*Textes de ce dimanche 14 Août § Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53. Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu?il soit déjà allum&ea
12/08/2016 16:43
Vingtième dimanche du temps ordinaire
Livre de Jérémie 38,4-6.8-10. Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! » Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue. Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire : « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! » Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
Psaume 40(39),2.3.4.18. D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. Beaucoup d'hommes verront, ils craindront, ils auront foi dans le Seigneur.
Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours, mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas !
Lettre aux Hébreux 12,1-4. Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché,
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53. Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Commentaire du jour Denys le Chartreux (1402-1471), moine Commentaire sur l'évangile de Luc, 12, 72-74 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.430)
Allumer dans les cœurs des hommes le feu de l'amour de Dieu
« Je suis venu apporter un feu sur la terre » : je suis descendu du haut du ciel et, par le mystère de mon incarnation, je me suis manifesté aux hommes pour allumer dans les cœurs humains le feu de l'amour divin. « Et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé » — c'est-à-dire qu'il prenne et devienne une flamme activée par l'Esprit Saint et qu'il fasse jaillir des actes de bonté !
Le Christ annonce ensuite qu'il subira la mort sur la croix avant que le feu de cet amour n'enflamme l'humanité. C'est, en effet, la très sainte Passion du Christ qui a valu à l'humanité un don aussi grand, et c'est avant tout le souvenir de sa Passion qui allume une flamme dans les cœurs fidèles. « Je dois recevoir un baptême », autrement dit : Il m'incombe et il m'est réservé par une disposition de Dieu de recevoir un baptême de sang, de me baigner et de me plonger comme dans l'eau, dans mon sang répandu sur la croix pour racheter le monde entier. « Et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit accompli », en d'autres termes jusqu'à ce que ma Passion soit achevée, et que je puisse dire : « Tout est accompli ! » (Jn 19,30)
BON WEEK-END .
Commentaire de pierre-jean (13/08/2016 21:20) :
Marie-Andrée,
.... au moins, toi, tu n'as pas déserté !
Je t'ai aperçu, là, à l'instant, avec ton FEU, sur le BLOG.... PRESENTE !
Bisous mon amie P-J
* Bonjour, ce lundi, c'est le lundi de l'Assomption & Marie / Créa- 15 Août & Kdo -- Musique § Bonne fête de 15 Août ; et agréable week-end & Bon
13/08/2016 16:41
15 Août : Méditation Auteur : Martin Luther
En éprouvant que Dieu fait de si grandes choses en elle,
la sainte Vierge, si humble, si pauvre, si peu considérée,
apprend de l'Esprit-Saint une précieuse sagesse :
elle apprend que Dieu est un Seigneur
dont l'unique préoccupation est d'élever ce qui est humilié,
de briser ce qui est armé,
et de guérir ce qui est brisé.
Dieu demeure le seul à plonger les regards
dans les profondeurs de la détresse et de la misère :
il se tient auprès de ceux qui habitent les bas-fonds.
Ne trouves-tu pas merveilleux ce coeur de Marie ?
Elle se sait Mère de Dieu,
élevée au-dessus de tous les hommes,
et elle demeure si humble, si calme
que tout ce qui lui arrive ne l'amène pas
à considérer la dernière des domestiques comme inférieure.
Le coeur de Marie laisse Dieu accomplir son oeuvre.
Faisons de même.
Ce sera là chanter un véritable Magnificat.
La louange de Marie rapporte tout à Dieu :
''Dieu est magnifié !''
« Pourquoi l’être humain est-il capable du meilleur et du pire ? Parce que, par sa conscience, il se situe à la frontière du monde inférieur et du monde supérieur. S’il n’est pas vigilant, si sa conscience n’est pas éveillée, ce sont des forces obscures qui commencent à prendre le dessus. Au contraire, quand il se lie aux forces du monde supérieur, il devient le canal de courants bénéfiques. Dès l’instant où nous savons cela, nous mesurons combien est importante la place que nous occupons dans l’univers, car il dépend de nous que s’ouvrent les portes de la lumière ou celles des ténèbres. Puisque nous nous trouvons à la frontière de ces deux mondes, chacun de nous par son attitude contribue aux manifestations du bien ou du mal sur la terre. De même que le soleil est la porte des forces divines dans le système solaire, de même nous pouvons devenir les portes des forces solaires sur la terre. Nous avons donc une mission grandiose à remplir dans l’univers. »
« Vous voudriez que vos paroles pénètrent les âmes humaines et les entraînent dans la voie du bien. Alors, sachez qu’elles doivent être imprégnées de la matière lumineuse de votre aura. Tant que vous laisserez traîner des ombres dans votre aura, vous ne serez pas persuasif.
