Saint Nicolas entama une tournée mondiale. Mince et barbu, il était doté d'un long vêtement à capuche, d'une mitre et d'une crosse d'évêque. Les Hollandais l'adoptèrent et lui donnèrent le diminutif de Sinter Klaas. Ils lui offrirent un manteau vert à capuchon et, au XVIIe siècle, l'emmenèrent avec eux aux États-Unis, où son nom devint Santa Claus.
Dans les années 1820, Santa Claus se vit attribuer, par l'auteur new-yorkais Clement Clarke Moore, un traîneau tiré par huit rennes.
Vers 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly lui offrit un relooking. Devenu plus dodu, il troqua ses habits verts pour un costume rouge et un bonnet bordés de fourrure blanche. Le journal l'embaucha comme illustration du caricaturiste Thomas Nast.
Histoire du Père Noël Comment est né ce fameux Père Noël ? C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël...
A la base le père noël était vert, mais il est devenu rouge un peu plus tard... on a dit alors que cette couleur était due à un coup marketing, alors que le père noël était déja considéré comme rouge...simplement avec coca cola, tout le monde s'est accordé à dire qu'il était rouge
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas, c'est à dire; Sa longue barbe blanche, la mite qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage sur un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicolas, lui, voyageait sur le dos d'un âne. C'est pour cette raison que, dans certaines région de France, les enfants déposent au pied du sapin, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour les rênes.
Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par des immigrés allemands où il aurait pris une ampleur commerciale que nous connaissons tous actuellement. Il a subi des transformations vestimentaires et culturelles pour ce transformer en notre Père Noël.
C'est en 1809, qu'un écrivain, parle pour la première fois, des déplacements aériens de saint Nicolas pour la traditionnelles distributions de cadeaux.
Puis en 1821, un pasteur écrivit un conte de Noël pour ses enfants, où le Père Noël apparaît sympathique, dans son traîneau tiré par ses huit rennes. Cet écrivain fit du Père Noël un personnage dodu, jovial et souriant.
C'est en 1860, qu'un illustrateur et caricaturiste, habilla Santa-Clause d'un costume rouge, garni d'une fourrure blanche et d'un ceinturon en cuir.
Et en 1885, ce même illustrateur établissait la résidence officielle du Père Noël au pôle Nord.
Puis en 1931, Grâce à Coca cola, le Père Noël pris une toute nouvelle allure dans une image publicitaire. Il a désormais une stature humaine (ventre rebondissant, figure sympathique, air jovial...)
Coca-cola diffusa ce portrait du Père Noël dans la presse, à la télévision partout dans le monde, et l'idée que lesenfants se font aujourd'hui du Père Noël est fortement imprégné de cette image.
Histoire du Père Noël
La véritable naissance du Père Noël
Au XVIe siècle, une réforme religieuse diminue l’importance des saints. La naissance de Jésus devient la raison principale de célébrer Noël. Saint Nicolas devient donc un simple homme qui distribue des cadeaux pour féliciter les enfants qui ont été sages toute l’année durant. C’est à ce moment que son nom devient Santa Claus ou Père Noël. Du même coup, le père Fouettard tombe aux oubliettes.
Aujourd’hui, Santa Claus sert davantage d’outil de vente international. En effet, cette forte image publicitaire est utilisée dans des pays où il n’y a pourtant aucune tradition chrétienne, comme en Chine.
Ce très cher Père Noël viendrait, selon les Américains, du Pôle Nord. Peut-être, mais plusieurs pays revendiquent que la «résidence secondaire» de l’homme en rouge serait sur leur territoire. Les Norvégiens vont même jusqu’à déclarer Droeback, près d’Oslo, comme étant le lieu de sa résidence permanente. Les Suédois soutiennent plutôt qu’il habite Gesunda, un petit village au nord-ouest de Stockholm. Finalement, les Danois affirment qu’il vit principalement au Groenland — ce qui le rapprocherait du Québec!
