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VIP-Blog de marie-andree
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  • Créé le : 01/02/2008 17:52
    Modifié : 25/04/2020 21:27

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    * Bonjour, Créa "Manga et roses" § Kdo / Les mangas,définition - Doc § Images de mangas et roses & Bon vendredi & biz. *

    25/08/2016 18:48

    * Bonjour, Créa "Manga et roses" § Kdo / Les mangas,définition - Doc § Images de mangas et roses & Bon vendredi & biz. *


     

    Manga


    Définition

    Tout d'abord nous allons voir quel est la signification du mot MANGA ?

    Le mot «manga» 漫画 ou ã¾ã‚“㌠est constitué de 2 kanji ou chacun a un sens particulier : 
    Le premier kanji «man» 漫 signifie distraction, légèreté, pureté...
    Le second, «ga» ç”» ou ㌠en hiragana, désigne la peinture, l’illustration, le dessin.. 

    La combinaison de ces 2 kanjis pourraient se traduire par «dessins au trait nerveux» / «esquisses fantaisiste» ou bien par exemple "illustration distractive". Le peintre Hokusai (réalisateur maître dans l'art des estampes), a crée cet appellation en unissant ces 2 kanjis, il a inventer cela pour désigner les recueils de caricatures et de croquis qu’il avait réalisé au début du XXème siècle. 
    De nos jours, le mot manga désigne la BD (bande dessinée). 

     

     


     

    Introduction

    En France, dès 1979, c’est nous pouvons voir apparaître la production de dessins animés à la télévision qu'il soit populaires ou animes (Goldorak, Albator), il déferle sur la seconde chaîne nationale puis sur TF1 avec le Club Dorothée. 
    Avant 1990 le manga est assimilé par les francais au shojo et au shonen, genres de manga plutôt destinés aux enfants, le public méconnaissant les autres productions. 
    Ce sont ensuite grâce à des éditeurs comme Glénat ou Tonkam, que le grand public découvrent ces nouveaux genres si particulier de la bande dessinée.

    Les genres des mangas sont définis en fonction du public auquel ils sont destinés. 
    Voici les différents genre existant et le public auquelle ils sont ratachés, nous verrons pour chacun de ces genres quelques exemples de manga a lire ou à regarder sur vos écrans.


     

    Shonen

    Une grande partie de la BD japonaise est destinée aux garçons, de 10 à 15 ans environ. 
    Elle encourage l’adolescent à développer des énergies positives : le courage, la persévérance, l’amitié ou encore le don de soi. 
    La plupart des récits mettent en avant un héros juvénile auquel le lecteur s’identifie facilement, mais il possède aussi un talent caché qui lui permettra de se dépasser et d’accomplir de grandes choses. Le lecteur est immédiatement plongé dans l’action. Les auteurs optent d’ailleurs souvent pour une mise en page qui exaltent les prouesses de leurs personnages.
    Exemples:
    -Dragon Ball de Akira Toriyama 
    -Bleach de Tite Kubo
    -Naruto de Masashi Kishimoto
    -Hikaru no go de Yumi Hotta 
    -Kekkaishi de Yellow Tanabe 
    -One Piece de EiichirÅ Oda
    -Mx Zéro de Yasuhira Kano 
    -Death Note de Takeshi Obata 
    -GTO de Tôru Fujisawa 



     

    Shojo

    Ce terme signifie jeune fille. Le shojo s’adresse aux écolières, collégiennes, lycéennes ! Il est un peu l'équivalent du shonen mais destiné a un public féminin. Les récits abordent des sujets variés tels que la musique, le sport, l’école, la mode avec souvent des histoires d’amour en toile de fond. 
    La plupart du temps ils sont réalisés par des auteurs féminins. 
    Ce genre possède évidemment ses propres codes graphiques : les personnages sont longilignes aux visages finement détaillés. Il offre une grande créativité en matière de mise en page.
    Exemples : 
    L’académie Alice de Tachibana Higuchi 
    La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda 
    Tôkyô mew mew de Reiko Yoshida
    Nana de Ai Yazawa
    Fruits basket de Natsuki Takaya 

