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VIP-Blog de marie-andree
  • 204 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 01/02/2008 17:52
    Modifié : 25/04/2020 21:27

    Fille (60 ans)
    Origine : marie-andree
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    Hello, L'ORTF, créée,le 27 Juin 1964 § Historique,Images/Photos d'Epoque & Souvenirs - ... A suivre !. .../ Agréable dimanche & biz - Amitiés .

    20/01/2013 15:50

    Hello, L'ORTF, créée,le 27 Juin 1964 § Historique,Images/Photos d'Epoque & Souvenirs - ... A suivre !. .../ Agréable dimanche & biz - Amitiés .


      LA MIRE.  

    On passait des plombes à la r'garder comme les bateaux de Jonaz mais ça bougeait moins et ça foutait pas l'mal de mer. Et puis y'avait les histoires sans paroles et ça c'était vraiment balaize, le burlesque à l'état brute, la tarte à la crème façon tatin victime de la production de masse et des stakhanovistes du gag.

    Résumé :

    Le reportage brosse un panorama historique rapide de l'histoire de la radio

    et de la télévision en France, mettant en avant les grandes innovations techniques

    et les étapes qui jalonnent les liens entre l'Etat et l'audiovisuel.

    Durée : 6 min 26 sec

    Date de diffusion : 1974-07-28

    Type de média : Video -

    Journal télévisé

    Collection : Journal télévisé de 20 H

    Diffuseur : ORTF, 1ère chaîne

    ''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''

    Personnalités : Alain Fernbach, Jean Guignebert, Claude Bourdet, Wladimir Porché,

    Pierre Sabbagh, Albert Olivier, Jacques Bernard Dupont, Jean-Jacques (de) Bresson,

    Arthur Conte, Marceau Long, Christian Chavanon, Gabriel Delaunay, Raymond Janot,

    Robert Bordaz, Alain Peyreffitte, Valéry Giscard d'Estaing

    Lieux : Europe > France

    Thèmes : Culture > Vie culturelle > Pratique culturelle Culture > Média > Télévision

    L'ORTF (Office de radio-télévision françaises),

    créé le 27 juin 1964,

    ne dure que dix ans.

    Pourtant il symbolise le grand service public unifié du temps du monopole

    de l'Etat sur la radio et la télévision -

    comme la RAI en Italie ou la BBC au Royaume-Uni.

    Le ministre de l'Information, Alain Peyrefitte, fonde un Office public pour

    souligner l'autonomie de l'établissement dont le Conseil d'administration

    et le Directeur général sont nommés par le gouvernement.

    La question du statut de l'ORTF fait toujours l'objet de vifs débats et désaccords.

    La droite l'estime trop communisante, la gauche réclame un statut plus libéral.

    Les tensions sont nombreuses et constantes. Alain Peyrefitte installe

    un service minimal en cas de grève dès 1964.

    Mai 1968 révèle la puissance de l'intersyndicale des professionnels de l'audiovisuel au centre de la révolte et laisse aux politiques un goût amer :

    l'ORTF semble ingouvernable.

    Les dossiers chauds sur la publicité et l'information concentrent l'attention

    à la fin des années 1960 :

    le 1er octobre 1968, la 1ère chaine diffuse deux minutes de publicité

    par jour.

    En janvier 1970, la Direction unique de la télévision est supprimée.

    L'ORTF est réorganisé en six établissements décentralisés avec un

    établissement central qui maîtrise la diffusion et permet la cohérence

    de l'ensemble.

    Les syndicats et l'opposition se soulèvent contre cet éclatement

    qui risque de déboucher selon eux sur la privatisation.

    L'accession des libéraux au pouvoir renforce l'inquiétude,

    et une grève des techniciens éclate en mai 1974.

    Le conflit social dure plusieurs semaines :

    certains syndicats craignent que cette grève n'accroisse le discrédit

    de l'ORTF dans l'opinion et ne pousse vers la privatisation.

    Le 7 août 1974, Giscard d'Estaing fait éclater l'ORTF pour affaiblir

    les syndicats, et mettre les chaînes en concurrence

    les unes avec les autres.

