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* Architecture catalane : 9 monuments de Barcelone à voir *
14/07/2016 17:01

Architecture catalane :
" 9 monuments de Barcelone à voir absolument "
Avec son mélange de bâtiments anciens, nouveaux et distinctifs, l'architecture de Barcelone émerveille.
Découvrez 9 constructions éblouissantes à voir dans la capitale catalane.

Gaudí est l'icône ultime de Barcelone et les constructions colorées du parc Güell sont parmi ses œuvres les plus ludiques
Entre mer et montagne, la capitale catalane est célèbre pour son architecture à la fois gothique et contemporaine. Voici les 9 monuments de Barcelone qui sont absolument incontournables, tous tirés de notre guide de voyage gratuit de Barcelone, momondo places, disponible en anglais sur iPhone.
Le Monestir de Pedralbes

L'architecture gothique du Monestir de Pedralbes
Une allée pavée mène au magnifique Monestir de Pedralbes, établi en 1326 par la reine Elisenda, pour servir de couvent aux clarisses issues de la noblesse. Le complexe, l’un des plus beaux exemples de design gothique catalan, est maintenant un musée, la petite communauté de clarisses religieuses ayant déménagé dans un bâtiment adjacent. Le couvent est organisé autour d’un cloître à trois étages. On y trouve également de nombreux arbres ainsi que des fontaines où piaillent les oiseaux. L’ancien réfectoire, les cellules de prière et d’autres pièces sont maintenant remplies d’objets retraçant l’histoire du couvent. Parmi eux se trouve la sépulture en marbre pâle de la reine Elisenda, située dans la belle église du couvent.
Où: Baixada del Monestir 9
Arrêt le plus proche: Reina Elisenda
Le Gran Teatre del Liceu

Grandiose et somptueux: le plafond doré de l’auditorium du Gran Teatre del Liceu
L’opéra de Barcelone a été témoin d’événements de la vie réelle presque aussi dramatiques que les pièces qui se jouent sur sa scène depuis des années. Construit à la fin du 19ème siècle, l’histoire du Gran Teatre est tumultueuse. Il brûla par deux fois, le deuxième incendie ravageant l’intégralité du bâtiment en 1994. Le Liceu fût reconstruit, bien plus grand qu’avant, et du marbre et du velours rouge et doré ont été ajoutés. Les billets pour les spectacles sont assez élevés niveau tarif, mais vous pouvez opter pour une visite du bâtiment afin d’avoir un aperçu de sa splendeur.
Où: La Rambla 51-59
Arrêt le plus proche: Liceu
Les Casa Batlló et Casa Amatller

Côte à côte, la Casa Amatller et la Casa Batlló semblent sortir d’un conte de fées.
L’une des rues de l’Eixample contient deux magnifiques demeures de l’époque moderniste: la Casa Amatller et la Casa Batlló. La Casa Amatller, avec sa toiture échelonnée rehaussée de carreaux de céramique, a été conçue par Josep Puig i Cadafalch pour le chocolatier Antoni Amatller à la fin du 19ème siècle. Puig i Cadafalch a transformé cet ancien manoir plutôt banal en un château de conte de fées, organisé autour d’une cour gothique. Regardez attentivement les créatures sur la façade: peut-être pourrez-vous apercevoir le rat avec son appareil photo, ou le singe qui broie les fèves de cacao. Les fans de Gaudí se régaleront à la Casa Batlló avec ses plafonds en spirale, ses cheminées tourbillonnantes et ses balcons délicats en fer forgé. Gaudí détestait les lignes droites, et vous n’en trouverez pas une seule dans ce bâtiment. Construit en 1906, on dit que la façade représente l’histoire de Saint Jordi luttant contre un dragon. Les piliers étranges soutenant les balcons évoquent les os des proies du dragon, et le toit ondulé représente son dos écailleux, tandis que la croix bulbeuse qui dépasse du sommet de l’édifice symbolise la lance de Saint Jordi.
Où: Passeig de Gràcia 41-43
Arrêt le plus proche: Passeig de Gràcia
Le Park Güell

