Orpaillage illégal : situation catastrophique dans le Parc amazonien de Guyane

 

La pression de l’orpaillage illégal ​exercée sur le Parc amazonien de Guyane n’a jamais été aussi importante depuis sa création. C’est le résultat du bilan sur le suivi de l’orpaillage illégal présenté ​cette semaine par le parc qui fêtera ses 10 ans dans trois mois. Réalisés trois fois par an, grâce à des survols en hélicoptère et en présence des inspecteurs de l’environnement du Parc, les derniers recensements du parc montrent une pression record de l’orpaillage illégal sur cet espace protégé.

 

Sur l’ensemble de l’année 2016, la pression liée à l’orpaillage illégal au sein du Parc a augmenté de 24%.

 

En novembre 2016, 139 sites actifs ont été recensés. Si toutes les communes sont concernées par la poursuite maintien de l'orpaillage illégal​, le constat le plus terrible concerne la commune de Maripasoula, frontalière avec le Suriname, et lieu de vie de nombreuses communautés locales.

 

Sur celle-ci, une hausse de 100% du nombre de chantiers illégaux actifs est recensée depuis six mois, avec 91 sites observés en novembre 2016. Cette « explosion » du nombre de sites actifs illégaux est ​à mettre en relation avec ​la diminution récente du nombre de gendarmes mobilisés sur cette même zone.

 

​ ​La commune de Saül enregistre une légère baisse de pression grâce à la présence maintenue de forces de l’ordre. En 2009, jusqu’à 90% des habitants de cette commune avait souffert de paludisme essentiellement véhiculé par les chercheurs d'or. La situation s’est aujourd’hui stabilisée sans pour autant revenir à la normale.

 

Les communes de Papaïchton et de Camopi montrent aussi une légère baisse de pression qui malheureusement ne compense pas la nette hausse enregistrée sur Maripasoula dans le même temps. Pour le WWF, le maintien d’un dispositif de lutte permettant de juguler les flux logistiques illégaux, et bénéficiant d'effectifs suffisants dans l'intérieur de la Guyane est le préalable indispensable à toute baisse réelle de l’orpaillage illégal au sein du Parc Amazonien, et pour l’ensemble de la Guyane.

 

En complément, la mise en place réelle d’une coopération avec les pays voisins reste indispensable pour amorcer une diminution de la pression d’orpaillage illégal sur les populations et la biodiversité uniques du Sud de la Guyane.

 

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SOURCE DU PRESENT DOCUMENT :  WWF

 

http://www.wwf.fr/vous_informer/actualites/?11180/orpaillage-illegal-situation-catastrophique-dans-le-parc-amazonien-de-guyane

 

 

 

Stop the trucks : le scandale du transport d’animaux vivants

 

 Les conditions de transport sur de longues distances des animaux de ferme sont une nouvelle fois décriées dans une nouvelle enquête de plusieurs associations de protection animale. La Fondation Millions d’Amis demande un renfort des contrôles et de la réglementation ! Attention, images choquantes.

 

Une vidéo de 11 minutes cumulant les enquêtes de plusieurs associations de protection animale* (28/02/2016) s’attache à démontrer toute l’horreur du transport du bétail exporté d’Europe jusqu’au Moyen-Orient.

 

Par camions, par bateaux et même par avions, moutons, vaches, veaux européens sont envoyés vers la Turquie, le Liban, la Jordanie… où ils sont engraissés ou directement abattus. Ils endurent des jours de transport où ils sont entassés les uns contre les autres, sans manger ni boire. Certains meurent pendant le trajet ou arrivent gravement blessés.

 

Dans les camions par exemple, « ils souffrent d'épuisement, de déshydratation, de blessures, de maladies... Les individus faibles, les nouveau-nés et les femelles en gestation n'échappent pas à ces transports sur longues distances.» dénonce le rapport de l’association belge GAIA.

 

UNE SITUATION QUI DURE

 

En février 2016 déjà, la Fondation 30 Millions d’Amis dénonçait ces pratiques en relayant l’enquête du CIWF. La vidéo de cette association montrait déjà des bovins entassés dans des camions des journées entières, peinant à se mouvoir, piétinant dans leurs excréments. En l’absence de nourriture, les plus affamés finissaient par s’en nourrir… Nombreux étaient les blessés ; les moins chanceux n’en réchappaient pas et leurs cadavres gisaient parmi leurs congénères. Plusieurs associations ont lancé l’initiative #StopTheTrucks pour dénoncer ces conditions de transport indignes.

 

ENTORSE À LA RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE

 

Chaque année, l'Union européenne exporte 37 millions de bovins, cochons, chèvres et autres équidés vivants vers des pays tiers. Même lorsque les animaux sont exportés en dehors de l’Europe, la réglementation européenne s’applique (arrêt de la Cour européenne de Justice d’avril 2015). Le transport de ces millions d’animaux enfreint donc cette réglementation européenne qui fixe les temps de repos obligatoires, les densités de chargement et la présence de nourriture et d’eau.

 

De plus, il n'y a aucun contrôle visant à s'assurer du respect de la loi hors de nos frontières. Pire, selon GAIA, « les autorités européennes ont été informées depuis longtemps de ces conditions cruelles de transport. Pourtant, le commerce d'animaux vivants avec des pays tiers continue de croître, au grand détriment du bien-être animal ».

 

LA FONDATION 30 MILLIONS D’AMIS INDIGNÉE

 

La Fondation 30 Millions d’Amis a toujours milité contre ces conditions de transport indignes et réclame le renfort des contrôles et de la réglementation. La pétition #StopTheTrucks demande que soit favorisé l’abattage des animaux sur le lieu de naissance et d’élevage ainsi qu’une révision de la réglementation. 

 

*GAIA, Animals International, Animal Welfare Foundation / Tierschutzbund Zürich et Eyes on Animals

 

 SOURCE DU PRESENT DOCUMENT : 30 MILLIONS D'AMIS.

 

 http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/11688-stop-the-trucks-le-scandale-du-transport-danimaux-vivants/

 

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Attention, images choquantes.

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