente en lui.
La braise n’est donc pas quelque c hose que Dieu ou les Maîtres auraient mis sur le chemin pour rendre l’initiation possible. Ce n’est pas du tout un piège. Ce n’est pas du tout un test qui tourne mal pour certains, ou que certains n’arrivent jamais à remporter.
C’est quelque chose que l’ homme porte en lui-même et que l’homme doit apprendre à enflammer. C’est pour cela que sur le chemin initiatique, quelle que soit la souffrance, les douleurs ne sont générées que par l’homme.
Et lorsque je dis cela, je ne veux pas faire reposer la responsabilité des souffrances sur l’homme.
Je pa rle seulement de la racine. Quels que soient son niveau d’existence et son lieu d’existence, la souffrance est toujours un endroit où l’homme n’a pas compris quelque chose, n’a pas su utiliser quelque chose.
Comme l’homme est une gamme d’énergies, une gamme de fréquences, c’est forcément une énergie q u’il n’a pas su utiliser ou aligner, et tout le drame réside dans ce manque d’alignement.
Quand l’homme sait parfaiteme nt s’aligner avec ses valeurs, quand l’être sait parfaitement vibrer en direction de son âme, toutes les énergies coulent parfa itement et avec vitalité.
Par exemple un corps ne devrait pas éprouver de dégénérescence, de vieillissement. Il devrait sans cesse pouvoir se régénérer. Ce qui crée le vieillissement, la dégénérescence des cellules c’est un manque d’alignement de la r ace avec l’âme. C'est-à-dire, qu’une faute qui est conçue par un groupe originel devient une carence jusque dans la race, que cette race se compose de centaines ou de millions de personnes. &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Le peuple de la terre, à l’heure ac tuelle, connaît la vieillesse non pas, parce que c’est un ry thme biologique qui a été imposé par la nature ou par la loi des Maîtres, mais parce qu’il y a bi en longtemps, depuis trop longtemps, l’être ne sait pas s’aligner et vivre dans l’alignement avec son âme.
Il a donc influencé le livre de l a nature, son livre personnel, et a créé, ainsi, la capacité au vieillissement. La capacité au vieillissem ent n’est pas quelque chose de naturel. Et lorsque les scientifiques feront des recherches plus poussées, ils s’apercevront que c’est une anomalie.
En comparaison avec la nature, un arbre qui perd ses feuilles parce que l’automne ar rive n’est pas un arbre qui vieillit. C’est un arbre qui se renouvelle. Il coupe avec l’ancien cycle, il jette les feuilles usées qui ne lui servent plus, il concentre son énergie dans ses racines, il ramasse et puise toute la sève, et de là, il commence une nouvelle génération.
Quand un arbre meurt ce n’est jamais de vieillesse, c’est toujours parce que le cycle de la nature l’empêche d’aller plus loin, car sinon, les arbres vou s envahiraient et déclencheraient des réseaux énergétiques qui ne protégeraient plus votre vie comme cela se passe à l’heure actuelle, mais qui au contraire, prendraient votre vitalité.
C’est ainsi qu’autrefois il y avait une nature gigantesque, avec des arbres gigantesques. Mais en même temps que cette nature devenait gigantesque, l’homme s’appauvrissait, parce que toute la vitalité s’orientait vers ces éléments de la nature et l’homme en était dépourvu.
Or celui qui doit vivre sur la terre de façon principale et royale, c’est l’homme, ce n’est pas l’arbre.
Donc, il a fallu réglementer l’arbre et décider que selon sa constitution, son rayonnement vibratoire, son type vibratoire, il n ’aurait droit qu’à X années de vie, parce qu’au delà, il deviendrait un vampir - le contraire de ce qu’il est.
Lorsque la fleu r se fane ce n’est pas parce qu’elle vieillit, c’est parce que sa racine détermine qu’il faut récupérer de la sève pour créer une nouvelle génération.
La racine ne meurt pas, c’e st tout simplement son extériorisation représentée par la fleur qui s’efface, mais c’est une décision de la racine. Toute la puissance de la plante est dans la racine. Ce qui est extériorisé par les pétales, les feuilles, la tige, c’est tout simp lement ce que l’on appelle en ésotérisme le rayon 3, son intelligence active, sa capacité à exprimer ce que la racine est en essence, donc ce que ce petit esprit de la nature qui se manifest e en tant que fleur est capable d’être.