     




     

    Kodomo

    Ce mot signifie enfant. 
    Ici, les mangas ciblent un public plus jeune que le shonen et le shojo, de 6 à 11 ans. La principale fonction du kodomo et de divertir les enfants (fille et garcon). Le succès de certains d’entre eux, comme Pokémon, élargit leur audience.
    Exemples : 
    Astro boy de Osamu Tesuka 
    Manga science de Yoshitoh Asari 
    Pokémon de Hidenori Kusaka 
    Hamtaro de Ritsuko Kawai



     

    Seinen

    Récits d’aventure, intrigues sentimentales, thrillers ou chroniques de la vie quotidienne, les mangas pour adultes abordent tous les thèmes et tous les registres imaginables. Sujets, univers, graphismes varient, du réalisme le plus sobre à l’outrance, qu’elle soit comique ou dramatique. Les récits sont pour la plupart graves, intimistes, ou au contraire épiques.
    Si ce type de manga reprend les thèmes abordés dans les shonens, les intrigues sont plus complexes et les personnages plus subtils et plus difficile a cerner. 
    Exemples : 
    Akira de Katsuhiro ÅŒtomo
    L’Homme qui marche de Jiro Taniguchi 
    Berserk de Kentaro Miura
    La vie de Bouddha de Osamu Tezuka 
    Samurai Champloo de ShinichirÅ Watanabe et Sato Dai
    Le fleuve Shinano de Kazuo Kamimura 
    Solanin de Inio Asano 
    Tueur de Hiroshi Hirata 
    Lone wolf and cub de Kasuo Koike 



     

    Young Seinen

    Ce genre de manga ce situe juste entre shonen et seinen, il s'adresse aux jeunes adultes, lycéens et étudiants, il traite pour la plupart du temps de science-fiction,de sport ou de combat. Les dessin de ce style sont plus réaliste, et il reste assez courant de voir des jeunes filles plus dénudé.
    Exemples : 
    Gunnm de Yukito Jishiro 
    Hajime no Ippo de George Morikawa
    Happy Mania de Moyoko Anno 
    Les petites fraises de Ichigo Mashimaro 
    Le roi des ronces de Yuji Iwahara 
    Booking life de Yuzo Takada 



     

    Josei

    C’est le pendant féminin du seinen. On l’appelle également «ladies comic». 
    Les intrigues y sont plus complexes que dans le shojo. Les relations amoureuses, la séduction et les relations sexuelles sont souvent les sujets principaux de ces récits, tout comme les préoccupations des jeunes femmes modernes tels que le célibat, le travail, le partenaire idéal. 
    Exemples : 
    Intrigues au pays du matin calme de Natsuki Sumeragi 
    Nonamour de Kyoko Okazaki 
    Pékin Années folles de Natsuki Sumeragi Subaru 
    Danse vers les étoiles de Masahito Soda 



     

    Manwha

    Prononcé «man-houa», c’est le nom donné à la bande dessinée coréenne par simple traduction du terme manga. Le manwha est né sous l’influence des mangas japonais importés massivement vers 1928 pour réduire à néant la création coréenne : alors satirique elle dépeignait la vie quotidienne à Séoul sous le joug de l’occupation japonaise. La bande dessinée coréenne se décline sur de nombreux supports comme le papier, l’internet ou le téléphone mobile. L’auteur de manwha est appelé manwhaga. 
    Exemple : 
    La bicyclette rouge de Kim Dong Hwa 
    Les nourritures de l’âme de Kim Dong Hwa 
    Z le chat de Byun Ki-hyun 
    Priest de Hyung Min Woo 



     

