« Les hommes et les femmes qui s’aiment éprouvent le besoin de se rencontrer, de se rapprocher, de vivre ensemble, et c’est naturel. Mais si une véritable dimension intérieure manque à leur relation, on peut déjà prédire la fin de leur amour. Quand vous vous sentez habité par la présence subtile d’un être, vous constatez que vous n’avez pas nécessairement besoin de sa présence physique pour vous sentir avec lui. Si vous ressentez fortement le besoin de sa présence physique, c’est que vous êtes en train de sortir de votre monde intérieur, et là, vous risquez d’aller au-devant de grandes souffrances. Car qui dit que les circonstances ne vous priveront pas un jour ou l’autre de cet être que vous aimez ?… Lorsque vous êtes habité par une présence intérieure, les circonstances extérieures ont moins de prise sur vous. C’est un critère : si, en pensant à ceux que vous aimez, vous ressentez autant de joie qu’en les voyant, vous êtes libre, et cette joie ne vous quitte plus. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
La Pensée du mardi 28 juin 2016 !
« Le temps a pris pour les humains une importance démesurée. Écoutez-les parler et vous entendrez revenir les mêmes phrases : « Je n’ai pas le temps… Combien de temps ça me prendra ?… Je veux gagner du temps… » Eh bien, dans la vie spirituelle il ne faut pas se préoccuper du temps. Si vous vous fixez des délais pour triompher de tel ou tel de vos défauts, pour obtenir tel pouvoir psychique ou telle révélation intérieure, vous ne réussirez qu’à vous crisper et votre développement ne se fera pas harmonieusement. Vous devez travailler à vous perfectionner sans jamais vous fixer de délai. Vous avez l’éternité devant vous ! Un jour, nécessairement, vous arriverez à atteindre cette perfection à laquelle vous aspirez. Arrêtez-vous seulement sur la beauté du travail que vous avez entrepris et dites : « Puisque c’est tellement beau, je ne me préoccupe pas de savoir s’il me faut des siècles ou des millénaires pour y arriver : je travaille, c’est tout. » »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
La Pensée du lundi 27 juin 2016 !
« Automatiquement, distraitement, vous introduisez tous les jours des clés dans des serrures sans voir que vous répétez là, symboliquement, le travail de l’esprit (la clé) dans la matière (la serrure). Mais étudiez ce que sont une clé et une serrure, et vous aurez alors des clés pour ouvrir des serrures auxquelles vous n’avez encore jamais pensé. Oui, les oreilles, la bouche, les narines, les yeux, voilà des serrures ; et le cerveau lui-même est une serrure. Lorsque vous en aurez pris conscience, vous serez enpossession des clés qui ouvrent les portes de la nature, et aussi des portes en vous-même. Et que sont l’intellect, le cœur et la volonté ? Des portes par lesquelles circulent nos pensées, nos sentiments, nos énergies. Et les clés pour ouvrir ces portes sont la sagesse, l’amour et la vérité. La sagesse ouvre l’intellect, l’amour ouvre le cœur, et la vérité ouvre la volonté. Chaque fois que vous avez un nouveau problème à résoudre, essayez ces clés. Vous ne réussissez pas avec la première ? Essayez la deuxième. La deuxième n’ouvre pas non plus ? Essayez la troisième. Si vous savez comment opérer, il est impossible qu’une de ces trois clés ne finisse pas par résoudre votre problème. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
La Pensée du dimanche 26 juin 2016
l’Amour - travail collectif d’une multitude d’âmes liées entre elles
Le Maître Peter Deunov disait : « Si vous nourrissez en vous l’idée de l’amour sous sa forme la plus sublime, vous obtiendrez l’aide de milliers et de milliers d’âmes aimantes, car l’amour sous-entend le travail collectif d’une multitude d’âmes liées entre elles par cette idée de l’amour. L’amour divin est la plus grande force qui existe. Ne doutez jamais de cette vérité, afin que les âmes qui travaillent en son nom demeurent toujours auprès de vous ». Ces paroles méritent d’être méditées, mastiquées, digérées, car elles nous ouvrent des horizons extraordinaires. Quand nous serons parvenus à cette conception divine de l’amour, nous attirerons d’en haut des milliers d’âmes qui viendront nous aider, nous soutenir. Le langage humain est faible pour exprimer la joie de ceux qui reçoivent la visite d’un tel amour. Il leur suffit d’apercevoir en passant le visage d’un homme ou d’une femme pour se sentir dans la plénitude.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
La Pensée du samedi 25 juin 2016 !
