* Pensée du Jour / samedi 14 Novembre § "La lumière" & Belle journée. Amitiés. *
14/11/2015 14:54
BONJOUR,
Pensée du samedi 14 novembre 2015
la Lumière - une sensation qui nous révèle la qualité de nos états intérieurs
Ne dites pas que vous n’avez aucun moyen de savoir si vous êtes intérieurement dans le vrai. En réalité vous possédez au moins un critère : la lumière.
Lorsque vous méditez, que vous vivez un moment de grande élévation spirituelle, vous pouvez sentir parfois que tout en vous devient lumineux, comme si des lampes s’étaient allumées, comme si un soleil s’était levé.
Vous avez même l’impression que cette lumière sort à travers votre visage, vos mains, tout votre corps. Pourquoi ? Parce que dès que vous réussissez à atteindre les régions supérieures de votre être, là où règnent la pureté et l’amour, une lumière se fait en vous, vous la sentez, vous la voyez, tout s’éclaircit.
Tandis que si vous vous laissez aller à des pensées, des sentiments, des désirs égoïstes et malsains, il n’est même pas nécessaire pour vous en rendre compte de vous regarder dans une glace : vous sentez physiquement des ombres sur votre visage.
Alors, n’oubliez jamais ce critère : la lumière. Et efforcez-vous de vivre chaque jour des états de conscience spirituels qui vous donneront cette sensation de lumière.
* Bonjour, Pensées du 9 et 10 Novembre & Images & Bonne semaine à tous et toutes. *
10/11/2015 08:43
Pensée du mardi 10 novembre 2015
la Stabilité, fondement de l’engagement spirituel - Du jour où vous avez décidé de marcher sur le chemin de la lumière
Du jour où vous avez décidé de marcher sur le chemin de la lumière, n’abandonnez jamais cette orientation. Pour tout le reste vous pouvez changer, mais n’abandonnez jamais votre orientation divine. Et surtout comprenez bien que stabilité ne signifie pas immobilité. Être stable, c’est être fidèle à ses engagements, c’est poursuivre, quoi qu’il arrive, le chemin vers le haut, ce qui est plus difficile que d’être gentil, serviable, aimable, généreux, courageux. Quand vous êtes dans de bonnes dispositions, vous vous promettez de toujours marcher dans la même direction, et vous vous voyez franchir tous les obstacles. Mais quelques jours après, à la suite d’un échec, d’une déception, vous vous trouvez dans un autre état d’esprit, et là vous ne vous souvenez même plus d’avoir pris ces résolutions. Où croyez-vous aller ainsi ? Plus que jamais c’est au contraire le moment de ne pas broncher. C’est pourquoi, avant de se réaliser dans le plan physique, la rencontre, l’union d’un homme et d’une femme doit d’abord se réaliser en haut, dans le monde divin, dans le monde de la lumière. Cette union en haut est la condition à remplir pour que leur union en bas soit solide, durable, et produise des créations de la plus grande beauté.
le Manque de temps n’est jamais une excuse pour négliger les exercices spirituels - Des exercices très simples de concentration
Des exercices très simples de concentration, de maîtrise de soi, peuvent, si vous y consacrez au moins quelques minutes chaque jour, vous apporter de grands bienfaits. Mais combien prétendent qu’ils n’ont pas le temps ! Eh bien, puisqu’ils n’ont pas de temps pour être dans la paix, l’harmonie, la lumière, ils en auront toujours pour être dans les troubles, les désordres et les ténèbres. S’il y a une chose qui arrive de façon certaine dans la vie, c’est d’être malheureux, triste, déçu, découragé ; et ce qui est moins certain, c’est d’être heureux, fort, serein. Pourquoi ? À cause de cette formule dont tous se gargarisent : « Je n’ai pas le temps ». Voilà une façon commode de justifier leur paresse, leur inertie. Pas le temps d’étudier, de prier, de faire des exercices. Et qu’est-ce qui occupe tellement ces personnes qui n’ont pas de temps à consacrer à leur équilibre psychique, à leur élévation spirituelle ? Rien d’autre, souvent, que des futilités. Dire qu’ils n’ont pas le temps les justifiera peut-être devant les aveugles et les ignorants, mais jamais devant le Ciel.
Kikoo ma douce Marie...j'espere que tu vas bien...je viens te souhaiter une
belle journée de sérénité en ce jeudi, avec des bisous tendres du coeur...a
trés vite de te lire...
Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ? »
Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils.
Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie.
Psaume 146(145),7.8-9a.9bc-10.
Il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l'étranger.
Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Lettre aux Hébreux 9,24-28.
Car le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Il n’a pas à s’offrir lui-même plusieurs fois, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n’était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés,
ainsi le Christ s’est-il offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude ; il apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,38-44.
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »
Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de saint François et de sainte Claire
« Vita prima » de Saint François, §76 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 257)
Tout donner parce que le Christ a tout donné
François, petit pauvre et père des pauvres, voulait vivre en tout comme un pauvre ; il souffrait de rencontrer plus pauvre que lui, non pas par vanité mais à cause de la tendre compassion qu'il leur portait. Il ne voulait qu'une tunique de tissu rêche et très commun ; encore lui arrivait-il bien souvent de la partager avec un malheureux.
Mais il était, lui, un pauvre très riche, car poussé par sa grande charité à secourir les pauvres comme il le pouvait, il s'en allait chez les riches de ce monde au temps des plus grands froids et leur demandait de lui prêter un manteau ou une pelisse. On les lui apportait avec plus d'empressement encore qu'il n'en avait mis à les demander. « J'accepte, disait-il alors, à condition que vous ne vous attendiez plus à les revoir. » Au premier pauvre rencontré, François, le cœur en fête, offrait ce qu'il venait de recevoir.
Rien ne lui causait plus de peine que de voir insulter un pauvre ou maudire une créature quelconque. Un frère s'était un jour laissé aller à des paroles blessantes contre un pauvre qui demandait l'aumône : « Est-ce que, par hasard, lui avait-il dit, tu ne serais pas riche tout en faisant semblant d'être pauvre ? »
Ces paroles ont fait très mal à François, le père des pauvres ; il a infligé au délinquant une terrible semonce, puis lui a ordonné de se dépouiller de ses vêtements en présence du pauvre et de lui baiser les pieds en lui demandant pardon.
« Celui qui parle mal à un pauvre, disait-il, injurie le Christ, dont le pauvre présente au monde le noble symbole, puisque le Christ, pour nous, s'est fait pauvre en ce monde » (2Co 8,9).