Le Park Güell, un parc public féérique
Inspiré par les cités-jardins anglaises du 19ème siècle, une grande partie de la colline d’El Carmel fût choisie pour accueillir le Park Güell, et c’est l’architecte Antoni Gaudí qui a été invité à en construire les espaces communs. Deux de ses maisonnettes féeriques habillent l’entrée principale. Un escalier brillamment carrelé encadre la fontaine en forme de salamandre et mène à la salle hypostyle où se trouvent une centaine de colonnes doriques. La place principale, avec ses bâtiments, ses fontaines et ses bancs recouvert de trencadis, offre une vue spectaculaire sur la ville et la mer. Le parc a souffert suite à un trop grand nombre de visiteurs et un droit d’entrée a été récemment mis en place. Ceci ne concerne que la zone où l’on trouve les œuvres de Gaudí, le reste du parc pouvant être visité librement.
Où: Carrer d’Olot
Arrêt le plus proche: Vallcarca
Les Bâtiments de la Plaça Saint Just

La Fontaine Fivaller est l’une des fontaines médiévales les plus anciennes de Barcelone
La Plaça Sant Just est une jolie place nichée au beau milieu d’un dédale de rues et de bâtiments renommés du quartier gothique. On y trouve par exemple les palais du Moxó et celui de Requesens ainsi que Sants Just i Pastor, une église du 14ème siècle. Entrez-y pour voir les fonts baptismaux byzantins et en sortant, admirez le style gothique de la fontaine Fivaller, avec ses trois visages médiévaux. Les palais offrent des visites guidées et l’église est ouverte en semaine de 11h00 à 14h00.
Où: Plaça Sant Just
Arrêt le plus proche: Jaume I
La Pedrera – Casa Milà

Autrefois vivement critiquée, La Pedrera symbolise le style de Gaudi avec ses formes ondulées
Ébloui par le travail d’Antoni Gaudí avec la Casa Batlló, Pere Milà, un riche entrepreneur, chargea l’architecte de créer un nouvel ensemble d’appartements sur le Passeig de Gràcia. Les ondulations crémeuses de la Casa Milà ne ressemblaient à rien qu’on n’ait pu voir auparavant – et pour beaucoup, dans le mauvais sens du terme. Elle fût hautement critiquée et surnommée “La Pedrera”, c’est-à-dire la carrière de pierre. Le nom est resté, mais un siècle plus tard, le bâtiment est considéré comme un chef-d’œuvre. Possédée à présent par une banque locale, La Pedrera contient des espaces d’exposition, une salle de concert et un fascinant appartement modèle, El Pis de la Pedrera, restauré dans le look qu’il avait en 1911. La pièce Espai Gaudí située dans les combles donne un aperçu de la vie et des œuvres de Gaudí et donne accès à la terrasse sur le toit ondulé.
Où: Carrer de Provença 261-265
Arrêt le plus proche: Diagonal
La Sagrada Família

Chef d’œuvre inachevé de Gaudí, la Sagrada Familia surplombe Barcelone
L’immense Temple Expiatori de la Sagrada Família, qui domine les toits de la ville, est le chef-d’œuvre ultime de Gaudí, bien qu’il divise l’opinion depuis sa création il y a plus d’un siècle. Le jeune Gaudí a rejoint le projet en 1883 et celui-ci est alors rapidement devenu une obsession pour lui. Après 1914, il travaille sur ce projet uniquement et passe ses dernières années à vivre dans une cabane sur le site de construction. Au moment de sa mort en 1926, seule la façade de la Nativité était achevée. Le travail a continué et huit des 18 tours prévues ont été finalement construites. Bien que l’édifice ne devrait pas être terminé avant 2026, soit un siècle après la mort de Gaudí, l’achèvement de la nef centrale a permis à l’église d’être consacrée par le pape Benoît XVI à la fin 2010.
Où: Carrer de Mallorca 401
Arrêt le plus proche: Sagrada Família
La Catedral Basílica Metropolitana de Barcelona

