* Document: - Le blanchissement des coraux - Photos prises à plusieurs lieux, concernant ce sujet. *
09/06/2016 15:45
Le blanchissement des récifs coralliens (ici à la Réunion) a des causes encore mal comprises et préoccupe les experts du monde entier
Le blanchissement des coraux, blanchiment du corail, ou blanchissement corallien est un phénomène de dépérissement des coraux, qui se traduit par une décoloration de l’animal (et du récif) à la suite de l’expulsion des zooxanthellessymbiotiques ou en raison de la perte de pigmentation des algues (qui aboutit à leur mort). Ce phénomène qui semble en augmentation régulière dans les océans peut conduire — par insuffisance en apports nutritifs — à la mort du corail sur de vastes surfaces (c'est une des formes de Zones mortes de plus en plus souvent observées en mer).
Tous les coraux des mers chaudes vivant près de la surface abritent des alguesunicellulairesdinoflagellées symbiotiques microscopiques : les zooxanthelles. Ces algues, en échange d'un abri, et d'une exposition lumineuse suffisante, fournissent à leur hôte de l'oxygène, ainsi que les restes de nutriments produits n’ayant pas été consommés, dont le corail se nourrit. Cette symbiose, rare et facultative dans les mers moins chaudes, s'avère essentielle pour de nombreux organismes invertébrés en régions tropicales, à cause de la pauvreté du plancton en surface due aux températures élevées, ce qui s'avère un handicap pour une bonne partie des espèces filtreuses sessiles telles que les coraux. La symbiose permet de remédier à ce problème de taille.
Or le corail, en situation de stress, peut expulser ses zooxanthelles. Ce stress peut avoir diverses causes, parmi lesquelles :
Augmentation ou baisse des températures (qui peuvent localement être liées à des changements de courants : le phénomène El Niño demeure le meilleur exemple). Localement et ponctuellement, un changement des conditions de vent, l'exposition à marée basse, une tempête ou un tsunami peuvent contribuer à la décoloration des coraux.
Famine induite chez les coraux par diminution du plancton dans l'eau, et en particulier par manque de zooplancton pour des raisons évoquées ci-dessus ou liées à la surpêche6
Turbidité excessive de l’eau, asphyxiant et tuant le corail à la suite d'un colmatage par des algues primitives ou à la suite de l'augmentation de la sédimentation. Les causes peuvent être nombreuses, avec par exemple l'exploitation sous-marine de matériaux, l'apport d'engrais (nitrates, phosphates..) ou d'autres eutrophisants, apport de limons via une érosion des terres émergées proches, retombées de poussière, apport d'eaux usées ou incomplètement traitées par les stations d'épuration, etc.
Le corail, lorsqu'il a perdu ses zooxanthelles, est très affaibli; il ne peut pas compenser totalement avec les apports en consommation de plancton, ce dernier étant rare dans les mers chaudes. Si les zooxanthelles ne reviennent pas dans les tissus du corail, ce dernier finit par mourir de faim ou de maladie.
Zones de prévalence
Aujourd’hui, le blanchissement massif des récifs coralliens des mers chaudes est devenu un problème mondial, mais certaines zones sont nettement plus touchées. La Grande barrière de corail a eu droit à plusieurs épisodes de blanchissement massif; idem pour les Florida Keys, par exemple. Un blanchissement massif de coraux à travers le monde a été reporté en 1998.
Les blanchissements interviennent surtout au niveau des récifs frangeants, où les activités humaines sont plus nombreuses (Littoral), mais intervient aussi dans les récifs barrières et dans les atolls.
des déséquilibres écologiques se traduisant notamment par des maladies émergentes (dont par exemple Cyanobacteria qui pullulent de plus en plus fréquemment dans le monde, y compris en eaux douces) et une prolifération d’animaux mangeurs de coraux qui profitent du manque de prédateurs (dû à la surpêche ou à une fragilité accrue de ces prédateurs qui concentrent les toxines et polluants qui dans le réseau trophique sont bioaccumulés dans les différents niveaux de la pyramide alimentaire). Localement desespèces invasives peuvent aggraver le phénomène.
les crèmes solaires sont aussi pointées du doigt par les scientifiques.
