Il est donc décidé que le mari prendrait l'avion le jeudi, et sa femme le lendemain.
L'homme arrive comme prévu et après avoir loué la chambre d'hôtel, il se rend compte que dans la chambre, il y a un ordinateur avec connexion à Internet.
Il décide alors d'envoyer un courrier à sa femme. Mais il se trompe en écrivant l'adresse.
C'est ainsi qu'à Perpignan, une veuve qui vient de rentrer des funérailles de son mari mort d'une crise cardiaque reçoit le mail.
La veuve consulte sa boîte aux lettres électronique pour voir s'il n'y a pas de messages de la famille ou des amis. C'est ainsi qu'à la lecture du premier d'entre eux, elle s'évanouit. Son fils entre dans la chambre et trouve sa mère allongée sur le sol, sans connaissance, au pied de l'ordinateur.
Sur l'écran, on peut lire le message suivant:
A mon épouse bien-aimée, je suis bien arrivé.
Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles maintenant et de cette manière. Ici, ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages à ceux que tu aimes. Je viens d'arriver et j'ai vérifié que tout était prêt pour ton arrivée, demain vendredi.
J'ai hâte de te revoir.
J'espère que ton voyage se passera aussi bien que s'est passé le mien.
P.S. : Il n'est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements : il fait une chaleur d'enfer ici !


Poème reçu par mail ...
Au petit matin sous le ciel blanchâtre
Un charmant moineau fait le bellâtre
Sur ma fenêtre il se met en quatre
Pour me parler de cet hiver à abattre.
Il est le messager de quelques amis
Qui eux sur l’olivier attendent mon avis
Ils languissent tous la saison jolie
Afin de gazouiller et trouver un doux nid.
Alors le coursier téméraire s’adresse à moi
En me racontant lorsqu’il fait très froid
Comment sous un miséreux et frêle toit
Ses comparses et lui sont toujours en émoi.
Cependant étonnée je lui fais remarquer
Par ici ne manquent pas de petites forêts
Que les végétaux les accueillent volontiers
Avec leurs protectrices et belles ramées.
Mais le volatile presque la voix en pleurs
Laissant son air hardi me conte ses peurs
Et celles justifiées de ses frères et sœurs
Afin de trouver en vain un refuge douceur.
L’oiseau apeuré continue sa complainte
Les piafs dont il fait partie ont des craintes
Ils doivent user de toutes les feintes
Face aux prédateurs quand leur bec ils pointent.
Nous trouvons me dit-il qu’abris de misère
Car ces horribles ailés nous font la guerre
Des beaux arbres ils s’en font les propriétaires
Ne nous restent que les plus précaires.
Je regarde le ciel et lui exprime mes pensées
Le firmament est maintenant tout bleuté
En le rassurant que le printemps va arriver
Et leurs galères seront bientôt oubliées.
Gabrielle
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