*Quatrième dimanche de Carême (Laetare) - Année A & Une image -- "Prière à Marie, Mère des malades". *
25/03/2017 14:29
Quatrième dimanche de Carême (Laetare)
Année A
Premier livre de Samuel 16,1b.6-7.10-13a.
En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
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Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
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Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 5,8-14.
Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière, et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.”
J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. »
Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. »
En ces jours-là, dans le désert, le peuple manquant d'eau, souffrit de la soif. Il récrimina contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant le peuple, emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël, prends en main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve) et Mériba (c’est-à-dire : Querelle), parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis à l’épreuve, en disant : « Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-2.5-8.
Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,5-42.
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.” Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermons sur l'évangile de Jean, n°15, 6-7 (trad. AELF rev.)
Il a tout donné pour toi Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure. Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu... C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin.
Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...
Veux-tu voir la force de Dieu ?
« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine. Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ?
« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas. Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.
C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits : « Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)...
Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route. Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous. Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?
Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?
En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair. C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair. Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse. Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui. Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).
* Bonjour, texte -- " Dieu ne vous juge jamais mais vous aime toujours infiniment " & Musique & Agréable dimanche. *
19/03/2017 09:32
Dieu ne vous juge jamais mais vous aime toujours infiniment
Jésus, transmis par John Smallman
C’est un moment crucial dans l’histoire de l’humanité. Tandis que vos croyances et vos attitudes passent par une phase de nettoyage, d’énormes changements sont en cours ; la libération, la réinterprétation, et le renouveau en vue de votre réveil est très proche. Il est imminent et le chaos et le conflit qui remplit vos chaînes d’info en est une indication très claire. Il y a beaucoup de gens ouverts et aimants qui font un excellent travail sur toute la planète pour aider la majorité à faire face à tous vos problèmes fondamentaux apparemment sans appel. Rien n’arrive à personne sans son accord et son autorisation. Sur Terre, il semble que cela ne soit pas le cas, mais c’est seulement parce que la conscience de votre vraie nature est si profondément enfouie que vous ne pouvez pas accéder à la connaissance ou à la mémoire de de pour quoi vous vous êtes incarné. C’est très déroutant pour vous et donc vous passez par votre « nuit sombre de l’âme », l’expérience du sentiment d’être perdu, seul et abandonné.
Bien sûr, vous n’êtes pas perdu, seul, ni abandonné, mais vous vous libérez de votre emprise des faux-semblant de la réalité apparente de l’illusion et du sentiment inadéquat d’appartenance qu’elle vous a fourni. Vous avez choisi de vous éveiller dans la Réalité, et pour cela, vous devez vous libérer de votre emprise sur l’irréalité de l’illusion, et au moment où vous le faites, il semble que vous perdiez tout. Mais ce «tout» que vous êtes en train de perdre n’est rien justement. Ce n’est qu’un sentiment onirique de lieu, de communauté et de but que vous avez construit dans l’illusion pour lui donner une certaine substance ou une solidité. Ce que vous faites maintenant est de libérer votre emprise sur l’irréalité et lui permettre de tomber ou de se dissoudre.
C’est un peu comme travailler dans l’obscurité avec une lampe de poche pour réparer quelque chose, et être tout juste capable de voir assez pour faire ce qui est nécessaire, quand tout à coup la lumière brillante du soleil remplit votre lieu de travail, vous illuminant tellement que vous êtes incapable de voir ce que vous étiez en train de faire. Si vous vous détendez, vos yeux vont bientôt s’adapter et vous serez beaucoup plus en mesure de voir ce que vous faites et de compléter votre travail rapidement et facilement.
La «nuit obscure de l’âme» c’est un peu comme cela, juste en plus sombre, mais vous la traverserez sans encombre si, au lieu de fuir par l’esprit en l’engourdissant par des drogues, de l’alcool ou du sommeil, vous restez conscients et que vous permettez aux ténèbres de se développer dans cet espace et de le remplir, ce qu’elles peuvent bien faire. Mais cet espace, vous élargit énormément et l’obscurité devient alors si mince, si ténue et si inoffensive qu’elle s’évapore dans la Lumière brillante de l’Amour de Dieu avec laquelle vous êtes toujours Un. Elle remplit alors votre espace, vous entourant et vous embrassant si puissamment que vous ne pouvez pas éviter d’être conscient d’elle, de la voir, et, avec une joie étonnante immémoriale de retourner à son étreinte aimante.
Vous êtes tous des créations divines de Dieu qui est Amour, et l’Amour est infini dans le don, le partage et l’expansion, tenant en Lui toute la création. L’illusion n’a été qu’un petit espace restreint où le Fils de Dieu a choisi de se cacher et de se fermer temporairement à sa source divine – l’Unité qui est Dieu, la Source, la Création, Tout Ce Qui Est, Père / Mère / Dieu, Univers, Intelligence Suprême , La sagesse infinie, – en fait vous pouvez utiliser tous les mots avec lesquels individuellement et personnellement vous pouvez vous sentir le plus à l’aise. Dieu vous aime inconditionnellement et répondra à toute forme de dénomination que vous choisirez d’utiliser, il ne peut pas être offensé, que ce soit par vous ou par quelqu’un d’autre, parce que l’offense fait partie de l’illusion et elle est complètement irréelle.