La cathédrale de Barcelone est un excellent exemple de l’architecture gothique catalane.
L’impressionnante cathédrale de Barcelone est le point d’intérêt principal du Barri Gotic. Elle est située sur une vaste place où trônait autrefois un temple romain, et ses flèches s’élancent fièrement au-dessus du paysage urbain. Construite entre les 13ème et 15ème siècles, la cathédrale de style gothique a trois nefs, 29 chapelles latérales, des stalles finement sculptés et recèle de nombreux trésors, comme le beau tombeau d’albâtre de Santa Eulalia, la sainte patronne de la ville qui serait morte torturée dans les environs de Baixada de Santa Eulalia. Le cloître est certainement l’endroit qui attire le plus de visiteurs, s’agissant d’un charmant refuge rempli de palmiers, et habité par un troupeau de 13 oies en hommage à la sainte. Bon à savoir: L’entrée de la cathédrale est gratuite le matin ou en début de soirée.
Où: Pla de la Seu 3
Arrêt le plus proche: Jaume I
La Torre Agbar

La Torre Agbar domine l’horizon de Barcelone, particulièrement à la tombée de la nuit © jikatu
La Torre Agbar, conçue par l’architecte français Jean Nouvel et achevée en 2005, est une mince construction conique qui est devenue un symbole de la ville contemporaine. Elle s’élève à 142 mètres de haut, ce qui en fait le troisième plus grand bâtiment de Barcelone. La tour a été construite pour accueillir le siège de la compagnie municipale des eaux et Nouvel l’a pour cela comparée au jaillissement d’un geyser. Fin 2013, il a été annoncé qu’un groupe hôtelier avait acheté le bâtiment, ce qui signifie que l’intérieur sera accessible dans un avenir proche. Pendant la journée, sa façade colorée rappelle les carreaux de trencadis utilisés par Gaudí et les Modernistas, mais la nuit, des nuances de rouge, bleu et pourpre ondulent à l’extérieur grâce à plus de 4500 led incorporées dans la façade de la tour.
Où: Avinguda Diagonal 211
Arrêt le plus proche: Glòries
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SITE: MOMONDO &Lien :
https://www.momondo.fr


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* La montagne / France & Divers lieux / 2 § Bonne journée *
09/07/2016 10:59


AGREABLE JOURNEE ; ET, BONNE FIN DE SEMAINE.

Le Lac Léman (Haute-Savoie / Suisse)
C’est le plus grand des lacs alpins, avec 582 km², qui s’étend à cheval sur la Suisse et la France. Alimenté et drainé par le Rhône, à 372 mètres d’altitude, il affiche une profondeur maximale de 310 mètres, et le renouvellement de ses eaux se fait en onze ans en moyenne. Comme les lacs d’Annecy et du Bourget, il s’est formé à la suite du retrait du glacier du Rhône après la dernière période glaciaire, il y a près de 15 000 ans. Une autre explication, plus poétique, prétend que le lac serait né des pleurs d’un ange, après que Dieu lui ait demandé de quitter les Alpes du Nord. Si la navigation y est parfois difficile à cause de violentes tempêtes – qui forment des vagues allant jusqu’à 2,50 mètres – le lac Léman compte toutefois quelque 150 pêcheurs professionnels, attirés par la perche, la féra, la truite et l’omble chevalier.

© Yvoire et le Lac Léman par Patrick Nouhailler,Licence CC,Flickr
Le Mont-Blanc (Haute-Savoie)
Point culminant de la chaîne des Alpes (mesuré à 4810,50 mètres d’altitude), le mont Blanc n’a pas de tout temps joui du même pouvoir d’attraction qu’aujourd’hui. Jusqu’au 18ème siècle, il était même appelé « la montagne maudite », à cause des « démons des glaces » qui, selon la légende, auraient envahi les alpages. Il aura fallu attendre les 8 et 9 août 1786 pour que Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard réalisent la première ascension du toit de l’Europe. Les ascensions successives – et les accidents qui découlèrent de certaines d’entre elles – ont conduit à la créationde la Compagnie des Guides de Chamonix en 1823 et à celle du PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne) en octobre 1958. On estime que 25 à 30 000 personnes se lancent chaque année à l’assaut du mont Blanc, dont 2 à 3000 qui réussissent à atteindre le sommet.