    Manhua

    Le Manhuajia est l'équivalent du mangaka japonais, le manhua désigne la bande dessinée chinoise, équivalent du manga au Japon. Le Manhuajia possède des codes graphiques différent de celui du mangaka : le dessin y est très souvent réaliste avec beaucoup de planches en pleine page. La plupart des ouvrages sont réalisé en couleur. Dans ces mangas, on sent une volonté des créateurs de se tourner vers la tradition européenne et américaine. 
    Exemple : 
    My way de Ji Di Remember de Benjamin 
    Le Fils du Marchand de Xiao Pan
    Pourquoi j’veux manger mon chien de Ah Ko 


     

    Anime

    Prononcé animé, il s’agit d’une série télévisée ou d’un film d’animation japonais. Ces réalisations ont largement contribué en France à l’implantation des mangas. Les films d’animation ont connu le succès au Japon dès la première série, Astro Boy, créée en 1963. Elle est suivie en 1965 du Roi Léo puis des films de science fiction tels Goldorak et Albator. Ceux-ci arrivent en France en 1978 dans l’émission Récré A2 où Candy et Tom Sawyer ont aussi leurs heures de gloire. A partir de 1980, la France produit ses propres séries en s’entourant de professionnels japonais. Le Club Dorothée se fait l’écho de ces réalisations et permet l’importation massive de japanimation. Une nouvelle reconnaissance du grand public arrive en 1997 avec les réalisations de Miyazaki telles que Princesse Mononoké ou le Voyage de Chihiro, mais aussi les personnages Pokémons créés par Satoshi Tajiri ! 
    Exemples : 
    Princesse mononoké de Hayao Miyazaki 
    Le château dans le ciel de Hayao Miyazaki 
    Ghost in the shell de Mamoru Oshii 


     

    Alternatifs

    Cette expression n’existe pas au Japon.
    «Elle désigne les œuvres n’obéissant pas aux contraintes régissant la production destinée au grand public. Ce sont des œuvres d’une plus grande inventivité graphique, le plus souvent produites en-dehors du giron des principales maisons d’édition.» 
    Exemples : 
    Dreamland de Reno Lemaire 
    Underskin de Andrea Iovinelli


     

    Conclusion

    Nous avons pu voir qu'il existe énormément de variété de manga, la plupart de ces genres permettent de suivre un japonais tout au long de sa vie et l'aide à surmonter les épreuves difficile. Il existe tellement de genre de manga (nous avons détaillé ici les plus connus et plus répandu d'entre eux). Grâce à cette large gamme de choix, vous trouverez certainement votre bonheur...
    Il ne reste plus qu'a définir dans quel type de lecture vous voulez vous lancer. 






    * Suite et fin de l'Article précédent: "Les joutes" / Origines, traditions & Diverses sortes de méthode de joutes. *

    25/08/2016 15:08

    * Suite et fin de l'Article précédent: "Les joutes" / Origines, traditions & Diverses sortes de méthode de joutes. *


    Joute nautirque à LA ROCHELLE. 

    Méthode parisienne

    • Description :

    Les compétitions se font par catégories d’âge et de poids, que ce soit en masculins ou féminines. Les barques, propulsées à l’aide d’un moteur, sont dirigées par un barreur appelé « patron », et se croisent à droite. L’équipement est constitué d’un plastron et d’une lance. Le plastron, destiné à amortir le choc et à protéger le jouteur, est en fait un gilet de grosse toile garnie de crin, que l’on attache sur la poitrine grâce à deux sangles passant dans le dos du jouteur. La lance est en bois d’une longueur de 3.40 à 4 m suivant les catégories, et est « emboulée » c’est-à-dire munie d’un tampon en cuir à son extrémité.

    Le jouteur, en position de légère fente avant, pied gauche en arrière calé au « taquet », jambe gauche tendue, genou droit fléchi, tient sa lance de la main droite, le bras gauche devant être levé haut. Il prend place sur le « Trinquet », petite plate-forme montée à l’arrière du bateau, surélevée d’environ 50 à 70 cm et débordant de 1 m.