    Les effectifs de l'ORTF sont fortement réduits

    (3000 emplois, 250 journalistes en moins).

    Le plan d'éclatement proposé provoque la surprise générale :

    le monopole public est maintenu, mais les unités indépendantes et

    en concurrence ne sont plus coordonnées par une instance publique.

    A partir de la disparition de l'ORTF, la libre expression des courants d'opinion

    se développe et l'obligation d'émissions régulières sur les différentes tendances

    est inscrite dans les cahiers des charges des chaînes même si la censure

    et l'autocensure demeurent.

    La mise en concurrence des chaînes renforce une tendance déjà perceptible

    au début des années 70, l'uniformisation et la banalisation des programmes.

    Durant tout le reportage, l'accent est mis sur les progrès techniques à travers

    des documents d'archives - gravures représentant le télégraphe, liaisons sans fils

    avec la tour Eiffel, caméras 16 mm, stations et tours de radios,

    salles de montage, récepteurs et postes de radios, arrivée des nouvelles chaînes

    en couleur...

    Le choix de la musique qui accompagne le commentaire n'est pas neutre :

    une musique mélancolique appuie ainsi la visualisation à l'écran de la phrase "

    et puis ce fut l'ORTF".

    La mise en avant de personnalités marquantes de l'histoire de la télévision

    frappe aussi : les fondateurs sont mis en valeur, comme Pierre Sabbagh,

    certains animateurs comme Albert Olivier.

    On assiste à une héroïsation des premiers reportages :

    scène avec des caméramen et journalistes qui s'engouffrent dans une voiture,

    dévoués à l'information télévisuelle. Les journalistes sont valorisés,

    puis les responsables de l'ORTF sont énumérés avec leurs photographies

    en illustrations.

    Cette mise en perspective témoigne du besoin de la télévision de créer

    son histoire interne tout en s'ancrant dans l'histoire nationale :

    avec ses mythes, ses figures, ses légendes.

    La constitution d'une mémoire de la télévision participe aussi

    de son aura populaire.

    L'histoire de la télévision est présentée comme une suite

    de grands succès, le rappel des chiffres à l'appui.

    La mise en image est d'ailleurs élaborée :

    les chiffres apparaissent dans des écrans de télévisions,

    véritable mise en abîme !

    Les dix millions de récepteurs sont dépassés en 1969.

    Pour illustrer la diversité des réalisateurs et des feuilletons,

    seule une série de photos est sélectionnée.

    Enfin, l'impact de la radio et de la télévision dans la "culture jeune"

    des années 1970 est symbolisée à travers des plans dans la rue

    où des jeunes écoutent la radio. La télévision et la radio envahissent

    l'espace public, celui de la rue.

    La fin du reportage se concentre sur l'innovation technique en présageant

    des procédés électroniques visionnaires et sur l'importance du service public.

    Il s'agit d'un reportage de la 1ère chaine, la plus ancienne des chaînes,

     

     

    Jacqueline Joubert § Ex-speakrine, chaine - 1ère chaine. / Photo ci-dessous.

    *********************************************************

      Quelques photos / Images d'Epoque .

     

       Et des souvenirs  !.

    ''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''

         AGREABLE  APRES-MIDI .  /  AMITIES .    

      

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    Coucou, La Galette des Rois,La Brioche/Couronne § Origines et traditions/Evolution./ Images § A Plus.- biz & .

    18/01/2013 10:11

    Coucou, La Galette des Rois,La Brioche/Couronne § Origines et traditions/Evolution./ Images § A Plus.- biz & .


    ORIGINE DE LA GALETTE  DES ROIS

     ET DE LA COURONNE / BRIOCHE.

    La tradition veut qu’elle soit l’occasion de « tirer les rois » à l’Épiphanie :

    &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

    *****************************************************************

    une fève est cachée dans la galette et la personne qui obtient cette fève

    devient le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie.

    Dans le circuit commercial, dans la seconde moitié du XXe siècle, les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier doré à usage unique. Plus traditionnellement chaque famille réalise et conserve une ou plusieurs couronnes artisanales.

