Un homme suspecté d’être impliqué dans un projet d’attentat conduit à un « stade avancé » en France a été interpellé jeudi en région parisienne où des perquisitions se poursuivaient dans la nuit. Des explosifs ont également été retrouvés, mais le projet semble avoir un lien avec les attaques qui ont frappé Bruxelles et Paris.
Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI, renseignement intérieur) ont mené cette « interpellation importante » jeudi matin, a annoncé le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, selon qui elle a permis « de mettre en échec un projet d’attentat en France, conduit à un stade avancé ».
Perquisitions :
Jeudi soir, l’opération se poursuivait avec des perquisitions dans un immeuble d’habitation évacué de ses occupants à Argenteuil (banlieue nord de Paris). Une petite quantité d’explosifs, dont la nature n’a pas été précisée, a été retrouvée au domicile de l’homme interpellé, selon une source policière.
Des « opérations de déminage sont en cours afin que les policiers puissent procéder à la perquisition de l’appartement, du parking et des parties communes dans des conditions optimales », a expliqué Bernard Cazeneuve. Un vaste périmètre de sécurité avait été mis en place, des voitures de police et des policiers en armes barrant l’accès à la rue et maintenant plusieurs dizaines de badauds à distance, selon une journaliste de l’AFP.
Des fusils d’assaut et des explosifs ont été retrouvés l’appartement de la région parisienne occupé par Reda K. (Kriket). Outre une petite quantité de TATP prêt à l’emploi, de l’acétone et de l’eau oxygénée, ingrédients entrant dans la composition de cet explosif ont été retrouvé à Argenteuil, en région parisienne, ont détaillé des sources policières. Cet explosif est utilisé fréquemment par les djihadistes du groupe Etat islamique.
Interpellation :
L’homme interpellé, de nationalité française, est « suspecté d’être impliqué à haut niveau dans ce projet. Il évoluait au sein d’un réseau terroriste qui projetait de frapper la France », a expliqué le ministre de l’Intérieur dans une déclaration à la presse.
Reda Kriket avait été condamné en son absence à Bruxelles en juillet 2015 avec Abdelhamid Abaaoud lors d’un procès d’une filière djihadiste vers la Syrie. Tué cinq jours après les attentats de Paris, Abaaoud est suspecté d’avoir eu un rôle-clé dans les attaques du 13 novembre.
Reda Kriket devait être conduit dans les locaux de la DGSI pour y être entendu en garde à vue. Le ministre ne s’est pas étendu sur ce projet d’attaque mais « à ce stade, aucun élément tangible ne relie ce projet aux attentats de Paris et de Bruxelles », a-t-il fait valoir.
L’enquête, conduite depuis « plusieurs semaines », « a mobilisé d’importants moyens de surveillance physique et technique, ainsi qu’une coopération étroite et constante entre services européens »,
* Ce week-end, le Sidaction 2016 Recherche médicale -- Soutien. *
03/04/2016 18:45
Sidaction 2016 : Les dates pour faire un don
35 millions.
C’est le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde. Malgré des avancées considérables, les nouvelles infections sont encore trop nombreuses et chaque année en France, quelque 6 000 personnes découvrent leur séropositivité. Alors, pour aider la recherche, faites un don lors du Sidaction.
En 1994, les différentes chaînes de télévision et les antennes de radio s’étaient mobilisées autour d’un programme unique pour défendre une cause, alerter sur une situation et collecter des fonds qui faisaient cruellement défaut. Ce premier Sidaction est resté dans les mémoires et dans les annales de la télévision et de la radio françaises.
SIDACTION 2016
Le Sidaction mène ainsi depuis 20 ans un combat acharné sur tous les fronts de la maladie grâce à la générosité du public. La mobilisation aura lieu cette année les 1er, 2 et 3 avril 2016. "Nous assistons à un regain de l’épidémie de VIH, dont on ne guérit toujours pas, alertent Pierre Bergé et Line Renaud, tous deux à la tête de l’association.
Face à cette urgence, nous nous devons d’agir et de redoubler d’efforts." Une trentaine de radios et télévisions, publiques et privées, mobiliseront leurs antennes afin de collecter des fonds pour la recherche et l’aide aux malades en France et dans le monde.
Ce rendez-vous sera souligné par une grande émission sur le service public. Enregistrée au Lido le 21 mars 2016 et diffusée sur France 2 le samedi 2 avril à 20h55, elle réunira de nombreux artistes dont Line Renaud, Pascal Obispo, Jenifer, Emmanuel Moire, Joyce Jonathan, Kids United, Chimène Badi, Anggun, Lambert Wilson, Carla Bruni, Alex Lutz, les troupes de Cats, Flashdance, Love Circus, La Légende du Roi Arthur, Résiste, Timéo, Les Trois Mousquetaires...
Du 7 mars au 15 avril, les téléspectateurs peuvent téléphoner pour adresser leurs dons au 110. L’an passé, l’émission La Télé chante pour le âSidaction avait été diffusée samedi 28 mars à 20h55 sur France 2.
Le mot d’ordre 2015 : "La seule arme qui peut vaincre le sida, c’est la recherche". L’édition 2014 avait enregistré quelque 5 millions d’euros de promesses de dons.
"Nous sommes heureux, cette année encore, de répondre présents tous ensemble pour réaliser la chaîne des chaînes, ont fait savoir les grands patrons des chaines de TV françaises. Nous sommes heureux de nous associer autour de la lutte contre le sida et de Sidaction pour faire progresser la recherche et reculer la banalisation, les discriminations, l’isolement et l’ignorance."