L’augmentation de la température de l’eau, même d'1 °C seulement, entraîne le stress du corail et l’expulsion des zooxanthelles. Le phénomène El Niño serait l'un des facteurs les plus importants du blanchissement des coraux du Pacifique Sud.
Enfin, l'action de certains animaux corallivores (comme Acanthaster planci) laisse localement un squelette blanc après la consommation des polypes. Dans certains cas, ces animaux peuvent être sujets à des vagues invasives, et blanchir ainsi un récif entier.
de technique de restauration de récif coralliens, par « Accrétion minérale électrolytique » (Electrolytic Mineral Accretion ou MA pour les anglophones) utilisant un faible courant électrique sur une structure porteuse métallique pour faciliter l'accrétion formant le début d'un récif colonisable par de nouveaux coraux] et illustrations(Ihuru, Maldives) d'une restauration récifale à Bali, (en anglais) sur les récifs artificiels "de 3ème génération".
Gerbera couleurs variées
Gerbera mini couleurs variées
Orchidée blanc, vert, rose, violet, rouge, jaune plus courante en hiver et surtout moins chère qu'en été
Rose toutes couleurs
Anthurium plein de couleur par exemple chocolat , vert , violet etc...
Alstroemère (lys des Incas) couleurs variées
Lys couleurs variées toute l'année mais à des prix différents
Le directeur de SNCF Transilien, Alain Krakovitch, s'est engagé jeudi à "dédommager les voyageurs" pour les retards et annulations liées à la grève des cheminots. "Nous allons dédommager les voyageurs" pour "toutes les fois où le service minimum n'a pas pu être respecté", a déclaré Alain Krakovitch devant plusieurs journalistes. La patron de Transilien a distingué les pénalités contractuelles dues au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et les remboursements directs aux usagers.
"On paie déjà plusieurs millions d'euros de pénalités au Stif" chaque année, a-t-il rappelé, assurant qu'un bilan sera établi "ligne par ligne" quand la grève sera finie. Les particuliers devront pour leur part demander des remboursements individuels, selon les modalités habituelles en cas de retard supérieur à 10 minutes ou d'annulation de leur train, a-t-il précisé à l'AFP. Ces frais alourdiront le coût global de la grève, estimé par la SNCF à "plus de 20 millions d'euros par jour" au niveau national, activité passagers et fret compris.
Le premier ministre, Manuel Valls, a annoncé, mercredi 8 juin, que l’Etat accorderait des soutiens financiers à la SNCF pour compenser en partie les concessions faites aux syndicats, sous la pression du gouvernement. Ces déclarations sont intervenues alors que la grève des salariés de la compagnie publique se poursuit. La mobilisation, à la fois pour défendre le régime des cheminots et pour exiger le retrait du projet de loi El Khomri, a été reconduite pour la journée de jeudi malgré l’ébauche d’un accord sur le temps de travail. Lire aussi : SNCF : premières leçons d’une épreuve de force Aides financières de l'Etat à la SNCF. Quelque 100 millions d’euros supplémentaires seront versés par l’Etat, en 2017, pour la rénovation du réseau ferroviaire français, une enveloppe destinée à être portée à 500 millions d’euros par an d’ici à 2020. « L’effort de renouvellement (…) sera porté progressivement à 3 milliards d’euros par an » en 2020, contre 2,5 milliards actuellement, a affirmé le premier ministre à l’Assemblée nationale. Il répondait, lors de la séance des questions au gouvernement à Gilles Savary, député socialiste (PS) de Gironde. Le gouvernement « veillera à maintenir l’équilibre économique actuel » des lignes Intercités, lourdement déficitaires, a ajouté M. Valls.