En 1927, les Finlandais, usant de génie, décrétèrent que le Pôle Nord n’était pas un habitat propice pour le Père Noël, pas plus que tous les lieux précisés ci-haut, car il possède des rennes qu’il doit nourrir. Sa résidence permanente est alors fixée au Korvatunturi, en Laponie. Par la suite, trouvant ce lieu trop isolé, les Finlandais le déménagèrent à Rovaniemi, une ville un peu moins à l’écart. Ceci ne fut pas sans déplaire aux Sibériens qui affirmaient abriter le Père Noël, même s’ils revendiquaient déjà abriter Ded Moroz, le cousin serbo-russe de Santa Claus, qu’ils fêtent le 7 janvier.
En ce qui concerne le Canada, plusieurs clament haut et fort que le Père Noël habite dans les Territoires du Nord-Ouest… Toutefois, Le Collectif vous déclare en exclusivité qu’il habite Sherbrooke et se cache sous le nom de Donald! En effet, ce sherbrookois possède une vraie barbe blanche, une moustache grise pâle qui retrousse d’elle-même, des pommettes rosées, et même le rire typique, ce fameux «Ho! ho! ho!»
L’histoire du Père Noël
Le Père Noël a plusieurs origines. Son image en couleurs, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est celle qu’a officiellement instaurée Coca-Cola, en 1931. Par contre, ce gros bonhomme au manteau rouge et à la barbe blanche était déjà connu de la population. Plusieurs compagnies avaient utilisé un personnage semblable dans leurs publicités. Michelin, par exemple, l’avait utilisé avant Coca-Cola et nous avait même fourni, dans son éventail de cartes routières, un plan détaillé pour se rendre chez la Mère et le Père Noël. Le gros bonhomme rouge est donc apparu aux États-Unis au XIXe siècle et en France au XXe siècle. C’est à l’occasion de la Seconde Guerre mondiale que les Américains ont fait connaître ce célèbre personnage aux Français.
D’où le mythe tire-t-il ses origines?
Certaines sources parlent du lutin nordique, Juleniss, qui apportait des cadeaux au milieu de l’hiver lors de la fête de Midtvintersblot. C’est de ce petit être que Santa Claus garde la barbe, le manteau en fourrure et le bonnet. D’autres parlent du dieu viking Odin, un grand être qui descendait du ciel pour remettre des présents aux jeunes scandinaves. Enfin, le Père Noël descendrait aussi d’un dieu celte, Gargan, un géant de pierre relié à l’errance et à la résistance, tout comme Saint Nicolas, car celui-ci se promenait sans cesse.
C’est de lui que serait inspiré le personnage actuel de Santa Claus. Nicolas de Myre, un Turc du sud, vivait au IVe siècle. Une légende rapporte qu’à un moment où il se promenait, il aurait sauvé trois enfants d’une mort certaine par noyade. Avec le temps, cette légende a pris de l’ampleur et on l’a rapidement associée à celle d’un homme qui distribue, à chaque mois de décembre, des cadeaux aux gentils enfants. Cet homme portait une barbe longue et blanche, une crosse d’évêque, une mitre – une coiffure liturgique – et un grand vêtement ample à capuche. Le mythe s’est enrichi au XIIe siècle, lorsque le père Fouettard, un personnage punissant les vilains petits monstres, est «apparu». Dès ce moment, la population s’est mise à célébrer à chaque mois de décembre, pendant que Saint Nicolas et le père Fouettard allaient de maison en maison pour donner aux enfants le présent qu’ils méritaient.
Histoire du pére Noël
La 'naissance' du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur. Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.
C'est en 1885 que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours du Santa Claus qui va du pôle Nord aux Etats-Unis; sa résidence était ainsi officiellement établie ... Un an plus tard, l'écrivain Georges P. WEBSTER précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord » confirmant par cette affirmation les dessins de NAST.
Il aura fallu attendre 1931 ... et Coca Cola !
La firme Américaine a eu le génie de demander à Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait la-bàs) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi les enfants seraient incités à en boire durant l'hiver.
Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël.
Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l'origine celle de l'enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu'à brûler l'effigie du Père Noël, mais tout rentra dans l'ordre au fil du temps.
Histoire du pére Noël
L'origine du Père Noël
Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation toute la symbolique de St Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...).
Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Malgré la réforme protestante du XVIe siècle qui supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.
Lorsqu'ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial.
Clement Clarke MOORE écrivit en 1821 un conte de Noël pour ses enfants intitulé « The night before Christmas » (La nuit d'avant Noël ) dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes.
Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823. Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se dépaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes (répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen).
Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Les symboles de Noël sont-ils chrétiens ou païens ?
Le sapin, les guirlandes, le réveillon, les cadeaux… Et la naissance de Jésus dans tout cela ?Réforme a mené l’enquête pour savoir ce qui, parmi les symboles de Noël, relevait de la foi chrétienne ou des traditions païennes.
Le sapin
Le premier « arbre de Noël » apparaît à Sélestat en Alsace en 1521. Il arrive en France de l’intérieur en 1738, apporté par l’épouse lorraine de Louis XV, Marie Leszczynska. Avant cela, la tradition était plutôt de planter un tel arbre au mois de mai, et ce rite portait le nom de « esmayen », qui signifie « planter le mai » en alsacien. Mai et décembre, « ce sont les deux axes de l’année, été et hiver, matérialisés par un arbre à feuilles persistantes comme symbole de la permanence et du renouveau perpétuel de la nature », analyse Philippe Walter, professeur de littérature française au Moyen Âge à l’université Stendhal de Grenoble et directeur du Centre de recherche sur l’imaginaire.
Rien de chrétien à la base, donc. Pourtant, au milieu du XIXe siècle, les écoles du dimanche protestantes vont généraliser la « fête de l’arbre » comme outil pédagogique pour enseigner aux enfants la signification de Noël, selon Anne Ruolt, enseignante à l’Institut biblique de Nogent, docteur en sciences de l’éducation. Il s’agit d’une « introduction germanique » dont l’objectif était d’« attirer l’attention des enfants en faisant appel aux sentiments et à l’imaginaire, au-delà de l’intellect. Cet arbre devait émerveiller les enfants pour les amener à réfléchir ». Il se voulait une matérialisation du Psaume 1er, qui décrit le croyant comme « un arbre restant toujours vert ».
Plus tard, le sapin de Noël en est venu à symboliser l’arbre de la vie de la Genèse, décoré de vrais fruits. Selon Michèle Clavier, professeur de théologie à l’université catholique de Lille, « en Alsace, on y accrochait de vraies pommes, qui sont devenues aujourd’hui les boules de Noël. La pomme fait référence au fruit de l’arbre de la vie ». Mais Philippe Walter précise que, « dans la tradition celtique, le pommier est l’arbre de l’autre monde ».
La crèche
Alors que le sapin de Noël a des origines protestantes, les Églises de la Réforme étant hostiles aux statues, la crèche, elle, relève d’une symbolique toute catholique. On attribue son invention à saint François d’Assise au début du XIIIe siècle. « Il s’agissait d’une crèche avec des personnages vivants : Marie, l’Enfant Jésus, les bergers, les Rois mages, etc., explique Philippe Walter. Saint François voulait donner aux fidèles une image vivante du mystère de la Nativité afin de frapper leur imagination et d’être proche de leurs repères paysans avec l’âne et le bœuf, inconnus des évangiles canoniques. » Selon Michèle Clavier, « ces représentations populaires se sont par la suite répandues très facilement au sein d’une population qui ne savait pas lire ». Tout comme les vitraux, les crèches se voulaient une catéchèse.
Pour la théologienne catholique, de telles scènes « en chair et en os » sont les bienvenues pour illustrer « l’incarnation de Dieu. Cela permet de toucher du doigt l’humilité de Dieu, venu dans la paille des hommes ». Pour elle, ce symbole est « le lien entre le monde spirituel et notre monde sensible. Pour croire aux dons de Dieu, on a besoin d’y toucher. Certes le petit Jésus de la crèche n’est pas Dieu, mais être en prière devant ce tableau aide à intérioriser le mystère de l’incarnation et à être en relation avec l’invisible ».
