* Hello, Un peu d'humour , pour démarrer la semaine & "Livraison de Mars pour lundi matin!!!" ! - Images/Vidéos humour & Blagues -- Et, bonne semaine.
02/11/2015 17:28
Enfin, c'est ce qu'on dit !!!
Un peu d'humour, rires (sourires...), pour bien démarrer, la semaine;
disons pour la démarrer, du mieux possible.
** La blague du jour **
Retour à l’école ***
Les vacances de la Toussaint sont terminées, il est temps de reprendre le chemin de l’école . Ce matin donc une mère entre dans la chambre de son fiston :
– Jacques, réveilles toi ! – Non maman. – Il faut que tu te réveilles pour aller au lycée. – J’veux pas y aller. – Allons ! Ne fais pas l’enfant. Réveilles toi ! – Nan. Ils sont tous méchants là bas. Je veux pas y aller. – Allons ! Réveilles toi ! C’est quand même toi le proviseur !!!
Je vous souhaite un bon Lundi ; une agréable soirée.
Le jardinier en chef à Versailles Alain Baraton raconte comment, en France, le chrysanthème s'est retrouvé associé au jour des morts. Interview.
La fréquentation des cimetières en France est en baisse et, logiquement, les tombes sont de moins en moins fleuries. Pourtant, à l'instar du muguet le 1er mai, le chrysanthème reste la star incontournable de la Toussaint.
Jardinier en chef du Grand parc de Versailles mais aussi chroniqueur sur France Inter, Alain Baratonnous raconte l'étonnante destinée de cette plante arrivée en France au XVIIIe siècle.
Le chrysanthème a-t-il toujours été associé à la mort ?
- C'est amusant de voir qu'en France le chrysanthème est devenu une plante mortuaire, utilisée pour orner les tombes lors des fêtes de novembre alors qu'en Asie, il est symbole de joie, de gaité et d'éternité. Comme je suis un grand romantique, je vais vous parler du langage des fleurs qui comptait beaucoup au XIXe siècle : à l'époque, quand vous offriez un bouquet de chrysanthèmes, cela signifiait l'amour absolu. Aujourd'hui, si vous en offrez un pot pour une soirée galante, je ne suis pas sûr que la dame apprécie beaucoup. Le chrysanthème est devenu la fleur des morts lorsque Raymond Poincaré, en 1919, avait exigé que tous les monuments aux morts de France soient fleuris. Si cette fleur est devenue emblématique de la Toussaint, c'est tout simplement que c'est l'une des rares qui soient encore, du point de vue floraison, spectaculaire à cette période. Avec une trentaine de milliers de monuments aux morts en France, la décision de Raymond Poincaré a donné un essor commercial énorme au chrysanthème !
Son statut bascule donc à la fin de la Première Guerre mondiale ?
- L'image que l'on a de l'armistice, ce sont ces femmes tout de noir vêtues qui portent sur la tombe de leur défunt mari des chrysanthèmes. On l'appelait d'ailleurs la fleur des veuves. Comment voulez-vous qu'une plante résiste à une telle appellation ?
Marchande de chrysanthèmes à Toulouse en 1946 (Collection Ribière - Sipa)
Et d'où vient cette fleur ?
- Le chrysanthème a été rapporté d'Asie. Son nom signifie plante à fleurs jaunes car à l'origine, ils étaient jaunes. Les Chinois les cultivaient il y a 2.000 ans. Ils les vénéraient et les travaillaient un peu à la manière des bonzaïs. En Asie, cette plante a une symbolique démente. A Tokyo, tous les ans, dans le parc principal, est exposé une présentation de chrysanthèmes spectaculaire. Les Tokyoïtes s'y rendent par dizaines de milliers. Offrir des chrysanthèmes au Japon, c'est un symbole d'éternité, de grandeur, d'excellence. C'est la plante la plus parfaite qui soit. Sa fleur est d'ailleurs le symbole de la famille impériale.
Le succès de cette plante est-il limité à l'Asie et à la France ?
- Le chrysanthème est la plante la plus vendue au monde. Et il n'y a qu'en France qu'on lui donne cette connotation mortuaire. Lorsqu'il a été introduit en France, aux alentours des années 1770, la plante été considérée comme merveilleuse, sublime et extraordinaire. Les botanistes n'auront de cesse de la reproduire, de l'améliorer. Il existe quantité de chrysanthèmes dont certains sont d'une beauté et d'une finesse vraiment agréables.
