
Le printemps
Dans les cieux que son orbe dore,
Le soleil monte radieux;
Sous ses rayons on voit éclore
Tout un monde mystérieux.
La nature s'éveille et chante
Et s'emplit de tendres soupirs;
Partout la feuille frémissante
S'ouvre aux caresses des zéphirs.
La rose se penche, vermeille,
Tout auprès du lis embaumé,
Et, sur le trèfle blanc, l'abeille,
Vient puiser son miel parfumé.
Près de la source qui murmure
Sur son lit de cailloux brunis,
On entend dans chaque ramure
Le doux gazouillement des nids.
C'est le printemps, c'est la jeunesse,
C'est le réveil de l'univers;
C'est la mystérieuse ivresse
Qui frémit sous les arbres verts :
Et, puisqu'ici bas tout s'enivre,
Les oiseaux, les feuilles, les fleurs,
Enfants, vous qui vous sentez vivre,
A l'allégresse ouvrez vos cœurs.
Napoléon Legendre

Un vieux rat rencontre une petite taupe.
Curieux, il lui demande :
- Que veux-tu faire plus tard, ma petite ?
- Taupe-modèle !


Pour l’anniversaire de son petit-fils de trois ans, un grand-père décide de passer quelques jours chez sa fille. Il arrive le premier soir sur le coup des 21 heures, embrasse sa fille, son gendre, et s’enquiert de la santé du petit.
– Tu sais, papa, répond sa fille, il vient juste de monter se coucher, tu peux aller le voir si tu veux.
Le grand-père monte dans la chambre du petit, ouvre la porte et voit le garçonnet derrière le lit, la tête baissée, les mains jointes appuyées sur la couverture.
Ne voulant pas le déranger durant la prière du soir, il s’agenouille de l’autre côté du lit et commence à prier.
– Dis pépé, qu’est-ce que tu fais ?
– La même chose que toi, mon petit
– Mais… y’a pas de pot de ton côté!!!