© Le Mont Blanc depuis le Lac Blanc par Norbert Rupp, Licence CC, Flickr
La ville-citadelle de Mont-Dauphin (Hautes-Alpes)
C’est sans doute l’aménagement urbain le plus ambitieux imaginé par Vauban, célèbre militaire et stratège français, à qui on doit aussi la transformation de Briançon en l’une des plus belles place forte des Alpes. Constatant la faiblesse de la frontière alpine au moment des tentatives de pénétration du duc de Savoie, Louis XIV demande à Vauban d’étudier son renforcement. Dès 1692, Vauban avait proposé de fortifier cette acropole au confluent du Guil et de la Durance, située en contrebas de Guillestre. En 1700, il demande d’étendre l’enceinte et même de créer une lunette avancée de l’autre côté de la gorge du Guil. Cette ville baptisée « Mont-Dauphin » ne se peuplera jamais et malgré la construction de casernes, poudrière, pavillon et autres églises, le projet demeurera inachevé.

© Citadelle de Mont Dauphin par thierry llansades, Licence CC, Flickr
Le col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées)
Plus haut col routier des Pyrénées (2115 mètres d’altitude), le col du Tourmalet fut parcouru de tout temps par les bergers, les pèlerins ou les colporteurs, avant l’inauguration d’une « route thermale » en 1864, dont les travaux avaient été financés par Napoléon III. À l’instar du col du Galibier pour les Alpes, ce « mauvais détour » (la signification du mot « Tourmalet ») a été rendu célèbre par le passage du Tour de France cycliste. Il s’agit même du col le plus escaladé par le peloton de la Grande Boucle, avec 77 passages. Situé au pied du pic du Midi de Bigorre (2877 mètres), il est en hiver le point de jonction entre les stations de ski de la Mongie et de Barèges, et a d’ailleurs donné son nom au « Grand Tourmalet », plus grand domaine skiable des Pyrénées Françaises.

© Col du Tourmalet par Soumei Baba, Licence CC,Flickr
La Vallée des Merveilles (Alpes-Maritimes)
Dominée par le mont Bégo (2873 mètres d’altitude), cette vallée située dans le parc national du Mercantour est mondialement connue pour son ensemble de gravures rupestres. Il s’agit du plus vaste de ce type en Europe occidentale, avec pas moins de 100 000. Remontant à l’âge du Bronze ancien (entre 1800 et 1500 avant JC), elles représentent des formes géométriques assez simples (quadrillages), des dessins représentatifs d’animaux ou de chefs de tribus. Les principales gravures, pour éviter leur dégradation, ont été remplacées par des moulages et transportées à Tende, au Musée des Merveilles.

La Meije (Hautes-Alpes)
Ce sommet du massif des Ecrins (3982 mètres d’altitude), qui domine le village de la Grave, est l’un des hauts lieux de l’alpinisme. La conquête de son « Grand Pic » a fait l’objet d’une compétition acharnée, remportée en 1877 par une cordée improbable constituée d’un guide déjà âgé (Pierre Gaspard) et du jeune baron Emmanuel Boileau de Castelnau. Elle est aussi très prisée des skieurs : elle a donné son nom aux «Vallons de la Meije », le plus prestigieux domaine skiable hors-piste de France. Pour l’anecdote, sachez qu’elle faillit être décapitée – au sens propre du terme - en 1933, parce qu’un certain docteur Prompt projetait d’y aménager un hôtel pour malades de la tuberculose pulmonaire et un observatoire astronomique. Or le sommet était trop effilé pour accueillir la gare du téléphérique qui aurait amené malades et scientifiques au sommet !