La France est-elle un grand producteur de chrysanthèmes ?
- C'est, en tout cas, un pays qui en consomme beaucoup ! En termes de plante mortuaire, chaque année, 25 millions de pots de chrysanthèmes sont déposés sur les tombes en France. C'est considérable. Mais ce n'est rien par rapport à des pays comme le Japon ou les Etats-Unis qui cultivent la plante comme fleurs à couper. A l'échelle mondiale, nous restons donc un petit pays producteur.
Cette plante est-elle condamnée à perpétuité pour la Toussaint ?
- Il y a eu des essais de débaptiser certaines variétés pour les vendre sous un autre nom pour essayer de redonner une autre réputation à la fleur mais c'est très difficile. Il m'est arrivé d'offrir un petit chrysanthème à petites fleurs vraiment joli, produit ici à Versailles, mais dès que vous dites chrysanthème, ça reste la plante des tombes. Et puis, quand on voit les horticulteurs qui sortent ces gros chrysanthèmes avec des têtes énormes, violacées, c'est à se mettre une balle dans la tête. Il ne faut vraiment pas aimer la personne pour mettre ça sur sa tombe !
Propos recueillis par Louis Morice - Le Nouvel Observateur
* Bonjour, ce jour, fête des Défunts & Messe/Textes du Jour & Images - Musique // "Hommage à nos Chers Disparus" & Amitiés. *
02/11/2015 16:13
COMMEMORATION DE TOUS LES DEFUNTS.
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Commémoration de tous les fidèles défunts
Livre de la Sagesse 3,1-9. Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; + leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
Psaume 27(26),1.4.7.8.9.13-14. Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut ! J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9. Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46. Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Commentaire du jour Saint Braulion de Saragosse (vers 590-651), évêque Lettre 19 ; PL 80, 665 (trad. bréviaire rev.)
« En voyant la veuve, le Seigneur Jésus...lui dit : ' Ne pleure pas ' » (Lc 7,13)
Le Christ, espérance de tous les croyants, appelle ceux qui quittent ce monde non pas des morts mais des dormants lorsqu'il dit : « Lazare, notre ami, s'est endormi » (Jn 11,11) ; l'apôtre Paul à son tour ne veut pas que nous soyons « attristés au sujet de ceux qui se sont endormis » (1Th 4,13). Par là, si notre foi tient que « tous ceux qui croient » au Christ, selon sa parole dans l'Évangile, « ne mourront jamais » (Jn 11,26), nous savons que lui n'est pas mort et que nous-mêmes ne mourrons pas. C'est parce que « au signal donné par la voix de l'archange et à l'appel de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts ressusciteront » (1Th 4,16). Que l'espérance de la résurrection nous encourage donc, puisque nous reverrons alors ceux que nous avons perdus. Il importe que nous croyions fermement en lui, c'est-à-dire que nous obéissions à ses préceptes, car il met sa puissance suprême à relever les morts plus facilement que nous n'éveillons ceux qui sont endormis.
Voilà ce que nous disons et pourtant, je ne sais par quel sentiment, nous nous réfugions dans les larmes, et le sentiment du regret entame notre foi. Hélas ! que la condition de l'homme est pitoyable, et sans le Christ combien notre vie est vaine ! Mais toi, ô mort, qui as la cruauté de briser l'union des époux et de séparer ceux que l'amitié unit, dès maintenant ta force est écrasée. Dès maintenant ton joug impitoyable est broyé par celui qui te menaçait par les paroles du prophète Osée : « Ô mort, je serai ta mort » (Os 13,14 Vulg). C'est pourquoi, avec l'apôtre Paul, nous jetons ce défi : « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton dard venimeux ? » (1Co 15,55) Celui qui t'a vaincu nous a rachetés, il a livré son âme bien-aimée aux mains des impies, afin de faire d'eux ses bien-aimés.
Il serait trop long de rappeler tout ce qui dans les saintes Écritures devrait nous apporter à tous la consolation. Qu'il nous suffise d'espérer en la résurrection et d'élever nos regards vers la gloire de notre Rédempteur, car c'est en lui que nous sommes déjà ressuscités, comme notre foi nous le fait penser, selon le mot de l'apôtre Paul : « Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Rm 6, 8).