Vous avez tous, éprouvant la vie en tant qu’être humain, fait l’expérience de vous sentir offensé à certains moments. Pourquoi? Parce que en tant qu’humains vous êtes dans un état de conscience extrêmement limité et en apparence non aimé, perdu et abandonné, parce que vous avez choisi de fermer votre conscience et votre connexion irréductible à votre source divine. Ignorant qui vous êtes vraiment, et apparemment séparés et perdus, une peur intense s’est développée dans cet environnement irréel pour vous convaincre que Dieu était mécontent de vous. Mais il ne l’était pas.
Vous étiez mécontent de vous-même, puissamment mécontent parce que votre peur était très vive, et vous étiez incapable de la supporter, vous l’avez donc projeté sur les autres qui vous ont ensuite renvoyé ce sentiment d’inadéquation dans les mêmes formes de jugement et de désapprobation que vous aviez projeté sur eux. Le jugement des autres est une façon d’échapper au jugement sur soi, et plus votre sentiment personnel d’inadéquation et d’inutilité semble être grand, aux yeux d’un dieu imaginaire que vous avez inventé en tant que figure d’autorité, et plus votre sentiment d’être jugé par les autres est intense et implacable.
La porte de sortie de cette situation apparemment sans issue est de vous accepter pleinement, en libérant toutes les formes d’auto-jugements négatifs. En tant qu’êtres humains, vous êtes sévèrement limité en sagesse et en intelligence et, par conséquent, vous ne pouvez pas éviter de commettre des erreurs. Mais au lieu de vous juger pour les avoir commises, et peut-être même nier que vous les avez faites, vous pouvez apprendre d’elles et vous pardonner avec amour pour toutes les leçons qu’elles vous apprises. Plus vous pouvez vous accepter avec toutes les insuffisances et les incompétences que vous voyez en vous-mêmes et qui vous accablent, – et vous savez que Dieu ne vous juge jamais mais seulement et vous aime toujours infiniment -, et plus vous facilement vous pourrez vous accepter et vous pardonner en tant qu’enfant bien-aimés de Dieu. Et une fois que vous vous acceptez, les autres deviennent tout aussi acceptables avec toutes leurs erreurs et leurs insuffisances, tandis que vous les reconnaissez comme de simples réflexions de vous-mêmes, comme des enfants infiniment bien-aimés de Dieu.
Vous êtes tous, chaque être humain, Un avec Dieu, même si en tant qu’êtres humains, il est très difficile pour vous de le comprendre et de l’accepter. Mais, comme Dieu est TOUT CE QUI EST, cela doit être vrai. Alors permettez-vous de le connaître, comme vous le savez certainement au plus profond de votre être, et soyez en paix. Lorsque vous êtes en paix, vos champs d’énergie se développent et fleurissent, versant l’Amour dans chaque cœur humain ouvert pour le recevoir. Vous vous êtes incarné en ce jour précis et à cet âge pour faire ce travail, et quand vous le faites, votre satisfaction dans la vie se développe et se renforce.
En traversant par votre nuit sombre de l’âme vous êtes portés à un endroit où vos doutes se dissolvent et vous sentez tous les jours l’amour de Dieu pour vous. Pas encore constamment, parce que l’illusion vous distrait, mais quand vous allez en vous-même chaque jour visiter votre saint autel, l’amour vous embrasse et vous le sentez. Vous devez le faire quotidiennement afin que vous puissiez vous engager dans ce pourquoi vous êtes venu sur Terre sans être entraîné dans le doute sur votre valeur infinie comme enfant de Dieu, comme partie essentielle du plan divin qui éveille l’humanité. Ces doutes peuvent être très inquiétants ; donc, immédiatement, dès qu’ils surgissent, appellez vos coéquipiers dans les royaumes spirituels pour vous aider à les libérer. Vous vous accrochez à vos doutes, ils ne vous asservissent pas, ils ne cherchent pas à vous assaillir, ils ne sont que les résultats de vos propres jugements négatifs.
Demandez à vous connaître comme Dieu vous connaît, et réjouissez-vous dans l’expérience qui se présente à vous pour confirmer que vous êtes et que vous serez toujours une partie infiniment aimée et inséparable de la Source, de Tout Ce Qui Est. Vous êtes Un, vous êtes l’Amour, qui ne peut jamais changer, et votre conscience croissante de cette vérité divine va dissoudre vos doutes individuels et les rendre invalides.
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N’oubliez pas, utilisez toujours votre discernement par rapport à ces textes. Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, écoutez ce que vous dicte votre coeur ; Il détient la vérité, laissez le vous guider.