    Les catégories : Hommes : Les jouteurs sont classés en 10 catégories : Minimes : 12 ans à 14 ans dans l'année. Cadets légers : 16 ans dans l'année jusqu'à 65 kg inclus. Cadets lourds : 16 ans dans l'année au-dessus de 65 kg. Juniors légers : 20 ans dans l'année jusqu'à 70 kg inclus. Juniors lourds : 20 ans dans l'année au-dessus de 70 kg. Séniors légers : jusqu'à 70 kg inclus. Séniors moyens : Jusqu'à 78 kg inclus. Séniors mi-lourds : jusqu'à 88 kg inclus. Séniors lourds-légers : jusqu'à 100 kg inclus. Séniors lourds : au-dessus de 100 kg.

    Femmes. Les jouteuses sont classées en 5 catégories : Juniors Fines : 20 ans dans l'année jusqu'à 65 kg. Juniors Élégantes : 20 ans dans l'année au-dessus de 65 kg. Féminines +20 ans / -68 kg ; Féminines +20ans / +68 - 80 kg ; Féminines +20ans / +80 kg.

    Écoles de joute : Les jeunes de moins de 12 ans faisant partie de l'école de joute (avec certificat médical) peuvent participer au critérium des minimes.

    • Les lances :

    Les jouteurs prennent les lances relatives à leurs catégories, dont les poignées seront peintes sur 5 cm : Longueur 3,40 m, diamètre 0,30 cm, poignée Blanche : Minimes. Longueur 3,40 m, diamètre 0,35 cm, poignée Verte : Cadets, Juniors Féminines et Séniors légères. Longueur 4 m, diamètre 0,40 cm, poignée Jaune : Juniors, Séniors légers, moyens et mi-lourds. Longueur 3,40 m, diamètre 0,40 cm, poignée Noire : Séniors lourds-légers, Séniors lourds, Féminines +68 - 80 kg et Féminines +80 kg. Les minimes prendront les lances à poignées Verte après la première casse. Toutes les autres catégories prendront les lances à poignées noires.

    • La tenue :

    Les jouteurs doivent se présenter dans une tenue propre et correcte : Pantalon ou corsaire blanc ne laissant pas apparaître le genou, Maillot blanc ou aux couleurs du club, Chaussettes (type football ou rugby), de couleur blanche ou à celles du club, fixées correctement et ne devront être en aucun cas roulées. Pieds nus interdits : chaussettes ou chaussures. Publicité autorisée sur le jouteur dimension maximum 40/10 cm. Au moment de jouter, le plastron devra être placé correctement au niveau du cou et des épaules, enveloppant celles-ci. Lors d'une compétition, une commission de tenue sera désignée. Celle-ci, en accord avec les arbitres, aura tout pouvoir pour disqualifier un concurrent.

    Autres méthodes

     
    Joute nautique à La Rochelle
    • Il existe de nombreuses autres méthodes de joutes nautiques pratiquées en France.

    Citons ici la joute Cognaçaise ( Cognac 16 ), l'Accoloise ( Accolay 89), la Clamecycoise (Clamecy 58) , les Joutes du Nord Pas de Calais telles que la Mervilloise (Merville 62), l'Arrageoise (Arras 62) et l'Orsoise (Ors 59) et les différentes joutes bretonnes.

    Références culturelles[modifier | modifier le code]

    Philatélie[modifier | modifier le code]

    • Un timbre-poste français représentant la Joute Nautique Méthode Givordine a été émis en France, en 1958
    • Un timbre représentant la Joute Sétoise datant de 2005

    Bibliographie

    • Les Joutes nautiques en France, Patrick Bertoneche - éditions La Chasse Marée 2003 - (ISBN 9782903708801)
    • Jérôme Sagnard, Jean-Claude Caira Les Joutes nautiques en France, éditions Alan Sutton, Mémoire du sport, 2008, 192 p.
    • Le Petit guide des joutes, Éditions Dans la boîte / L'Échappée belle, 2013, 48 p. - (ISBN 9791091933025)

    Notes et références

    1.  Jérôme PruneauLes joutes languedociennes: ethnologie d'un sport traditionnel, Harmattan,  , 331 p. (ISBN 274755757X)

    Voir aussi

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    Liens externes

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     LIENS EXTERNES.

