* Pensées 2 et 3/11/2015 -- Et, musique,images & Amitiés. *
03/11/2015 17:56
Pensée du 3 Novembre 2015
la Terre spirituelle dans laquelle, comme la graine,
l’âme humaine est destinée à germer -
Tous les êtres humains sentent confusément qu’il existe quelque part une place qui leur est destinée Tous les êtres humains sentent confusément qu’il existe quelque part une place qui leur est destinée, et jusqu’à ce qu’ils l’aient trouvée, ils sont inquiets, insatisfaits, malheureux.
Vous direz : « Une place ?….
De quelle place s’agit-il ? » Lorsqu’une graine est mise en terre, elle germe, croît et donne des fruits. Elle dit alors : « J’ai trouvé ma place ! » Car sa vraie place n’était pas le grenier où, avec quantité d’autres graines, elle se serait desséchée ou risquait d’être dévorée par les souris et les vers. Sa place était dans la terre.
Tellement d’êtres humains sont semblables à des graines qui attendent dans un grenier qu’on vienne les semer ! Ils n’ont pas trouvé leur place, ils ne sont pas prêts à germer. Pourtant, tous sont appelés à trouver leur place, et nul ne peut enlever à une âme humaine la place que Dieu lui a réservée afin qu’elle puisse germer dans la terre spirituelle.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 2 Novembre 2015
les Morts - comment agir pour conserver leur présence
À la mort d’un être cher, parent, ami, il est naturel d’avoir besoin de rester attaché à des souvenirs : objets, lettres, photos…
Mais cela ne suffit pas pour conserver sa présence. Car la présence d’un être n’est pas dans les objets, elle est dans son esprit. Et tant qu’on reste là à tourner autour de quelques objets, à regarder des photos, il ne s’agit pas d’esprit, mais de matière.
Quant à aller se recueillir sur une tombe, là encore c’est naturel. Mais ce qui est dans la tombe, c’est le corps, pas l’esprit. L’esprit a besoin de liberté et il fait des efforts pour se dégager du corps et voyager dans l’immensité qui est sa vraie patrie.
Si on souffre et si on pleure sur une tombe, comme si la personne qui est là couchée dans le cercueil devait y rester pour l’éternité, on limite et on gêne son esprit qui ne souhaite que se libérer. On ne retrouve pas un être cher en le pleurant. Si vous voulez vraiment le retrouver, efforcez-vous d’aller le chercher là où il est, très loin, très haut dans la lumière.
* Pensée/Jour-31/10/15"Divinité" & Belle journée *
03/11/2015 17:35
la Divinité - nous ne la découvrons chez les autres que si nous savons la faire
vivre en nous "
À quoi bon prêcher l’amour du prochain si on n’explique pas aux humains ce qu’ils doivent aimer chez les autres ? Quand on voit la manière dont se conduisent tellement de gens dans la vie de tous les jours, on peut à la rigueur ne pas les détester, mais on ne peut pas les aimer, il est même inutile d’essayer. Voici quelqu’un qui se montre égoïste, méchant, odieux, et on vient vous dire que vous devez l’aimer… C’est impossible ! Et c’est même tellement impossible que non seulement vous n’y arriverez pas, mais qu’en faisant des efforts pour aimer ce monstre, vous allez le trouver encore plus insupportable. Pour parvenir à l’aimer, il faut pouvoir se projeter au-delà des apparences en se concentrant sur l’étincelle divine qui habite toute créature. Pour le moment, cette étincelle est enfouie sous des couches de suie, mais elle est là. Et puisqu’elle est là, elle peut se manifester un jour. Seulement voilà : nous ne pouvons voir la Divinité chez les autres que si nous avons d’abord appris à la faire vivre en nous-même."
* Bonjour, ce jour, fête des Défunts & Messe/Textes du Jour & Images - Musique // "Hommage à nos Chers Disparus" & Amitiés. *
02/11/2015 16:13
COMMEMORATION DE TOUS LES DEFUNTS.
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Commémoration de tous les fidèles défunts
Livre de la Sagesse 3,1-9. Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; + leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
Psaume 27(26),1.4.7.8.9.13-14. Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut ! J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9. Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46. Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Commentaire du jour Saint Braulion de Saragosse (vers 590-651), évêque Lettre 19 ; PL 80, 665 (trad. bréviaire rev.)
« En voyant la veuve, le Seigneur Jésus...lui dit : ' Ne pleure pas ' » (Lc 7,13)
Le Christ, espérance de tous les croyants, appelle ceux qui quittent ce monde non pas des morts mais des dormants lorsqu'il dit : « Lazare, notre ami, s'est endormi » (Jn 11,11) ; l'apôtre Paul à son tour ne veut pas que nous soyons « attristés au sujet de ceux qui se sont endormis » (1Th 4,13). Par là, si notre foi tient que « tous ceux qui croient » au Christ, selon sa parole dans l'Évangile, « ne mourront jamais » (Jn 11,26), nous savons que lui n'est pas mort et que nous-mêmes ne mourrons pas. C'est parce que « au signal donné par la voix de l'archange et à l'appel de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts ressusciteront » (1Th 4,16). Que l'espérance de la résurrection nous encourage donc, puisque nous reverrons alors ceux que nous avons perdus. Il importe que nous croyions fermement en lui, c'est-à-dire que nous obéissions à ses préceptes, car il met sa puissance suprême à relever les morts plus facilement que nous n'éveillons ceux qui sont endormis.
Voilà ce que nous disons et pourtant, je ne sais par quel sentiment, nous nous réfugions dans les larmes, et le sentiment du regret entame notre foi. Hélas ! que la condition de l'homme est pitoyable, et sans le Christ combien notre vie est vaine ! Mais toi, ô mort, qui as la cruauté de briser l'union des époux et de séparer ceux que l'amitié unit, dès maintenant ta force est écrasée. Dès maintenant ton joug impitoyable est broyé par celui qui te menaçait par les paroles du prophète Osée : « Ô mort, je serai ta mort » (Os 13,14 Vulg). C'est pourquoi, avec l'apôtre Paul, nous jetons ce défi : « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton dard venimeux ? » (1Co 15,55) Celui qui t'a vaincu nous a rachetés, il a livré son âme bien-aimée aux mains des impies, afin de faire d'eux ses bien-aimés.
Il serait trop long de rappeler tout ce qui dans les saintes Écritures devrait nous apporter à tous la consolation. Qu'il nous suffise d'espérer en la résurrection et d'élever nos regards vers la gloire de notre Rédempteur, car c'est en lui que nous sommes déjà ressuscités, comme notre foi nous le fait penser, selon le mot de l'apôtre Paul : « Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Rm 6, 8).