Ce séisme, qui a partiellement détruit au moins trois villages dans une région montagneuse au nord-est de Rome, a également fait quelque 368 blessés, a précisé le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, peu après s'être rendu en à Amatrice, l'un des villages les plus touchés, où il a rencontré les secouristes.
Des dizaines d'entre eux, volontaires, pompiers et membres de la protection civile, se préparaient à une longue nuit de fouilles, dans l'espoir de retrouver des survivants. La protection civile italienne se refusait dans la soirée à avancer des chiffres concernant les disparus, mais beaucoup d'habitants et de touristes manquaient encore à l'appel, selon plusieurs témoignages.
19 h 30 : au moins 120 morts, selon Matteo Renzi
Un dernier bilan établi par le chef du gouvernement italien indique qu'au moins 120 personnes ont péri et de nombreuses personnes sont portées disparues. "Il y a au moins 120 vies détruites et ce n'est pas un bilan définitif", a déclaré Matteo Renzi à Rieti, non loin de la zone du séisme où il s'était rendu brièvement avant cette conférence de presse. Le président du Conseil italien a également fait état de quelque 368 blessés.
La protection civile italienne n'a pas avancé de chiffre mais selon l'agence Agi, des centaines de disparus, pris au piège dans leurs maisons qui se sont écroulées alors qu'ils dormaient à poings fermés, sont toujours recherchés.
La police italienne a également fait savoir qu'elle avait mis en place un dispositif pour éviter les "chacals", nom donné en Italie aux pilleurs de maisons, vidées de leurs habitants après des catastrophes naturelles ou des évacuations forcées. Des camps de tentes ont été installés à proximité de ces villages pour accueillir quelque 2 500 personnes, désormais sans toit.