« Apprenez à mobiliser vos pensées, vos désirs, et même toutes les tendances de votre nature inférieure, pour la réalisation d’un idéal sublime. Ce travail d’unification, d’harmonisation, le soleil peut aussi vous aider à le réaliser. En le regardant se lever, le matin, pensez que votre conscience s’approche de votre propre soleil, votre esprit, votre Moi supérieur, pour se fusionner avec lui. Lorsque vous serez parvenu à pacifier et unifier toutes les forces contraires qui vous tiraillent pour les lancer dans une seule direction lumineuse, divine, vous deviendrez un foyer tellement puissant que vous serez capable de rayonner dans toutes les directions, comme le soleil. Un être qui est arrivé à régler ses propres problèmes est libre, et il peut commencer à penser aux autres. Grâce à la liberté qu’il a acquise, il élargit le champ de sa conscience à tout le genre humain, et comme le soleil il envoie la surabondance de lumière et d’amour qui déborde de lui… Mais avant de pouvoir rayonner, il doit apprendre à concentrer toutes les puissances de son être et à les orienter dans une seule direction. »
* Treizième dimanche - Temps ordinaire § Bon dimanche , avec le soleil & L'été. *
25/06/2016 19:12
Treizième dimanche du temps ordinaire
Année C
Premier livre des Rois 19,16b.19-21.
En ces jours-là, le Seigneur avait dit au prophète Élie : « Tu consacreras Élisée, fils de Shafath, comme prophète pour te succéder. » Élie s’en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafath, en train de labourer. Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième. Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau. Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit : « Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai. » Élie répondit : « Va-t’en, retourne là-bas ! Je n’ai rien fait. » Alors Élisée s’en retourna ; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l’attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d’Élie et se mit à son service.
Psaume 16(15),1.2a.5.7-8.9-10.2b.11.
Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. »
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m'avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi. Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !
Lettre de saint Paul Apôtre
aux Galates 5,1.13-18.
Frères, c’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. Vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. Car toute la Loi est accomplie dans l’unique parole que voici : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde : vous allez vous détruire les uns les autres. Je vous le dis : marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair. Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. Mais si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi.
Évangile de Jésus Christ
selon saint Luc 9,51-62.
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Commentaire du jour
Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église Sermon 71, pour le résurrection de Seigneur ; PL 54, 388 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p.363 rev. ; cf Orval)
« Celui qui regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu »
Mes très chers, Paul, l'apôtre des païens, ne contredit pas notre foi lorsqu'il dit : « Même si nous avons connu le Christ selon la chair nous ne le connaissons plus ainsi à présent » (2Co 5,16). La résurrection du Seigneur n'a pas mis fin à sa chair, elle l'a transformée. Le surcroît de sa puissance n'a pas détruit sa substance ; la qualité a changé ; la nature n'a pas été anéantie. On avait cloué ce corps en croix : il est devenu inaccessible à la souffrance. On l'avait mis à mort : il est devenu éternel. On l'avait meurtri : il est de venu incorruptible. Et l'on peut bien dire en effet que la chair du Christ n'est plus celle que l'on avait connue ; car il n'y a plus trace en elle de souffrance ou de faiblesse. Elle reste la même en son essence, mais elle n'est plus la même sous le rapport de la gloire. Pourquoi s'étonner d'ailleurs que saint Paul s'exprime ainsi à propos du corps de Jésus Christ lorsque, parlant de tous les chrétiens qui vivent selon l'esprit, il dit : « Nous ne connaissons plus désormais personne selon la chair ».
Il veut dire par là que notre résurrection a commencé en Jésus Christ. En lui, qui est mort pour tous, toute notre espérance a pris corps. Point de doute en nous ni de réticence, point d'attente déçue : les promesses ont commencé à s'accomplir et nous voyons déjà, avec les yeux de la foi, les grâces dont elles nous combleront demain. Notre nature a été élevée ; alors, dans la joie, nous possédons déjà l'objet de notre foi.
Que le peuple de Dieu prenne donc conscience qu'il est « une création nouvelle dans le Christ » (2Co 5,17). Qu'il comprenne bien qui l'a choisi, et qui il a lui-même choisi. Que l'être renouvelé ne retourne pas à l'instabilité de son ancien état. Que « celui qui a mis la main à la charrue » ne cesse de travailler, qu'il veille au grain qu'il a semé, qu'il ne se retourne pas vers ce qu'il a abandonné. Telle est la voie du salut ; telle est la manière d'imiter la résurrection commencée dans le Christ.