    Fédération française de joutes et de sauvetage nautique FFJN

    Histoire et règle de la joute givordinne






    * Un sport: la joute § Joute nautique; ancien sport, qui se pratique dans le Sud / Dont à SETE, le 25 Août, joutes; et pour fêter la Saint-Louis §§ Villes-mer ; mais aussi, dans plu

    25/08/2016 13:20

    * Un sport: la joute § Joute nautique; ancien sport, qui se pratique dans le Sud / Dont à SETE, le 25 Août, joutes; et pour fêter la Saint-Louis §§ Villes-mer ; mais aussi, dans plu


    Joute nautique   

     
     
    Joute nautique
    Image illustrative de l'article Joute nautique
    Joute à Frontignan, 2008

    La joute nautique est un sport pratiqué essentiellement en France, en Allemagne et en Suisse, consistant en une confrontation entre deux jouteurs montés sur des barques propulsées par des rameurs ou, selon la méthode pratiquée, par un moteur. Il existe plusieurs méthodes de joutes selon les régions.

     

    Histoire

    Antiquité

    Les plus anciennes représentations de joutes nautiques parvenues jusqu'à nous se trouvent sur des bas-reliefs datant de l'ancien empire égyptien (IIIe à VIe dynasties, -2780 à -2380). Il semblerait pourtant s'agir davantage de rixe plutôt que de loisirs, vu que l'affrontement se déroulait sans aucune protection avec des gaffes munies de ferrures à deux pointes à leurs extrémités.

    Après le témoignage égyptien on retrouve des traces de joutes nautiques en Grèce antique. Cette civilisation aurait ensuite introduit cette pratique en Sicile où les Latins, grands amateurs de spectacles en tous genres, l'adoptèrent d'emblée. En effet, on retrouve un nombre incalculable de traces de joutes sous l'Empire romain, notamment lors des naumachies. Il s'agissait de spectacles nautiques se déroulant dans des arènes conçues pour être mises en eau. Selon toute vraisemblance, les Romains ont diffusé les joutes dans tout leur empire. Notons ainsi une description de fête à Strasbourg en 303 en l'honneur de l'empereur Dioclétien. Certains historiens plaident toutefois en faveur d'une introduction des joutes dès la fondation de Massalia...

     
    Joutes parisiennes en 1756

    Après l'époque romaine, il faut attendre le xiie siècle pour revoir des joutes nautiques. Il est possible qu'elles aient survécu durant cette période au sein de communautés proches de l'eau, mais il n'en fut fait mention nulle part. Le plus ancien document de l'époque post-latine fait état d'un tournoi de joute à Lyon le 

    , pour la commémoration du millénaire des martyrs chrétiens de Lyon et de Vienne.

    Pratique en France

    Un document nous rapporte aussi qu'« en 1270 à Aigues-Mortes les croisés, soldats et marins, attendant l'embarquement pour la Terre sainte avec le roi Louis IX (Saint Louis), s'affrontaient en combats singuliers montés sur des embarcations légères ».

    Les documents écrits ou illustrés se multiplient à partir du xve siècle, faisant état de joutes en Sologne, à Toulon, et plus généralement sur tout le littoral méditerranéen. Sur la côte du Languedoc, les joutes se pratiquent régulièrement depuis le xviie siècleLors de la visite du Cardinal de Richelieu à Frontignan en 1629, un tournoi de joutes est organisé.[réf. nécessaire] L'inauguration du port de Sète donne lieu à un tournoi de joutes en (1666).

     
    Joute givordine de la 1re moitié duxxe siècle.