Les bougies
Voilà un symbole bien biblique, selon Michèle Clavier. « Déjà dans le judaïsme, l’usage de la bougie ou de la chandelle pour accompagner celui qui veille la nuit est de mise. Jésus, qui était juif, a pris appui sur la symbolique que son peuple connaissait bien pour affirmer qu’il était, désormais, “la lumière qui ne s’éteint jamais”. »
Les bougies ont alors été intégrées à la scénographie de la fête de l’arbre des écoles du dimanche au XIXe siècle. « L’arbre était illuminé pour illustrer le verset d’Ésaïe, repris dans les évangiles : “Sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort la lumière s’est levée.” Cette lumière, c’est Christ », commente Anne Ruolt. Les bougies du sapin avaient aussi une utilité pédagogique : « Que les enfants soient canalisés et ne s’excitent pas trop à travers un moment très solennel », poursuit Anne Ruolt. La mise en scène était recherchée : on provoquait le noir absolu pour ensuite apporter dans la salle de culte le sapin illuminé, pour que la lumière (Christ) soit éblouissante.
Or, les bougies ne se retrouvent pas que sur le sapin (aujourd’hui sous forme de guirlandes électriques). Elles ont aussi toute une signification, placées sur une couronne de l’avent. Michèle Clavier « aime ce symbole des quatre semaines qui précèdent Noël pendant lesquelles la lumière grandit petit à petit, pour familiariser nos yeux à la lumière qui s’approche. C’est le symbole de Christ, lumière du monde qui vient à notre rencontre ». La première couronne apparaît à Hambourg en 1839, inventée par un pasteur fondateur d’une école pour enfants défavorisés. Il voulait mettre en place une activité pour contenir l’impatience des plus turbulents à l’approche de Noël : sur une roue de charrue, il place quatre grandes bougies blanches, et 24 petites rouges, pour en allumer une par jour jusqu’à au jour de Noël.
Ailleurs, en Europe du Nord, notamment en Suède luthérienne, on retrouve la tradition de sainte Lucie, (du latin « lux » signifiant lumière). « Les jeunes filles portent sur la tête une couronne de bougies », explique Philippe Walter, qui y voit un lien avec la fête païenne du solstice d’hiver, « moment où la lumière du soleil revient sur la terre ».
La bûche
« À l’origine, il ne s’agit pas d’une pâtisserie en chocolat mais d’un véritable morceau de bois qu’on fait brûler dans la cheminée durant la veillée de Noël, explique Philippe Walter. L’origine de la coutume est certainement un rite païen du feu puisque Noël correspond au solstice d’hiver. C’est le moment où le soleil retrouve sa force et son éclat. Ce soleil créateur bénéficie donc de pouvoir magique. La naissance du Christ fixée tardivement au 25 décembre fait de lui un personnage solaire. »
Quant à la bûche de Noël, « on la gardait toute l’année dans la maison pour se protéger du feu et des orages ». Anne Ruolt renchérit : « Le père de famille bénissait une bûche avec de l’eau et du sel, parfois allumée par une jeune fille la nuit de Noël. La croyance populaire conférait à ce rite des vertus protectrices pour la famille et aux cendres des vertus thérapeutiques. L’observation de la bûche se consommant donnait parfois lieu à toutes sortes de prédictions sur les récoltes à venir, le nombre d’animaux à naître dans la basse-cour, jusqu’au nombre de mariages dans la famille ! »
Malgré ces origines païennes et superstitieuses, Michèle Clavier y voit aujourd’hui une signification qui peut être chrétienne : « La bûche est ce que l’on met dans le feu pour se réchauffer. Elle représente le foyer. C’est la symbolique de la réunion familiale où l’on vient se réchauffer. » Est-ce donc paradoxal ou bien révélateur de notre société actuelle que la bûche soit devenue… glacée ?
