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ORIGINE(S) DU POISSON D'AVRIL §
Mais semblerait-il qu'il y en ait plusieurs -
Une première documentation ci-dessous.

Et ORIGINES DU POISSON D'AVRIL / INFORMATIONS

Extraits du Journal de Verdun paru en 1749.
Mais tout le monde sait :
que le Jour 1er AVRIL/POISSON D'AVRIL
est l'occasion de blagues - farces et attrapes /
de rigoler et s'amuser !....

L'origine du poisson d'avril semble daté du XVI ème siècle.
En effet, en 1564, le roi Charles IX décida que l'année
ne commencerait
plus le 1er avril mais le 1er janvier.
Ce changement décala également les échanges de cadeaux
et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année.
Donc, pour semer le doute au sujet de la date réelle
du nouvel an,
certains continuaient à offrir des cadeaux en avril.
Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont
transformés en cadeaux
pour rire et en blagues.
Pourquoi le poisson d'avril
Le début avril correspond à la fin du carême
chez les chrétiens.
Le carême est une période d'abstinence de 40 jours
pendant laquelle
on ne mange pas de viande.
La viande est souvent remplacée par du poisson.
Et comme les cadeaux que l’on offrait étaient
souvent alimentaires,
le poisson était le cadeau le plus fréquent !

Il se trouve aussi que ce grand changement de date de la nouvelle
année avait suscité de vives réactions.
Les contestataires ont reçu des poissons sur la tête
Le jour « J » du poisson d'avril

C’est un jour de farces, de rires et de blagues.
Tout est permis pour se détendre dans la bonne humeur !
La plaisanterie la plus célèbre, est celle d’accrocher
discrètement un poisson en papier derrière
le dos des personnes !

Saviez vous qu’en France la pêche est interdite
durant cette période
pour permettre la reproduction des poissons?
Alors certains eurent l'idée de se moquer
des pêcheurs en jetant
des harengs dans les rivières ou les étangs en criant :
« Poisson d'avril ! ».
En Angleterre et aux Etats-Unis,
c’ est l' "April's fool day".
Les farces se font le matin et si vous êtes piégé,
vous êtes "une nouille".
Bon poisson d’avril !

Poisson d’avril (Origine du)
(D’après le « Journal de Verdun » paru en 1749,
« Album littéraire et musical de la Minerve » paru en 1849
et « La Semaine des familles » paru en 1862)
Publié le dimanche 1er avril 2012,
par LA RÉDACTION BULLETIN D'INFORMATION gratuit


Le Poisson d’avril, tout le monde le sait, n’est autre chose
qu’une attrape, un piège innocent
(et bienséant, cela va sans dire)
que l’on tend à quelque personne amie, parente ou familière,
le premier jour de ce mois d’avril.

Donner un poisson d’avril à quelqu’un,
c’est lui faire faire une démarche inutile,
lui annoncer une nouvelle qu’on invente,
l’envoyer au-devant de quelqu’un qui ne vient pas,
en un mot, se divertir un peu à ses dépens,
et éprouver sa patience.

Une première origine est donnée par des ouvrages tels que
l’Origine des proverbes, le Dictionnaire de Trévoux
au mot Avril,
ou encore le Spectateur anglais :
l’expression poisson d’avril serait liée
à la corruption de la passion de Jésus-Christ qui arriva le 3 avril :
Jésus étant renvoyé d’un tribunal à l’autre, et contraint de faire
diverses courses par manière d’insulte et de dérision,
on aurait pris de là la froide coutume de faire courir et de renvoyer,
d’un endroit à l’autre, ceux dont on voulait se moquer.
En effet, dans les premiers temps du christianisme, le clergé,
afin de graver plus puissamment dans l’esprit des populations
le sentiment et le souvenir des mystères de la religion catholique,
eut recours à des représentations scéniques.

Lors des grandes fêtes de l’année,
le peuple venait écouter pieusement
ces pièces religieuses, qui n’étaient pour lui qu’un commentaire
vivant de l’évangile du jour.
Rien de profane ne se mêlait à ces jeux, et ce ne fut que plus tard,
au XIIIe siècle, que des éléments profanes vinrent se mêler à
ces cérémonies religieuses et en modifier à la longue
le caractère sacré.

Dans les premiers jours d’avril avaient lieu ces représentations
de la Passion, et l’assistance écoutant avec terreur, voyait le Christ,
raillé et renvoyé de Caiphe à Pilate et de Pilate à Caiphe.