Ce qui se passe dans la nature n’est pas un phénomène de vieillissement, c’est tout simplement la loi qui arrête l’expression et qui crée une nouvelle génération.
Ce cycle qui est un cycle biologique existe dans l’homme lui-même. Il a la capacité de se régénérer pour durer sans cesse et voir toutes les générations.
Mais là, bien sûr, lorsque l’on considère le plan spirituel, on conclut aisément que ce n’est pas le but de l’âme et de la vie de l’âme sur la terre.
Mais cela est prévu.
Biologiquem ent, l’homme ne doit pas vieillir. Le vieillissement est une erreur, une mésentente que l’homme entretient avec sa matière. Les attachements, les révoltes, les colères coincées dans son ventre créent des frottements dans ses vêt ements subtils qui se distancent les uns des autres. Ce qui fait que, lorsque vous voyez un être humain, vous ne pouvez pas imaginer que vous avez à faire réellement à un être humain, parce que son corps physique est là, son corps astral est à t rois mètres, son corps éthérique est un peu sur le côté, son corps mental est complètement perdu dans les hauteurs à dix ou quinze mètres pour parler encore d e mètres, et son corps bouddhique est encore plus loin, plus haut.
Donc, comment voulez-vous que la conscience que vous êtes, arrive à régénérer sa cellule, son corps, sa matière si les corps ne sont pas alignés ? C’est comme si vous étiez au volant de votre voiture, prévue seulement, pour aller tout droit et que quelqu’un imagine de créer des virages. Dès qu’il y aura un arbre, elle ira s’écraser contre l’arbre, parce que la voiture n’est pas conçue pour tourner mais pour aller tout droit.
La vitalité de l’âme c’est la même chose. Elle est co nçue et ne se dirige que tout droit. La mésentente qu’entretient l’homme avec sa matière, crée ces détours. Alors, au premier vir age, l’énergie envoyée par l’âme va s’échouer sur le point qui est to rdu et à ce point créé, au lieu d’être évacuée, l’énergie va s’accumuler, l’énergie va déclencher une sorte de gangrè ne vibratoire, un abcès plus exactement.
Les jours passants, l’énergie va réussir à passer, malgré tout, po ur atteindre un autre plan.
Mais voilà, il est encore tordu ce plan-là.
Alors il y aura création d’un deuxième abcès.
Et au fur et à mesure, en de scendant dans tous les corps et toutes les zones de la vie d’un homme, vont se créer tous ces abcès, les uns après les autres.
Ce qui fait que, lorsque l ’homme naît, lorsque l’homme vit, qu’il respire, qu’il bouge et qu’il n’a pas conscience de ces abcès-là, il va automatiquement déclencher des maladies, déclencher même des difformités, jusqu’à la folie, le dérèglement mental.
Donc pour corriger ces virag es dans les différents corps et pour les transformer en ligne droite, il faut avant tout retrouver la volonté de son âme.
Je ne dis pas l’entêtement de la personnalité, comme pendant un exercice de méditation, où il faut véritablement avoir envie de rentrer en soi-même, celui qui n’a pas envie ne pourra pas faire de la ligne courbe une ligne droite.
Lorsque la compréhension est absente, seul le temps et la souffrance, justement, lui permettront de corriger sa ligne courbe.
Pour celui qui est déjà suffisamment éveillé, il lui suffit de s’intérioriser et de prendre contact avec ce que l’on appelle le principe du Père et de s e diriger vers le royaume qui est en lui.
Le royaume c’est la volonté du Père. C’est la structure, la structure du monde, la structure de l’univers comme la structure de l’homme et c’est aussi la force.
Pourquoi la force ? Parce que la structure ne peut s’établir qu’avec la force, ce qui de manière d éviée et complètement incomprise, donne l’expression des dictatures par les hommes.
La structure rigide de la dictature est soutenue par la force. En fait ces êtres, qui sont des dictateurs, expriment très maladroitement et aux antipodes de la spiritualité ce rayon « 1 » qui est le Père.
Les dictateurs de votre terre sont des êtres qui ne savent pas exactement vivre avec la nature de cette vibration. Car chaque homme est plus spécialement orienté vers un rayon ou un autre, une énergie ou une autre ;
qui a la force, qui a l’amour, qui a l’intelligence, pour communier avec la force, avec le principe « 1 » de l’univers.