    ****************

    Il est dit que le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette, cependant, aucune source fiable ne permet d'affirmer ou d'infirmer formellement cette tradition. C’est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts.

    *****************

    Les gâteaux à fève n’étaient pas réservés exclusivement au jour des Rois. On en faisait lorsqu’on voulait donner aux repas une gaieté bruyante. Un poète du XIIIe siècle, racontant une partie de plaisir qu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait une généreuse hospitalité, parle d’un gâteau à fève pétri par la châtelaine : « Si nous fit un gastel à fève ».

    ****************************

    Les femmes récemment accouchées offraient,

    à leurs relevailles, un gâteau

    de cette espèce.

    ***************

    Dans sa Vie privée des Français, Legrand d’Aussy écrit, que, dès 1311, il est question de gâteaux feuilletés dans une charte de Robert II de Fouilloy, évêque d’Amiens. Souvent même, on payait les redevances seigneuriales avec un gâteau de ce genre.

    ***************

    Ainsi, tous les ans, à Fontainebleau, le 1er mai, les officiers de la forêt s’assemblaient à un endroit appelé « la table du roi », et là, tous les officiers ou vassaux qui pouvaient prendre du bois dans la forêt et y faire paître leurs troupeaux, venaient rendre hommage et payer leurs redevances. Les nouveaux mariés de l’année, les habitants de certains quartiers de la ville et ceux d’une paroisse entière ne devaient tous qu’un gâteau.

    ********************

    De même, lorsque le roi faisait son entrée dans leur ville, les bourgeois d’Amiens étaient tenus de lui présenter un gâteau. Origine Un gâteau des Rois aux fruits confits. Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne.

    ********************

    Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre).

    *******************

    Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci.

    ********************

    Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de « tirer les rois »). Tacite écrit que, dans les fêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer au sort la royauté

    ************************

    Étienne Pasquier a décrit dans ses Recherches de la France4 les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maitre interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître).

    **********************

    Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

    *********************

    C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous.

    On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels. Histoire La Fête des Rois, de Jacob Jordaens, v. 1640-45 (Kunsthistorisches Museum, Vienne).

    ******************

    Jadis, l’usage voulait que l’on partage la galette en autant de parts

    que de convives, plus une.

    Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge »

    ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait

    au logis.

    ***************************

    Au Moyen Âge, les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on s’amusait pendant le repas. L’auteur de la vie du duc Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle était la piété de ce prince, remarque que, le jour des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvât en toute la ville. Il le revêtait d’habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir.

    ******************

    Le lendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc, puis venait son maitre d’hôtel qui faisait la quête pour le pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait communément quarante livres et tous les chevaliers de la cour chacun un franc, et les écuyers chacun un demi-franc. La somme montait à près de cent francs que l’on donnait au père et à la mère pour que leur enfant fût élevé à l’école.

    ********************

    Le royaume de France se partageait alors en langue d'oc où l’on fabriquait toujours un gâteau des rois (la recette de la pâte variant suivant les régions : flamusse de Bresse, patissous du Périgord, coque des rois ariégeoise, Royaume des cévennes, garfou du Béarn, goumeau de Franche Comté, etc.) et langue d'oïl où l’on préparait dès le XVe siècle un dessert de pâte sablée fourré de crème d’amandes qui devient plus tard une pâte levée à la levure de bière nommée gorenflot.

    ********************

    On tirait le gâteau des Rois même à la table de Louis XIV. Dans ses Mémoires, Françoise de Motteville écrit, à l’année 1648, que : « Ce soir, la reine nous fit l’honneur de nous faire apporter un gâteau à Mme de Brégy, à ma sœur et à moi ; nous le séparâmes avec elle. Nous bûmes à sa santé avec de l’hippocras qu’elle nous fit apporter. » Un autre passage des mêmes Mémoires atteste que, suivant un usage qui s’observe encore dans quelques provinces, on réservait pour la Vierge une part qu’on distribuait ensuite aux pauvres. « Pour divertir le roi, écrit Françoise de Motteville à l’année 1649, la reine voulut séparer un gâteau et nous fit l’honneur de nous y faire prendre part avec le roi et elle. Nous la fîmes la reine de la fève, parce que la fève s’était trouvée dans la part de la Vierge.