Enfin, une subvention d’Etat de 90 millions d’euros, destinée aux opérateurs du fret ferroviaire, SNCF en tête, sera maintenue « dès cette année et pour les années à venir afin d’alléger le coût des péages », alors qu’elle devait diminuer. Le premier ministre a, en revanche, renvoyé au mois d’août la décision concernant la possible prise en charge par l’Etat d’une partie de la dette abyssale de la SNCF, qui dépasse au total les 50 milliards d’euros. Le gouvernement remettra à cette date au Parlement un rapport sur la dette de SNCF Réseau, qui gère les infrastructures du système ferroviaire public. M. Valls avait récemment promis des annonces sur la « trajectoire financière » de la compagnie ferroviaire publique.
Lire aussi : Pendant la grève, le marchandage entre le gouvernement et la SNCF se poursuit Convention collective et accord d’entreprise Les négociations sur le nouveau cadre social des employés de la branche ferroviaire, qui doit être applicable au 1er juillet, sont à l’origine du mouvement de grève à la SNCF. La première convention collective du secteur ferroviaire a été signée, mercredi, par trois syndicats sur sept. Les trois organisations signataires (UNSA, CFDT et CFTC) « représentent environ 40 % des 170 000 salariés de la branche », a fait savoir le président de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), Jean-Pierre Farandou. L’accord reste toutefois suspendu pendant deux semaines à une éventuelle opposition des autres syndicats. Ensemble, la CGT-Cheminots dispose avec SUD-Rail des 50 % de voix nécessaires pour invalider un accord. « S’il n’y a pas d’accord, il n’y aura pas de convention collective », a mis en garde M. Farandou, soulignant « l’avancée sociale considérable » que constitue ce texte. Selon les estimations de l’UTP, la convention collective, combinée au « décret socle » fixant les règles de travail minimales du secteur et au nouvel accord d’entreprise de la SNCF, réduira l’écart de coût entre le public et le privé de 20 % à 8 %. Décryptage : Grève SNCF : les raisons de la mobilisation Concernant l’accord d’entreprise sur le temps de travail, déjà paraphé par la CFDT et l’UNSA, une éventuelle sortie de crise dépend essentiellement de la CGT. Après le refus de SUD-Rail de signer le projet d’accord, la centrale a annoncé qu’elle ne se prononcerait qu’après avoir consulté ses adhérents en activité, le texte étant ouvert à la signature jusqu’au 14 juin. Sous la pression du gouvernement, la SNCF a renoncé à assouplir le régime de travail. L’accord d’entreprise consacre l’essentiel des règles en vigueur et en améliore d’autres, mais il prévoit aussi la possibilité de dérogations autorisées par les seuls syndicats signataires de l’accord, une clause très critiquée par la CGT et SUD. Reportage : Grève à la SNCF : « Je ne vais pas m’asseoir sur mes conditions de travail pour 2,5 millions de footeux » Neuvième journée d’affilée de grève Selon les syndicats SUD-Rail et Force ouvrière-Cheminots, la grève à la SNCF a été reconduite pour jeudi par toutes les assemblées générales de cheminots de la capitale et de l’ensemble de la région parisienne. Selon l’AFP, la reconduction a aussi été votée en Aquitaine, Poitou-Charentes, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne, région lyonnaise (Loire, Rhône, Drôme, Ardèche), ainsi que dans le secteur de Chambéry (Savoie, Haute-Savoie, Isère, Ain) et les villes de Tours et de Dunkerque (Nord). Dans la région de Marseille, elle a été reconduite « dans la plupart des dépôts », selon la CGT. La direction dénombrait 8,3 % de grévistes mercredi matin, tous personnels confondus. Malgré une légère amélioration par rapport à mercredi, le trafic restera perturbé à la SNCF jeudi avec en moyenne quatre TGV en circulation sur cinq, un train sur deux sur les lignes Transilien et Intercités et six TER sur dix. Les RER circuleront avec un service normal sur la seule ligne A. La SNCF prévoit un train sur deux pour le RER E, un sur trois pour le RER B et 40 % sur la ligne D. Le RER C, également affecté par les intempéries, ne tournera qu’à 25 %. Lire aussi : SNCF : la CGT cherche une sortie de crise sans heurter sa base