Les cadeaux
Selon Philippe Walter, « les cadeaux dits “de Noël” sont en fait les étrennes du 1er janvier. La coutume est bien attestée dans l’Empire romain. Janvier, c’est le mois de Janus, le dieu à deux têtes : une jeune et une vieille, figures de la jeune et de l’ancienne année. Les cadeaux sont un rite de bon augure. » Au Moyen Âge, on attendait entre Noël et l’Épiphanie la visite des fées d’Abondance. « Cette croyance en la visite des fées pourvoyeuses de cadeaux est condamnée par un évêque au XIIIe siècle comme une superstition antichrétienne, » note avec humour le professeur de littérature.
Et pourtant, au XIXe siècle, les écoles du dimanche généralisent la remise de prix au moment de Noël pour encourager les enfants dans leurs progrès d’apprentissage, selon Anne Ruolt. Ces cadeaux prennent la forme de livres, de canifs, de cahiers ou même de chaussures. Tout un débat théologique les entoure, car les protestants ne veulent pas en faire un salaire destiné à récompenser les meilleurs pour flatter leur orgueil. La grâce doit primer. Ces cadeaux doivent donc être « un signe d’approbation donné à tous pour saluer le travail et les efforts fournis. Ce qui importe, c’est la parole qui les accompagne, une parole de bénédiction qui doit stimuler, encourager et reconnaître l’enfant dans sa progression », poursuit Anne Ruolt.
Aujourd’hui, il en reste, selon Michèle Clavier, « une façon d’exprimer l’affection que l’on porte à quelqu’un ». Et pour ne pas tomber dans le piège consumériste, la théologienne catholique rappelle que « le plus beau cadeau reste celui qui n’a pas de valeur commerciale, comme le dessin d’un enfant qui y a mis tout son cœur ». Mais surtout, « d’un point de vue chrétien, c’est Jésus qui est le cadeau de Dieu aux hommes ».
Commentaire de sorellaangell (17/12/2015 08:06) :
un ptit kikoo pour te souhaiter une belle journée en ce jeudi...Noël
approche tout doucement...on se prépare petits et grands a cette nuit
magique de Noël ou qui sait peut être nos rêves pourront se réaliser...on
croise les doigts...de tendre bisous du coeur de ton amie Sorella
* Origine de la Fête de Noël & Images / Images,musique . *
16/12/2015 18:36
L’Origine de la Fête de Noël
Noël est aujourd’hui fêté dans le monde entier, c’est la fête chrétienne la plus populaire, celle dont en principe notre calendrier marque le deuxième millénaire. “Noël” vient du mot latin natalem, accusatif de l’adjectif natalis, “relatif à la naissance” ; autrement dit, Noël célèbre la naissance de Jésus, censée avoir eu lieu il y a exactement deux mille ans. Mais, à y réfléchir un peu, il est improbable que l’événement soit célébré depuis cette naissance. On doit donc s’interroger sur l’origine de la fête de Noël.
La naissance de Jésus
Ce n’est qu’au sixième siècle de notre ère qu’un moine vivant à Rome, Denys le Petit, fixe la naissance de Jésus le 25 décembre de l’an 753 de la fondation de Rome et en fait le début de l’ère chrétienne, dans laquelle nous vivons aujourd’hui. En réalité, Jésus est plutôt né avant la mort d’Hérode le Grand (749 de Rome, soit -4).
Selon Matthieu, Jésus serait né avant le remplacement d’Hérode par Archélaüs, donc vers -6 ; mais selon Luc, ce serait au moment du recensement de Quirinius qui a eu lieu au moment de la déposition d’Archélaüs, en +6. L’année choisie par Denys correspond ainsi à une moyenne entre ces données contradictoires, mais on ne connaît pas le détail du calcul de Denys.