    *******************

    Elle commanda qu’on nous apportât une bouteille d’hippocras, dont nous bûmes devant elle, et nous la forçâmes d’en boire un peu. Nous voulûmes satisfaire aux extravagantes folies de ce jour, et nous criâmes : La reine boit ! »

    *******************

    Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fève devenaient reines de France d’un jour et pouvaient demander au roi un vœu dit « grâces et gentillesses » mais « le Roi Soleil » abolit cette coutume. Louis XIV conserva toujours l’usage du gâteau des Rois, même à une époque où sa cour était soumise à une rigoureuse étiquette.

    *******************

    Le Mercure galant de janvier 1684 décrit la salle comme ayant cinq tables : une pour les princes et seigneurs, et quatre pour les dames. La première table était tenue par le roi, la seconde par le dauphin. On tira la fève à toutes les cinq.

    *****************

    Le grand écuyer fut roi à la table des hommes;

    aux quatre tables des femmes, la reine fut une femme.

    ********************

    Alors le roi et la reine se choisirent des ministres, chacun dans leur petit royaume, et nommèrent des ambassadrices ou ambassadeurs pour aller féliciter les puissances voisines et leur proposer des alliances et des traités. Louis XIV accompagna l’ambassadrice députée par la reine. Il porta la parole pour elle, et, après un compliment gracieux au grand écuyer, il lui demanda sa protection que celui-ci lui promit, en ajoutant que, s’il n’avait point une fortune faite, il méritait qu’on la lui fit.

    ******************

    La députation se rendit ensuite aux autres tables, et successivement les députés de celles-ci vinrent de même à celle de Sa Majesté. Quelques-uns même d’entre eux, hommes et femmes, mirent dans leurs discours et dans leurs propositions d’alliance tant de finesse et d’esprit, des allusions si heureuses, des plaisanteries si adroites, que ce fut pour l’assemblée un véritable divertissement.

    ********************

    En un mot, le roi s’en amusa tellement, qu’il voulut le recommencer encore la semaine suivante. Cette fois-ci, ce fut à lui qu’échut la fève du gâteau de sa table, et par lui en conséquence que commencèrent les compliments de félicitation.

    *******************

    Une princesse, une de ses filles naturelles, connue dans l’histoire de ce temps-là par quelques étourderies, ayant envoyé lui demander sa protection pour tous les évènements fâcheux qui pourraient lui arriver pendant sa vie. « Je la lui promets, répondit-il, pourvu qu’elle ne se les attire pas. » Cette réponse fit dire à un courtisan que ce roi-là ne parlait pas en roi de la fève.

    ******************

    À la table des hommes, on fit un personnage de carnaval qu’on promena par la salle en chantant une chanson burlesque. La galette proprement dite (pâte feuilletée plus crème frangipane) apparut au XVIIe siècle, Anne d’Autriche et son jeune fils Louis XIV en partagèrent une la veille de l’Épiphanie de 1650. Une galette des Rois entamée.

    *********************

    En 1711, le Parlement délibéra, à cause de la famine, de le proscrire afin que la farine, trop rare, soit uniquement employée à faire du pain. Au commencement du XVIIIe siècle, les boulangers envoyaient ordinairement un gâteau des Rois à leurs pratiques. Les pâtissiers réclamèrent contre cet usage et intentèrent même un procès aux boulangers comme usurpant leurs droits.

    *********************

    Sur leur requête, le parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrêts qui interdisaient aux boulangers de faire et de donner, à l’avenir, aucune espèce de pâtisserie, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des œufs. La défense n’eut d’effet que pour Paris et l’usage prohibé continua d’exister dans la plupart des provinces.

    *********************

    Quand vint la Révolution, le nom même de « gâteau des Rois » fut un danger et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta sans succès d’obtenir l’interdiction du gâteau des Rois (son nom fut même un temps remplacé par la galette de l’égalité), mais la galette triompha du tribun.