Plus tard, l’habitude rendit la terreur moins grande,
et quelques railleurs impies, en revenant le soir de l’église,
s’amusèrent à répéter la scène du matin
aux dépens de leurs amis
ou de leurs voisins

De là, l’origine avancée de ce jeu du premier avril,
et le nom de passion passant de bouche en bouche
et n’étant plus guère compris, devenant le mot poisson.

Une deuxième origine fut proposée :
le mois d’avril étant peu favorable à la pêche, plus d’un gourmand
se serait vu, à cette époque, privé d’un plat délicat
sur lequel son palais
avait compté.
Mais cette explication, pour suffisante qu’elle soit à justifier
l’expression Manger du poisson d’avril, semble n’avoir
aucun rapport
avec les facéties du 1er avril.

On donne également une troisième origine,
beaucoup plus récente, de cette expression :
un prince de Lorraine que Louis XIII faisait garder à vue
dans le château de Nancy, aurait trompé ses gardes
et se serait sauvé en traversant la rivière de Meurthe,
le premier jour d’avril.
Certes le duc Nicolas François, frère de Charles III, duc de Lorraine,
quitta son évêché de Toul et le chapeau de cardinal par politique d’État,
avant d’épouser à Lunéville, au mois de mars 1635,
la princesse Claude,
sa cousine germaine, fille de Henri II.
Puis, s’étant retiré à Nancy et ayant eu vent qu’on voulait
le conduire à la cour de France, il trompa ses gardes.
Mais en réalité, le prince ne passa point la rivière
de Meurthe à la nage,
et sortit par une des portes de la ville, déguisé en paysan,
portant une hotte pleine de fumier, de même que la princesse.
Il aurait simplement délibérément choisi la date du 1er avril
pour s’échapper et tromper les Français.

Une jeune paysanne des environs de Nancy,
qui fournissait journellement
du laitage à la cour, reconnut la princesse malgré son déguisement
et, l’ayant dit à quelques soldats de la garde, ceux-ci se figurèrent
que cette fille voulait leur donner à tous le poisson d’avril,
en les faisant courir mal à propos ; ce qui donna au prince et à
la princesse le temps de gagner leurs chevaux pour se réfugier
à Bruxelles, auprès du cardinal Infant.
Cette évasion fit dire au peuple que le roi avait donné à garder
un poisson d’avril, mais l’usage était connu au XIVe siècle,
à en juger par les manuscrits du pasteur Paul Ferry relatifs à l’histoire
de Metz et dans lesquels il cite déjà l’expression...

Une quatrième opinion fait remonter l’origine de la coutume
au changement opéré sous Charles IX, quand l’année,
qui jusqu’alors avait commencé le jour de Pâques,
dut s’ouvrir le 1er janvier.
Les étrennes du premier de l’an
furent donc offertes trois mois plus tôt, et il ne resta dès lors
pour l’ancien premier jour de l’an que des félicitations pures
et simples, auxquelles les mauvais plaisants ajoutèrent des
cadeaux ridicules ou des messages trompeurs.

Un des plus curieux poissons d’avril dont le bon vieux temps
nous ait légué le souvenir, se déroula en 1686 et mit en scène
un abbé de Caen, Michel de Saint-Martin, né à Saint-Lô en 1614,
original toujours crédule au dernier point, bonhomme par-dessus tout.
Ce personnage était, pour les sociétés de la ville, un divertissement
que les habiles faisaient alterner avec la lecture de la Gazette
de France ou du Mercure Galant.

Notez que le digne ecclésiastique sacrifiait aux muses, et se proclamait
un dévoué serviteur des sciences et des lettres ;
mais ses ouvrages étaient à la hauteur de ses idées et de sa conduite.
Il publia, entre autres, un livre bizarre, singulier, absurde, intitulé :
le Moyen de vivre en santé au delà de cent ans.
Or, il était difficile après cela de ne pas jouer quelque bon tour
à l’auteur : les nouvelles de la cour en fournirent bientôt l’occasion.

Les gazettes étaient remplies de détails circonstanciés sur l’arrivée
en France et sur la réception prochaine, à Versailles,
des ambassadeurs du Royaume de Siam (ancien nom de la Thaïlande),
accompagnés du premier ambassadeur français qui y avait été
dépêché l’année précédente par Louis XIV, Alexandre de Chaumont.
Les sociétés de Caen s’entretinrent longtemps de cet événement,
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