© La Meije par Eusebius@Commons, Licence CC, Flickr

http://lahaut.france-montagnes.com

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* La montagne/France & Divers lieux / 1 § Bon samedi - biz.*
09/07/2016 10:49

BONJOUR,
& Belle journée &

Rendus célèbres par le Tour de France ou tout simplement pour le panorama à couper le souffle qu’ils offrent, plongez dans la grande histoire de la montagne française.
Le col du Galibier (Savoie / Hautes-Alpes)
Le col du Galibier (2645 mètres), à la frontière entre les départements des Hautes-Alpes et la Savoie, doit d’abord son aura au Tour de France. La plus grande course cycliste du monde a gravi 59 fois ce col, dont une arrivée inédite à son sommet en 2011, la plus haute de l’histoire de l’épreuve. Avant de devenir un sommet mythique de la Grande Boucle (à partir de 1911), et même avant la construction de la première route carrossable (en 1879), le col du Galibier était d’abord un point de passage entre le Dauphiné (La France) et le royaume de Piémont-Sardaigne pour tous ceux – contrebandiers, proscrits ou délinquants – qui fuyaient la justice française.
© Route du Galibier– Aurélien Antoine

Le plateau des Glières (Haute-Savoie)
Plateau calcaire situé au centre du massif des Bornes, les Glières, dont l’altitude moyenne est de 1450 mètres, est d’abord un haut lieu de la Résistance. Une école de cadre fut installée à Manigod, au pied du plateau, afin de former les maquisards. En 1944, le site des Glières fut choisi pour des parachutages d’armes en provenance d’Angleterre, du 14 février au 10 mars. Deux jours plus tard, le maquis fut détruit par les Allemands, avec des pertes considérables : 150 morts sur 465 maquisards. Mais ce sacrifice héroïque a largement contribué à la légende de la Résistance.
© Monument des Glières par Fred Virone, licence CC, Flickr

Le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Salette (Isère)
Perché à 1770 mètres d’altitude, au-dessus de Corps, ce sanctuaire est l’un des lieux de pèlerinage les plus importants en Europe. Le 19 septembre 1846, douze ans avant les apparitions de Lourdes, une « belle dame » apparaît à deux jeunes bergers, Maximin Giraud et Mélanie Mathieu-Calvat, âgés de 14 et 12 ans. Elle leur annonce afflictions et famines si la prière et la piété sont négligées, avant de disparaître dans un halo de lumière. Deux jours plus tard, Mélanie revient et s’aperçoit que la source, constamment tarie en été, donne de l’eau. Dès lors, les pèlerins affluents et des malades sont soignés près de la source. Une basilique est édifiée de 1852 à 1865, et une communauté de prêtres chargée de s’occuper des pèlerins est fondée.

Le cirque de Gavarnie (Hautes-Pyrénées)
Une muraille de 1700 mètres de hauteur sur 14 kilomètres de circonférence. Voilà comment se présente l’imposant Cirque de Gavarnie, inscrit depuis 1997 au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Il entra dans la légende lorsque Victor Hugo, dans son célèbre poème « Dieu », le qualifia « d’objet impossible et extraordinaire », de « colosseum de la nature ». Il abrite notamment la plus grande cascade d’Europe (413 mètres de haut) et la fameuse Brèche de Roland, une impressionnante trouée naturelle de 100 mètres de haut sur 40 mètres de large s’ouvrant dans les falaises situées au-dessus du Cirque de Gavarnie.

© Gavarnie par Benh LIEU SONG, licence CC, Flickr
Le Mont Aiguille (Isère)
Dent avancée de la falaise orientale du Vercors, entouré de falaises abruptes de 350 mètres de haut, le Mont-Aiguille (2086 mètres d’altitude) est considéré comme l’une des Sept Merveilles du Dauphiné.
Sous l’ancien Régime, il jouit d’une popularité supérieure à celle des géants des Alpes. En novembre 1490, le roi de France Charles VIII va même ordonner à Antoine de Ville, seigneur de Dompjulien et spécialiste de l’ascension des places fortes, de se hisser à son sommet. Ce qu’il fera en juin 1492, en compagnie de sept autres personnes, à l’aide d’échelles, de cordes et de grappins. Cet événement est considéré comme l’acte de naissance de l’alpinisme.