    Concernant la région Rhône-Alpes, on signale le 

     

     que « les pêcheurs de St Vincent (Lyon) tirèrent l'oye et joustèrent, sur la Saône à St-Jean pour distraire la reine Anne de Bretagne et ses gens ». En 1536, un spectacle de joutes est donné par les mariniers à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire), en l'honneur de François Ier. On joute aussi sur la Saône en 1548 pour Henri II et Catherine de Médicis.

    Le xixe siècle est un tournant dans l'histoire des joutes nautiques sur le Rhône. Des sociétés se créent. À l'origine, le but des sociétés n'était pas prioritairement la pratique des joutes nautiques. Il s'agissait de mariniers qui se groupaient pour porter secours aux riverains lors des fréquentes crues du Rhône. Ils pratiquaient les joutes lors des fêtes locales, perpétuant ainsi les gestes transmis de générations en générations dans cette fière corporation d'hommes du fleuve.

     
    Joutes givordines, les jouteurs ont des plastrons à 9 cases et les tabagnons sont encore entourés de barrettes

    En 1899, naît l'Union fédérale des sociétés françaises de natation et de sauvetage, première structure accueillant les sociétés de sauvetage. L'Union organisera en 1901 le premier championnat de France, encore très rudimentaire, sur le lac de la Tête d'or à Lyon.

    En 1905, l'Union est remplacée par la Fédération nationale des sociétés de natation et de sauvetage, qui organise elle aussi des championnats de France... régionaux !

    Autour de 1900, les joutes lyonnaises et givordines subissent une évolution majeure. Jusque là, le plastron se portait pendu autour du cou, et noué autour de la taille du jouteur. Ce plastrons comportait 9 cases, ainsi que des renflements de bois aux épaules pour assurer la protection du jouteur. À cette période, ce plastron passa du torse à l'épaule, comme actuellement (voir "joute lyonnaise et givordine", plus bas), et les renflements, devenu dangereux, furent remplacés par des protections souples. Ce fut dans les années 1950 que le plastron actuel, avec une seule case (le « neuf »), est apparu.

    Il faudra attendre 1960 pour que la joute soit officiellement reconnue comme un sport par le gouvernement. La fédération actuelle (Fédération française de joute et de sauvetage nautique) naquit en 1964 à la suite d'un profond désaccord avec l'ancienne fédération, qui ne développait pas assez la joute en tant que sport. L'agrément Jeunesse et sport, consacrant ainsi véritablement la joute en tant que sport, date quant à lui de 1971Louis Nicollin est le président de la Fédération française de joute et de sauvetage nautique depuis 1977.

    Article connexe : Nautisme en France .

    Méthode languedocienne

     
    Les Joutes sur le fleuve Hérault àAgde, France.

    Cette méthode de joutes, de tradition régionale1, est pratiquée dans huit villes de l’Hérault (BéziersAgdeMarseillanMèzeBalarucFrontignanSètePalavas) et dans une ville du Gard (Le Grau-du-Roi). L'épreuve reine est le fameux Grand Prix de la Saint-Louis à Sète autour du 25 août (le dernier lundi du mois d'aout) (depuis 1743), mais un classement par points sur la saison (depuis 1962), un championnat de France (depuis 1927) et une Coupe de France (depuis 1963) existent également dans quatre catégories de poids et d'âge : Lourds, Moyens, Seniors et Juniors.

    Les mongoliennes lourdes propulsées par huit à dix rameurs se croisent à droite. En plus des rameurs, deux musiciens (tambour et hautbois) et le « timonier patron » : le barreur. Les jouteurs sont montés sur une plate-forme se situant à près de trois mètres de l'eau, la tintaine. Sur la partie basse de la tintaine, se tiennent les jouteurs des prochaines joutes.

