Bonsoir, Marie-andrée.
merci de votre passage sur mon blog, je viens de passer 3 jours avec un
sacrée mal de tête.
j' espère que vous aller bien.
bonne semaine, bisous
Vos peintures (les 2 visages) sont touchantes. Je vais essayer cette année
de peindre des personnages en gros plan. Il parait que c'est difficile,
mais peu importe le résultat, seul le plaisir et la volonté comptent.
Amitié. Annette
** Champs de lavande - Soleil,cigale - Coquelicots. Un papillon . Un village, paysage-Sud & La provence. - Danses,coutumes - folklore. - Bonne après-midi--mercredi """"
Théodore Aubanel est un imprimeur et poète d'expression provençale.
Son nom en provençal est Teoudor Aubanèu.
Théodore Aubanel est issu d'une famille d'imprimeur ayant le titre d'imprimerie du Pape. Catholique et pratiquant, il rencontre Joseph Roumanille lors des réunions de la société de la Foi. Même si dans cette famille bourgeoise on ne parle que peu le provençal, Théodore Aubanel s'aperçoit que cette langue est vivante tout autour de lui : dans les moindres ruelles d'Avignon, dans les campagnes d'Avignon et même dans sa maison où un vieil oncle s'obstine à ne pas parler autrement.
C'est Joseph Roumanille qui lui fait rencontrer Frédéric Mistral et Anselme Mathieu, avec lesquels ils se réunissent souvent au château de Font-Ségugne, résidence de Paul Giera, pour écrire des vers et des chansons, en provençal. Il rencontrera lors de se réunions la cousine des Giera, Mademoiselle Jenny Manivet, qu'il va aimer et qu'il va chanter sous le nom de Zani. De ces réunions naîtra le Félibrige, en 1854, dont Aubanel sera un des trois piliers, avec Mistral et Roumanille.
Elle s'appelait Jenny Manivet. Il l'aimait, elle l'aimait. Elle vient lui annoncer qu'elle entre au couvent se faire Fille de la Charité. Alors il va crier son désespoir au sommet des rochers blancs des Alpilles, dans la rage du vent, sous le soleil vertical.
Poème d'amour poignant, tiré de « La grenade entrouverte », premier recueil de Théodore Aubanel. « Le seul vrai poète provençal », disait de lui Paul Valéry. Né dans une famille d'imprimeurs (imprimeurs « de Sa Sainteté le Pape et de l'Archevêque d'Avignon » au XVIIIe siècle quand Avignon était encore une partie des États de l'Église), Théodore Aubanel fait ses études chez les pères à Aix-en-Provence avant de revenir travailler dans l'imprimerie familiale.
Très catholique, comme toute sa famille, il suit les réunions de la Société de la Foi où il rencontre Joseph Roumanille. Celui-ci lui fait rencontrer ses amis Frédéric Mistral et Anselme Mathieu. Tous se retrouvent au château de Font-Ségugne pour créer vers et chansons.
LA PROVENCE RURALE § 1850 à 1900.
Quelques poèmes de Théodore Aubanel.
CHAMBRETTE, CHAMBRETTE...
Ah ! vaqui pamens la chambreto
Ounte vivié la chatouneto !
Mai, aro, coume l'atrouva,
Dins lis endré qu'a tant treva ?
O mis iue, mi grands iue bevièire,
Dins soun mirau regardas bèn :
Mirau, mirau, fai-me la vèire,
Tu que l'as visto tant souvènt...
Ah ! voilà pourtant la chambrette
où vivait la jeune fille !
mais, maintenant, comment la retrouver,
dans les lieux qu'elle a tant hantés ?
O mes yeux, mes grands yeux buveurs,
dans son miroir regardez bien :
miroir, miroir ! montre-la-moi,
toi qui l'as vue si souvent...
LE VENTOUX
Ventour espetaclous,
nis d'aiglo e d'aubanèu,
Toun front nus, à l'adré, blanquejo sout la nèu;
A l'uba, la fourèst fai ta tèsto negrasso;
Li loup trèvon ti draio ounte l'ome s'alasso,...
Ventoux effrayant,
nid d'aigles bruns et d'aigles blancs,
ton front nu, au midi, est blanc sous la neige.
Au nord, la forêt te fait une noire chevelure !
les loups hantent tes sentiers
où l'homme s'essouffle...
LES ETOILES
Ma pauro amo la cresiéu morto !
Mai tu, mé toun sourire pur,
Amigo, m'as dubert la porto
Dóu bonur !
Sènso amour la vido es crudèlo,
La vido es uno longo niue :
Urous aquéu qu'a pèr estello
Dous bèus iue !...
Ma pauvre âme, je la croyais morte !
mais toi, avec ton sourire pur, amie,
tu m'as ouvert la porte du bonheur !
Sans amour la vie est cruelle,
la vie est une longue nuit :
heureux celui qui a pour étoiles deux beaux yeux !..
PRESENT AU PASSE - LAVANDE - BRODERIE - UN COEUR. COEUR DE LAVANDE § PRESENT AU PASSE - BRODERIE .
je viens franchement de passer un bon moment en lisant ces poésies. Lors
d'une dédicace j'ai rencontré l'auteur qui dirige le Fébrilige et qui a
écrit sur Frédéric Mistral. Une passion ! bonne journée.Annette