L’homme doit avant tout, déterminer son choix comme j’en ai déjà parlé si souv ent. Il doit vouloir rencontrer le royaume. Il ne peut pas y aller par curiosité. Il ne peut même pas y aller par dévotion. Et c’est le drame de cet âge qui est en train de mourir.
L’homme croit pouvoir obtenir le royaume en utilisant encore la dévotion.
Or, la dévotion que l’on a connue pendant les deux mille ans précédents n’avait pa s pour but de faire découvrir le royaume. Elle avait pour but d’intensifier la flamme qui est en l’homme, d’inten sifier sa capacité à être conscient.
La conscience est à allier à l’état d’amour sagesse, donc le rayon « 2 ». Il n’y a rien de plus conscient qu’un être qui est très sensible, même si par défaut il devient trop astral. Plus sensible, il va vibrer davantage à un son de musique, à une fleur qui pousse, à la parole d’un Maître, à l’inspiration. Tout cela va a ugmenter sa capacité à être conscient. Mais cela ne suffit pas, car cette conscience est impuissante. Il faut précipiter ce qui va être la volonté de cette conscience et qui va faire de l’homme un homme de pouvoir.
À partir de ce moment-là l’homme est complet.
Dans l’ère du ver seau, l’homme apprendra à devenir complet pour qu’il puisse obtenir une initiation sur le plan bouddhique, qui signe justement l’état d’un homme parfait, d’une humanité parfaite.
Ce qu’il faut donc compren dre dans tout ce développement, c’est que la souffrance représente un âge.
Exactement comme il y a l’enfance, l’adolescence, l’état d’adulte, la vieillesse, il y a un âge où l’h omme sera pour toute l’éternité.
Mais avant qu’il soit, et que cette humanité qui est à naître soit pour l’éternité, les âges doivent se s uccéder, et à travers les âges il y a tous les maux que les races, que la race humaine doit se partager. C’est inévitable.
&&&&&&&&&&&&&&&
AGREABLE VENDREDI
Commentaire de aimer_la_vie (11/11/2011 23:51) :
Coucou…
Je te souhaite un bon Weekend…avec toute mon amitié
UNE BELLE MANIFESTATION MUSICALE. La Salle Pleyel | Concerts Programme Georg Friedrich Haendel Semele : - CECILIA BARTOLI § SALLE PLEYEL / Représentations / DECEMBRE 2011.
Réservez en ligne -------------------------- Tarifs à l'unité : Cat. 1 160€ Cat. 2 110€ Cat. 3 80€ Cat. 4 55€ Cat. 5 10€
La Salle Pleyel est heureuse d’annoncer 2 représentations exceptionnelles de Semele de Haendel en version de concert les 4 et 7 décembre.
Diego Fasolis dirigera le chœur English Voices et l’orchestre La Scintilla.
La distribution comprendra :
Cecilia Bartoli dans le rôle-titre, Charles Workman (Jupiter) , Hilary Summers (Juno), Christophe Dumaux (Athamas), Liliana Nikiteanu (Ino) , Jaël Azzaretti (Iris) Brindley Sherratt (Cadmus/Somnus).
Sens du legato, précision des vocalises, virtuosité ornementale : - la voix de Cecilia Bartoli était faite pour Haendel !
Son interprétation du rôle-titre de Semele, qu’elle connaît très bien pour l’avoir enregistré en DVD dans une production de l’Opéra de Zurich, révèle tout autant ses qualités musicales que théâtrales.
Elle sait à merveille incarner l’ambiguïté de son personnage, fille du Roi de Thèbes aux amours contrariées.
Ses airs « Endless pleasure, endless love » et « Myself I shall adore », diaboliquement périlleux, sont abordés avec une facilité déconcertante.
Et dans l’élégant « Thus let my thanks be paid », c’est l’expression cantabile de la voix de C. Bartoli qui force l’admiration
. Entourée d’instruments anciens, la mezzo-soprano préfère le dialogue chambriste au passage en force.
« La » Bartoli réussit ainsi la gageure de conjuguer intelligence stylistique et splendeur vocale.
&*&*&*&*&*&*&*&
Brava ! Le Café Salle Pleyel vous propose un brunch d'avant-concert à partir de 12h.