    Les joutes, bien que sport très fraternel, voire familial, reste un sport individuel. Un participant n'est aucunement attaché à une couleur (bleu ou rouge) et peut très bien être amené à devoir concourir contre un membre de sa propre société (club), et à changer de barque si les deux challengers se trouvent sur la même. Le palmarès et l'honneur revient au jouteur en personne. Le jouteur cumule des points au cours de la saison (exemple : un homme à la mer donne 1 point, demi-finaliste donne 4 points, finaliste donne 6 points et vainqueur donne 8 points) et comptent pour le championnat de ligue, qui récompensera le jouteur ayant totalisé sur le plus grand nombre de points sur la saison. Ces points sont également comptabilisés à l'échelle de chaque société (somme des points de chacun de ses jouteurs) et la meilleure d'entre elles est également récompensée.

    Un jouteur en position est en fente-avant. Pas de position de grand écart en joutes languedociennes. C'est une joute en force, d'autant que le jouteur porte un (très) lourd pavois (bouclier) de 70 cm de haut pour 40 cm de largeur et une lance de 2,80 m de l'autre main. Avant 1920, les pavois étaient encore plus grands (20 cm de hauteur en plus) et plus lourds. Le vainqueur est celui qui reste en place sur la tintaine après l'assaut. Une tenue intégralement blanche est obligatoire pour tous jouteurs. Le port des chaussettes (blanches) est obligatoire.

    Si les Sètois revendiquent la création de la joute Languedocienne, c'est pourtant sur le fleuve Hérault à Agde que les écrits l'indiquent. Il est raconté que les premières "passes" (correspond à un assaut entre les deux jouteurs) auraient été disputées au temps des Corsaires à Agde.

    Méthode provençale

    Article détaillé : Joute nautique provençale.

    Méthode lyonnaise et givordine

     
    Une passe en méthode lyonnaise
    • Les joutes lyonnaise et givordine se pratiquent surtout dans la vallée du Rhône, plus généralement de Digoin à Avignon, mais aussi en région parisienne, dans l'Oise à Longueil-Annel et sur les rives du Lot et de la Loire.
    • Il existe quatre catégories seniors (légers, moyens, mi-lourds et lourds), puis sont apparues les catégories juniors (moins de vingt ans, séparés ensuite en légers et lourds), et cadets (moins de seize ans, séparés en légers et lourds depuis 1998). 1988 vit l'apparition des critériums des jeunes jouteurs, faisant s'affronter des enfants de onze à treize ans avec du matériel adapté à leur âge. Cette catégorie minime est, elle aussi, séparée en légers et lourds.
    • Depuis 2000, on assiste aussi au développement de la joute féminine dans les méthodes lyonnaise et givordine. Longtemps réputées trop contraignantes pour les femmes, dans le sens où l'impact sur la poitrine et les articulations est très violent, les femmes peuvent désormais officiellement depuis 2003, participer à leurs propres compétitions. Elles sont séparées en deux catégories : Fines et Élégantes. Elles pratiquent avec des lances de 14 pieds.
    • Les lances vont de 14 pieds (4,6 m) à 18 pieds (6 m) pour les seniors mi-lourds et lourds, et sont de loin les plus lourdes de toutes les méthodes de joute. Le jouteur est campé sur la plate-forme arrière du bateau, nommé tabagnon. Un « bourron » lui servant de cale pour sa main droite lui serre la cuisse droite. Le plastron, sorte de bouclier, est maintenu grâce à une sangle lui enserrant le cou et l'épaule gauche, tandis qu'une autre sangle beaucoup plus courte est passée dans sa main gauche. Il doit tenir sa lance des deux mains, sans la lâcher durant le déroulement de la passe. Il ne doit pas non plus toucher le tabagnon avec une autre partie du corps que ses deux pieds sous peine d'être aussitôt « mouillé » pour avoir « briqué ». Il est en outre obligé de piquer dans le carré central du plastron adverse, appelé « neuf ».
    • Il existe deux positions que peut adopter le jouteur. La première, dite « jambe cassée », est la plus ancienne. Le pied droit calé sur le taquet situé à l'arrière du tabagnon, jambe droite tendue et jambe gauche légèrement pliée à l'avant. Cette position a été la seule durant la première partie de l'histoire des joutes rhodaniennes. Néanmoins, peu à peu les jouteurs se sont étirés de plus en plus, nécessitant une plus grande souplesse (d'où le besoin croissant d'entraînement), et débouchant à terme sur la seconde position. La seconde posture est dite « jambe tendue ». Elle est apparue au début des années soixante-dix avant de se généraliser dans les années quatre-vingt. Le jouteur est pratiquement au grand écart sans pour autant toucher le tabagnon (voir plus haut). Cette position, si elle abaisse énormément le centre de gravité rendant ainsi le jouteur plus dur à battre, nécessite un entraînement soutenu aussi bien en souplesse qu'en musculation. Généralement, les jouteurs débutants adoptent une position jambe pliée avant d'adopter une posture plus basse au bout de quelques années.
    • La différence entre la méthode lyonnaise et la givordine tient essentiellement dans le côté de croisement des bateaux. Les lyonnais se croisent à gauche tandis que les givordins se croisent à droite. Il va sans dire que cette différence modifie l'équilibre du jouteur sur le tabagnon, compliquant le passage d'une méthode à une autre. Les sociétés, si elles pratiquent souvent les deux joutes, conservent tout de même leur méthode de prédilection.
    • Il existe plusieurs compétitions. La plus cotée restant le championnat de France, en individuel, qui se déroule comme une coupe : phases éliminatoires, demi-finale et finale (à quatre). Toujours en individuel, mais seulement en ligue Rhône-Alpes, il y a le "classement du jouteur", aux points sur toutes les compétitions régionales de la saison. Il y a enfin la coupe de France par équipes, où chaque club engage un jouteur par catégorie.