    *********************

    Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en « jour des sans-culottes », le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée car il reparut bientôt sur toutes les tables familiales dès que la conjoncture le permit.

    ********************

    Un produit industriel de grande consommation

    Plus de 80 % des galettes des rois vendues à Paris sont des produits industriels

    que les commerçants (boulanger/pâtissier) se contentent de réchauffer

    *************************************************************

    La fève

    À la fin du XVIIIe siècle, des fèves en porcelaine apparurent,

    représentant l’enfant Jésus en porcelaine.

    Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par un bonnet phrygien.

    Les graines de fève furent systématiquement remplacées en 1870

    par des figurines en porcelaine ou – plus récemment – en plastique.

    ********************************************************

    De nos jours, si on trouve toujours de vraies fèves,

    il existe une multitude de fèves fantaisie qui font

    le bonheur de collectionneurs :

    la collection de ces petits objets se nomme la fabophilie.

     AGREABLE JOURNEE.

    ********************************

     






    L'origine de l'Epiphanie § Apparition/Présentation de Jésus aux Rois Mages / Et un clin d'oeil vers la Galette et la Couronne des Rois & Docs/images - Agréable

    18/01/2013 09:33

    L'origine de l'Epiphanie § Apparition/Présentation de Jésus aux Rois Mages /  Et un clin d'oeil vers la Galette et la Couronne des Rois & Docs/images - Agréable


    Le terme "épiphanie" est issu du grec

    et signifie "apparition".

    &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

     

    Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond

    à la présentation de Jésus

    enfant aux Rois Mages.

    ___________________

     

    Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana

    et avant tout la date de baptême du Christ.

    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance

    considérable à cet événement.

     

    ***********************

    La galette des rois, servie à cette occasion,

    est une tradition typiquement française

    qui avait déjà cours au XIVe siècle.

    La galette était partagée en autant de portions

    que de convives, plus une.

    Cette portion supplémentaire, appelée

    "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge",

    était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

     

    *********************

     

    Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité

    le jour de l'Epiphanie.

    Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.

    Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté

    à la naissance du Christ plutot qu'à l'Epiphanie.

     

    ********************

     

    Une chanson populaire raconte comment les Rois mages

    sont venus d'Afrique.

     

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    --------------------------------------------------------------------------------------------

    Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient.

    Peut être viennent ils tout simplement

    du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer

    et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

     

    *********************

     

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie)

    fût plus important que le jour de Noël.

     

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    Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages

    qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel.

    Les Rois Mages sont bien plus importants

    dans le coeur des enfants espagnols

    que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion

    d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.

     

    ************************

     

    Les rois mages Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière

    de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.

    Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".

    Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph,

    ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or,

    de la myrrhe et de l'encens.

    ***************************

     

    L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure.

    On les dits savants, riches mais errants.

    Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.

    Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.

     

    *********************

     

    Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient.

    Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires

    les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.

    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.

    La symbolique des cadeaux en portait témoignage :

    l'or de Melchior célébrait la royauté,

    l'encens de Balthazar la divinité

    et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice

    de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.

    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana :

    de l'eau changée en vin.

    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.

    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.

     

    ************************

     

    Qu'est ce que la myrrhe ?

    La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie,

    le balsamier.

    Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana :

    de l'eau changée en vin.

    Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.

    Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.

     

    *************************

     

    Origine de la fève et de la galette

    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains.

    C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins.

    Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi

    du festin au moyen d'une fève.

    ________________________

     

    Si la tradition est d'origine religieuse,

    elle est devenue une tradition familiale

    où on se rassemble pour découper la fameuse galette.

    Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ...

    et choisira sa reine.

     

    **************

     

    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former

    un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.

     

    ******************

     

    Dans de nombreux pays ou région du sud,

    la galette est remplacée par

    une couronne en brioche.

     

    ***************

     

    La part du pauvre

    La première part est toujours

    la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée

    par le plus jeune enfant de la famille.

    *******************

    Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées,

    le parent sur un vaisseau

    du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés.

    La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour,

    une façon tendre  de dire "on a pensé à vous".

    S'il se gardait longtemps, sans s'émietter

    et sans moisir, c'était un bon présage.

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