On rencontre souvent des gens qui s’étonnent de ne pas arriver à convaincre les autres de la nécessité d’être bons, généreux, honnêtes, justes, purs… Ils ont les arguments, ils s’expriment bien, pourquoi ne les écoute-t-on pas ? Parce qu’ils ne ressentent pas profondément ce qu’ils racontent. Leurs paroles sonnent creux, car elles ne sont pas remplies de la matière subtile de l’aura, qui est la quintessence de ce que chaque être vit et expérimente au plus profond de lui-même. Celui qui veut être convaincant, persuasif, doit mettre en accord sa vie et ses paroles, car c’est de sa vie qu’elles puisent leur force. »
« Il est écrit dans le livre de la Genèse que Dieu créa l’homme à son image. Mais comment dire avec précision où finit l’homme et où commence la Divinité en lui ? C’est impossible. La nature humaine et la nature divine sont si étroitement liées, imbriquées l’une dans l’autre qu’on ne peut pas les délimiter. La Divinité habite dans tous les humains, chez les Initiés comme chez les êtres les plus ordinaires. La différence entre eux est seulement dans la conscience. Ceux qui ne parviennent pas à saisir, à sentir que la Divinité habite en eux, L’empêchent de se manifester. Il en est ainsi des êtres, des lieux qui sont privés de la présence divine, parce qu’ils ne la reçoivent pas, ils ne l’acceptent pas. Dieu existe en chacun de nous et Il veut s’y révéler dans toute sa plénitude, sa beauté, sa puissance, sa lumière, son amour. Mais c’est à nous d’abord de prendre conscience de cette présence pour lui permettre de se révéler et d’agir. »
« Approchez-vous consciemment du soleil avec le désir de devenir comme lui, et peu à peu vous recevrez quelque chose de sa vie, de sa chaleur, de sa lumière. Et si vous voulez des amis, c’est aussi le soleil qui, par son exemple, vous enseignera les meilleurs moyens de les attirer. Comment ne pas aller vers un être auprès duquel on se sent vivifié, réchauffé, éclairé ? Tandis qu’on évite celui qui est froid, terne, figé ; ou si on est obligé de le fréquenter, on fait tout pour se protéger en se fermant à lui. Regardez les fleurs : elles se ferment pendant la nuit, tandis que le jour elles s’ouvrent au soleil. N’est-ce pas là un langage ? Les fleurs nous parlent, elles nous disent : « Vous ne pouvez ouvrir les cœurs et les âmes qu’en répandant la lumière et la chaleur. » »
« Au-delà de ce que nous voyons de lui, notre corps physique est comme muni d’antennes éthériques grâce auxquelles il est en communication avec la nature entière : il émet des ondes et il en reçoit. Depuis la plus haute Antiquité, il est connu qu’un corps dénudé est doué de pouvoirs magiques qu’il perd lorsqu’il est vêtu. Ainsi, en s’exposant nus aux influences de la terre, de l’air, de l’eau, du soleil, les hommes et les femmes reçoivent des courants d’énergies qu’ils peuvent utiliser pour leur travail psychique. Mais ce qu’il faut savoir aussi, c’est que ces antennes dont le corps physique est pourvu attirent indifféremment les bonnes et les mauvaises influences. C’est pourquoi, si vous vous exposez nu, ou presque, comme c’est le cas sur les plages, l’été, soyez vigilant. Ces expositions vous seront bénéfiques seulement si vous savez vous fermer à tous les courants négatifs, ténébreux, et vous ouvrir seulement aux courants lumineux et divins. Et là encore, c’est par un travail de la pensée que vous arriverez à vous protéger. »