Découvrez la carte en cliquant ici !
Prix : 40 euros TTC (coupe de champagne incluse)
Renseignements et réservations: 01 53 75 28 44 reservation@cafesallepleyel.com|
************************************
La Salle Pleyel | Concerts | Cecilia Bartoli / Semele Charles Workman - Hilary Summers - Christophe Dumaux - Liliana Nikiteanu - Jaël Azzaretti - Brindley Sherratt / English Voices - La Scintilla Zurich - Diego Fasolis
HELLO, L'AUTOMNE ET SES COULEURS / AUTOMNE, LES FEUILLES TOMBENT !... DOCS... COULEUR ORANGE, UN BEAU COUCHER DE SOLEIL SUR LA MER, L'EAU A PEINE REMUANTE !... CALME, LA MER, PAS DE VAGUES !... SERENITE - COULEUR LUMIERE / JOIE § SOLEIL DANS LE COEUR POESIE L'AMOUR ET UN BEAU COUCHER DE SOLEIL SUR LA MER § POESIE ET LES BELLES TEINTES NATURELLES D'AUTOMNE § LA NATURE EN AUTOMNE § BELLE, EST-ELLE !... """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
Pourquoi... les feuilles tombent-elles à l'automne ?
Chaque automne, les arbres doivent s'adapter au froid hivernal. Les feuilles se colorent de jaune, d'orange et de rouge, puis tombent.
Par quel mécanisme ?
Que les feuilles se colorent et tombent n'est en rien une coquetterie végétale : -- c'est une adaptation pour survivre au froid hivernal. En effet, à l'automne, l orsque les premiers frimas arrivent, l'arbre doit mettre en place un système pour vivre au ralenti durant l'hiver. Le tronc et les branches, isolés par l'écorce, sont en mesure de supporter les conditions hivernales.
Comme les racines, au chaud dans le sol. Reste le problème des feuilles : leurs tissus tendres ne résistent pas aux basses températures
. Lorsque la durée du jour décroit, les arbres produisent des petits bouchons de liège qui isolent les feuilles des réseaux de sève . Elles se déshydratent, changent de couleur, et finissent par tomber)
Privées de sève Les arbres, adaptés aux régions froides ou tempérées évitent de dépenser de l'énergie inutilement pour des organes destinés à geler et mourir. Les feuilles sont donc progressivement isolées des canaux qui transportent la sève.
Ceux-ci sont scellés par une couche de liège qui se forme à la base de chaque pétiole. Ce bouchon bloque les canaux acheminant l'eau et les minéraux vers chaque feuille.
Elles survivent cependant quelque temps en digérant leurs propres réserves, mais peu à peu, déshydratées, elles durcissent.
Lorsque la couche de séparation est complète, l'attache est prête à se rompre, et les feuilles, à tomber.
Au premier coup de vent, elles s'envolent en laissant une cicatrice qui sera recouverte par une fine couche de liège.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Ce phénomène, qui ne se produit que dans les régions tempérées à saisons bien tranchées, ne survient pas "tout seul". Il est déclenché par la baisse des températures et par la diminution de la durée du jour (ou photopériode).
En effet, la surface d'une feuille est couverte de capteurs sensibles à l'énergie solaire. Quand la photopériode décroît, une hormone, l'éthylène, est davantage produite. Elle permet la mise en place du bouchon de liège.
Apparition des pigments cachés Une conséquence de ce phénomène est la coloration des feuilles. Puisque celles-ci ne sont plus alimentées par la sève brute, la photosynthèse, la réaction chimique dont les plantes tirent leur énergie, est interrompue.
Par conséquent, la chlorophylle, le pigment vert qui participe à la photosynthèse, se dégrade.
La couleur verte cesse d'être dominante et se voit supplantée par les pigments rouges, jaunes et orange (les carotènes et les xanthophylles) d'habitude masqués par le vert.
Quant aux conifères, comme le pin, l'épinette et le cèdre, ils ont une stratégie différente.
Ils possèdent des feuilles coriaces et persistantes sous la forme de petites aiguilles ou d'écailles.
Elles sont recouvertes d'une couche de cire, isolante, et leurs cellules contiennent des substances spéciales pour résister au froid. De cette manière, la plupart des conifères peuvent supporter les pires conditions hivernales.