    Méthode alsacienne

    La joute nautique alsacienne est pratiquée en Alsace depuis le Moyen Âge.

    Article connexe : Joute nautique alsacienne.

    Méthode parisienne

    • Description :

    Les compétitions se font par catégories d’âge et de poids, que ce soit en masculins ou féminines. Les barques, propulsées à l’aide d’un moteur, sont dirigées par un barreur appelé « patron », et se croisent à droite. L’équipement est constitué d’un plastron et d’une lance. Le plastron, destiné à amortir le choc et à protéger le jouteur, est en fait un gilet de grosse toile garnie de crin, que l’on attache sur la poitrine grâce à deux sangles passant dans le dos du jouteur. La lance est en bois d’une longueur de 3.40 à 4 m suivant les catégories, et est « emboulée » c’est-à-dire munie d’un tampon en cuir à son extrémité.

    Le jouteur, en position de légère fente avant, pied gauche en arrière calé au « taquet », jambe gauche tendue, genou droit fléchi, tient sa lance de la main droite, le bras gauche devant être levé haut. Il prend place sur le « Trinquet », petite plate-forme montée à l’arrière du bateau, surélevée d’environ 50 à 70 cm et débordant de 1 m.

    Les catégories : Hommes : Les jouteurs sont classés en 10 catégories : Minimes : 12 ans à 14 ans dans l'année. Cadets légers : 16 ans dans l'année jusqu'à 65 kg inclus. Cadets lourds : 16 ans dans l'année au-dessus de 65 kg. Juniors légers : 20 ans dans l'année jusqu'à 70 kg inclus. Juniors lourds : 20 ans dans l'année au-dessus de 70 kg. Séniors légers : jusqu'à 70 kg inclus. Séniors moyens : Jusqu'à 78 kg inclus. Séniors mi-lourds : jusqu'à 88 kg inclus. Séniors lourds-légers : jusqu'à 100 kg inclus. Séniors lourds : au-dessus de 100 kg.

    Femmes. Les jouteuses sont classées en 5 catégories : Juniors Fines : 20 ans dans l'année jusqu'à 65 kg. Juniors Élégantes : 20 ans dans l'année au-dessus de 65 kg. Féminines +20 ans / -68 kg ; Féminines +20ans / +68 - 80 kg ; Féminines +20ans / +Ajouter un commentaire | Lien permanent


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