L’URGENCE DE LA SITUATION
Les nouvelles infections sont estimées à plus de 2 millions annuelles dans le monde et entre 6000 et 7000 en France. Un chiffre qui ne diminue pas. Considérant que 50 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde ignorent leur statut et donc ne peuvent protéger leurs partenaires d’une éventuelle contamination, il est urgent d’agir.
"Nous sommes loin d’en avoir fini avec le sida : 35 millions de personnes porteuses d’un virus mortel pour lequel il n’existe aucune guérison possible, ce n’est pas banal, rappellent Line Renaud et Pierre Bergé, fondateurs et responsables de Sidaction. Nous pouvons nous réjouir des progrès que nous constatons, ici et là, mais comment se réjouir quand on constate qu’en France, année après année, les nouvelles infections ne diminuent pas ?"
Face au risque de banalisation de cette maladie, deux priorités : la prévention et le dépistage.
COMMENT FAIRE UN DON ?
- Par téléphone au 110, accessible gratuitement à partir de tous les opérateurs et est ouvert du 17 mars au 17 avril 2015
- En ligne sur le site www.sidaction.org (plus rapide et plus économique)
- Par courrier, en adressant votre chèque libellé à l’ordre de Sidaction, dans une enveloppe affranchie à l’adresse suivante : Sidaction – 228, rue du Faubourg-Saint-Martin – 75010 Paris
- En participant à l’une des animations régionales organisées partout en France
- En effectuant un achat solidaire dans la boutique en ligne www.sidaction.org.
COMMENT SONT UTILISES VOS DONS ?
Créée en 1994, Sidaction fonde son existence sur un principe essentiel : réunir la recherche et le milieu associatif. Ainsi, Sidaction finance à parts égales des programmes de recherche et des associations d’aide aux malades et de prévention, en France comme à l’international.
L’ensemble des fonds collectés lors du Sidaction permet à l’association de poursuivre ses engagements en les redistribuant de manière égale : 50 % pour la recherche et les soins, 50 % pour des programmes de prévention et d’aide aux malades en France et dans 29 pays en développement.
En 2014, Sidaction a alloué 3,7 millions d’euros à la recherche, a permis de soutenir 116 programmes enFrance, a financé 87 programmes dans le monde pour un montant de 4,4 millions d’euros.
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"Ça, c'est de la merde". Cet adepte du franc-parler, bien connu pour son fameux "ça c’est de la merde" s’était livré l’année dernière dans son autobiographie "Une Vie de Coffe" (éditions Stock). Il y racontait son enfance, son père absent, la restauration, les médias mais aussi sa bisexualité. A l’Express, il avait avoué : "Je suis en phase terminale, je n’ai plus rien à cacher".
Une enfance difficile, une vie marquée par des drames. Ce pourfendeur de la malbouffe a connu une enfance difficile : son père meurt à la guerre tandis que rejeté par sa mère, il est placé à 7 ans en famille d’accueil chez des paysans en Suisse. "J’ai découvert une vie simple, l’agriculture avant la période productiviste de la fin des années 1950", racontait-il à Paris Match. "On faisait nos courses dans une carriole à cheval, on casse-croûtait avec un bout de lard et l’eau du torrent". C’est peu après son service militaire à la météorologie nationale que Jean-Pierre Coffe fonde une famille avec une jeune danseuse. Mais le drame frappe à nouveau cet épicurien : son fils meurt à sa naissance et plus tard, c’est sa fille, âgée de 35 ans, qui décédera à son tour.
Un coup de fil change son destin. A 40 ans, Jean-Pierre Coffe a connu de nombreux échecs sentimentaux et financiers. Il pense alors mettre fin à ses jours. Un appel téléphonique du chroniqueur gastronomique Henri Gault va changer sa vie. Il lui propose d’ouvrir son propre restaurant à Paris. La Ciboulette va très vite rencontrer son petit succès auprès des stars de l’époque, comme le réalisateur et comédien Jean Poiret ou le normalien et écrivain Jean-Claude Carrière.
La télévision en 1984.
C’est en 1984 que Jean-Pierre Coffe découvre l'univers de la télé. Pierre Lescure, alors patron de Canal +, et sa bande d’amis dînent dans le second restaurant du trublion, Chez Modeste. Ils proposent à Jean-Pierre Coffe alors d’animer une rubrique culinaire mais il refuse dans un premier temps avant de changer d'avis. En quelques années, l'animateur télé devient l’étendard de la "bonne bouffe", dénonçant les ravages de l’agroalimentaire et les effets pervers de la mondialisation.
Séduit par son franc-parler, l’enseigne Leader Price l’embauchera comme conseiller. Il élaborera notamment un menu de Noel pour seulement 5 euros par personne. Attaqué sur cette collaboration, Jean-Pierre Coffe dira une fois de plus ce qu'il pense. "Tout le monde pense que j'y vais pour me faire du pognon !", déclarait-il à Paris Match. "Dans ce pays, les gens qui ont réussi à partir de rien n'ont plus envie qu'on en parle. On prive les Français de formidables exemples vivants !"
"Reposez en paix M. Coffe. Vous nous aurez appris à bien manger", écrit ainsi Estelle sur Twitter. Florian Gazan, son camarade des Grosses têtes, salue lui aussi cette facette du gastronome, "qui lui a appris le bon".
De son côté, l'humoriste Anne Roumanoff a salué "un épicurien à l'humour tranchant" sur le réseau social. "C'était pas de la merde", a renchéri l'acteur et animateur Laurent Baffie, à ses côtés dans les Grosses Têtes.