Denys fixe donc tardivement l’année, mais la fête de Noël existe déjà. Elle est cependant postérieure à la rédaction des évangiles : les récits de la naissance (Matthieu 1-2 ; Luc 1-2) sont écrits après ceux du ministère, vers l’an 100. Or, à cette date, les chrétiens ne fêtent pas encore cette naissance, et rien ne suggère que l’événement ait eu lieu en hiver. En somme, Noël n’existe pas comme fête avant le deuxième siècle.
Le substitut de la fête païenne du solstice d’hiver
La fête de Noël est, en revanche, bien attestée au début du quatrième siècle, lorsque l’empire romain se christianise ; et l’on observe alors qu’elle remplace progressivemnt la fête romaine des Saturnales qui est une fête de la lumière célébrant le moment de l’année solaire où les jours recommencent à s’allonger. Symboliquement, le solstice d’hiver marque la victoire de la lumière sur les ténèbres et le jour est donc célébré dans la joie.
Mais pourquoi cette substitution ? En quoi la fête du solstice d’hiver est-elle disposée à devenir celle de la naissance du Sauveur, devenu la référence de la nouvelle religion de l’Empire ? Certes, il existe bien un lien entre la joie de l’allongement des jours et l’espoir que suscite la naissance du Rédempteur du monde ; mais cela n’explique pas la rapidité avec laquelle la fête de Noël devient une fête populaire. Ainsi, la fête de Noël se substitue à celle des Saturnales ; mais elle n’a pas comme seule origine la fête romaine païenne du solstice d’hiver.
L’origine juive de la fête
Dans son livre Le christianisme de Constantin à la conquête arabe (Paris 1997), P. Maraval signale que la fête de Noël est attestée avant le quatrième siècle dans plusieurs régions de l’empire et notamment en Orient. On songe alors à un autre rapprochement : une continuité probable existe entre Noël et une fête juive qui est célébrée en décembre et commémore un événement essentiel, l’inauguration (ou la dédicace) du Temple de Jérusalem, en décembre -164, par Judas Maccabée, trois ans après sa profanation par le roi Antiochus IV Epiphane qui voulait mener à son terme l’hellénisation des Juifs. C’est la fête de Hannouka. L’événement commémoré eut lieu le 25 qisleu, correspondant au 15 décembre.
Il y avait donc depuis les origines du christianisme une fête que les fidèles d’origine juive continuaient de célébrer en décembre et qui marquait le début d’un temps nouveau. Elle est mentionnée dans Jean (10, 22) en ces termes : “On célébrait alors la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.” Puis, au tournant du premier siècle, après la rédaction des récits de l’enfance, l’idée vient sans doute à certains, sans qu’aucun témoignage direct nous en soit conservé, d’associer la naissance de Jésus à cette fête, en raison de la proximité de sens des deux événements. Et pendant deux siècles, cette association demeure l’initiative locale de quelques communautés qui ne s’étend pas à l’ensemble de la chrétienté ; en particulier dans les grandes villes elle n’est pas attestée. D’autant qu’après 135, le judaïsme se décentre de Jérusalem à Babylone et perd de son importance dans l’empire romain.
Au début du quatrième siècle, la persécution de Dioclétien montre que le christianisme est devenu un dangereux concurrent pour les autres religions candidates à succéder à la religion païenne qui se meurt. Le lien avec la fête juive de l’inauguration du Temple se perd, mais le sens se maintient : la fête païenne que Noël remplace est moins riche de sens. Par la suite, le christianisme oublie ses origines juives jusqu’à vouloir forcer l’assimilation et la conversion de ceux-ci, quand ce n’est pas leur élimination par l’exil ou la mort ; les conditions ne sont donc pas favorables à reconnaître une origine juive à une fête aussi populaire. Le lien est donc progressivement effacé.
Kikoo a toi ma douce amie...je passe te souhaiter un bon week end a venir
avec beaucoup de joie et de douceur a partager...j'espère que tout vas bien
pour toi et que la santé est bonne, c'est le plus important...prends soin
de toi...mille et un bisous tendre du coeur de ton amie Sorella