© Couleur du soir sur le mont aiguille par Tohtouf, Licence CC, Flickr
Le Puy-de-Dôme (Puy-de-Dôme)
Ce volcan de la chaîne des Puys, dans le Massif Central, a donné son nom à au département. En sommeil depuis 12 000 ans, le Puy-de-Dôme a reçu le label Grands Sites de France en 2008. C’est en son sommet qu’Emile Alluard a inauguré, le 22 juillet 1876, le premier laboratoire permanent de météorologie de montagne en France. Il a aussi été rendu célèbre par l’installation d’un pylône TDF (relais télévision) en 1956, sans oublier que ses pentes ont accueilli à plusieurs reprises le Tour de France cycliste, entre 1952 et 1988, avec notamment un mémorable mano à mano entre Anquetil et Poulidor en 1964. A partir de juin 2012, on y accèdera uniquement à l’aide d’un train à crémaillère, empruntant le tracé de la route actuelle.

© Le Puy de Dome par marie raym5, Licence CC,Flickr
L’Aiguille du Midi (Haute-Savoie)
Sommet le plus visible depuis la ville de Chamonix – davantage que le mont Blanc – l’Aiguille du Midi (3842 mètres d’altitude) a été gravie pour la première fois en 1818, mais son point culminant ne fut atteint qu’en 1856. C’est toutefois l’inauguration, en 1955, du téléphérique qui part de Chamonix pour remonter directement sa face nord, qui a fait entrer l’Aiguille du Midi dans la légende. Quatre ans de travaux auront été nécessaires pour achever ce téléphérique dont la gare d’arrivée est la troisième plus haute du monde. Chaque année, 540 000 personnes, qu’ils soient skieurs (venus descendre la célèbre Vallée Blanche), alpinistes ou simples piétons, se pressent à son sommet, pour admirer l’un des plus beaux panoramas des Alpes.

© L’Aiguille du Midi par Tom Fahy, Licence CC,Flickr
Les forts de l’Esseillon (Savoie)
Au nombre de cinq – Marie-Thèrèse, Marie-Christine, Victor-Emmanuel, Charles-Albert, Charles-Félix – ces forts ont été érigés sur un verrou glaciaire, légèrement en amont de Modane, dans la vallée de la Maurienne. Leur construction s’est étalée entre 1818 et 1833, selon les principes de Marc-René de Montalembert, à savoir que ces forts se protègent les uns les autres. C’est le chancelier d’Autriche Metternich, en 1815, qui fut à l’origine de leur érection : ils avaient pour but de barrer l’accès au col du Mont-Cenis, en empêchant le passage des armées françaises. Ils devinrent inutiles en 1860 lors du rattachement de la Savoie à la France et furent abandonnés en 1945, avant que d’amples travaux de restauration soient entrepris en 1970.

Le Ballon d’Alsace (Vosges)
Ce sommet de l’extrémité sud du massif des Vosges (1247 mètres d’altitude), classé Grand Site National, offre un panorama grandiose sur la Forêt Noire à l’Est, la chaîne des Alpes Bernoises au sud jusqu’en direction du mont Blanc que l’on aperçoit par temps clair, et sur les crêtes des Vosges au Nord. Réputé pour la qualité de son air, il abrite une faune assez riche (chamois, faucon pèlerin, cassenoix moucheté, grand corbeau, lynx…) au milieu d’une flore variée (gentiane jaune et myrtille). Il est parcouru par de nombreux itinéraires de randonnée (dont les GR 5, GR 7 et GR 59). C’est aussi un site prisé des vététistes, des parapentistes et des skieurs (alpins et de fond) en hiver.

© Route du Ballon d’Alsace par Manu 2 Tcg, Licence CC, Flickr
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Sur un prochain article, je "poste", d'autres images et docs, concernant la montagne / Suite et fin du présent Article.
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http://lahaut.france-montagnes.com/sites/default/files/logo-lahaut_0.png
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Bonne fin de semaine.


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