Transport d’animaux d’élevage vers la Turquie : la vidéo de la honte
La France est le 1er exportateur européen d’animaux vers la Turquie. Derrière ce chiffre se cache la douleur de milliers d’animaux qui voyagent dans des conditions indignes. Une vidéo tournée par des ONG révèle la réalité de ce scandale.
La Fondation 30 Millions d’Amis poursuit son combat à leurs côtés pour faire cesser de telles ignominies. 4000 kilomètres parcourus enfermés, sans boire ni manger. Ce sont les conditions cruelles dans lesquelles ont transité 1,5 million d’ovins et de bovins venant de toute l’Europe vers la Turquie entre 2010 et 2014. Après 5 ans d’enquête, plusieurs associations (CIWF*, Animal Welfare Foundation, Tierschutzbund Zurich et Eyes on Animal) dénoncent cette maltraitance en publiant une vidéo choc (22/02/2016).
Enquête - Exportation d'animaux vers la Turquie
DES CONDITIONS INDIGNES
En 2015, 80 000 bovins français ont été envoyés en Turquie pour y être engraissés ou abattus. Un chiffre qui fait de la France le 1er exportateur européen d’animaux vers cette destination. Entre octobre 2010 et fin juillet 2015, plusieurs associations mènent l’enquête et se concentrent à la frontière turque où de nombreux camions de transport d’animaux d’élevage attendent une autorisation d’entrée sur le territoire.
Un sésame qui peut prendre jusqu’à plusieurs jours pendant lesquels les animaux restent confinés dans les camions sur une aire de repos sans zone d’ombre. Ils n’y sont jamais déchargés ni abreuvés, enfreignant ainsi la réglementation européenne CE 1/2005 sur le bien-être des animaux : elle précise clairement l’obligation de décharger les animaux à intervalles réguliers pour une période de repos.
« Globalement, nous avons observé de graves soucis au niveau de la surcharge des camions, laissant à peine aux animaux la place de bouger. Également des problèmes concernant la durée du voyage, l’accès à l’eau et à la nourriture et de l’absence de soins » décrit Aurélia Greff, responsable de campagne pour CIWF France. « En 2015, sur les 38 camions inspectés transportant des animaux français, 89 % étaient en infraction à la règlementation européenne » conclut-elle.
En effet, la vidéo montre des bovins entassés dans des camions des journées entières, peinant à bouger, piétinant leurs excréments. En l’absence de nourriture, les plus affamés d’entre eux finissent par s’en nourrir… Nombreux sont ceux qui sont blessés ; les moins chanceux n’en réchappent pas et leurs cadavres gisent parmi leurs congénères.
« L’été est un calvaire.
En 2015, la température atteignait les 35°C dans les camions : une vraie fournaise pour les bovins qui y étaient confinés. D’autant qu’aucune eau n’était donnée aux animaux.Entassés, les animaux ne peuvent ni sortir des camions ni s'abreuver ou se nourrir.
Par exemple, nous avons été confrontés à des camions prévus à la base pour le transport de cochons et qui avaient donc des systèmes d’abreuvement inadaptés aux bovins » détaille Aurélie Greff.
Entassés, les animaux ne peuvent ni sortir des camions ni s'abreuver ou se nourrir.
UN TRANSPORT NON-RÉGLEMENTAIRE
Bien qu’informés de ces conditions de transports déplorables, ni l’Union Européenne ni le ministère de l’Agriculture Français ne semblent avoir pris des mesures pour améliorer le sort de ces pauvres animaux, selon le CIWF.
Pourtant, en avril 2015, la Cour européenne de Justice a confirmé que la réglementation sur le bien-être des animaux vivant dans la Communauté s’appliquait durant le transport, même en dehors des frontières.
LA FONDATION INDIGNÉE
La Fondation 30 Millions d’Amis, qui milite pour le respect de tous les animaux de ferme, a toujours milité contre ces conditions de transport indignes. Elle apporte tout son soutien à l’association CIWF qui appelle les citoyens à écrire au Ministre de l’Agriculture pour lui demander de faire cesser les exportations d’animaux vivants vers la Turquie.
* *Pétition/Droit aux animaux,lesSauver;PasLesFaireSouffrir § Un autre doc/et Lien /Le Jour où les Animaux m?ont Demandé d?Arrêter de les Manger &
07/03/2016 15:50
LeDEFENSE DES ANIMAUX / PAGE EN PRESENTATION D'ARTICLE §
EXTRAIT - DOCUMENT §
Le Jour où les Animaux m’ont Demandé d’Arrêter de les Manger
Cela faisait des années que j’y pensais. A vrai dire depuis toujours. Est-ce normal de tuer pour notre propre plaisir ? Car à notre époque et dans nos sociétés développées, il n’est plus question de survie depuis bien longtemps. Bien souvent, lorsque je regardais le morceau de viande dans mon assiette ou ma tranche de jambon, je me demandais, « est-ce normal » de faire cela ?. Est-ce normal d’avoir retiré la vie de cet être, simplement pour que je puisse satisfaire mon palais, pour que je puisse ressentir un goût que j’aime bien, ou peut-être simplement auquel je me suis habituée, ou encore manger un plat que ma région ou mon pays a un jour (souvent il y a très longtemps) décrété comme « traditionnel » ? Et puis chaque fois les mêmes réponses apparaissaient dans ma tête : « Mais les hommes préhistoriques en mangeaient eux aussi, de tous temps cela a existé, c’est que cela doit être normal, c’est moi qui doit être trop sensible… ». Pourtant, je n’arrivais pas à trouver cela « normal ». Je dirai que j’étais plutôt résignée à faire comme tout le monde même si au fond de moi tout mon être me disait que quelque chose n’allait pas.
J’ai toujours été proche des animaux. Toute petite je cherchais déjà toujours à les sauver. Je me sentais coupable même pour un insecte écrasé. Je me sentais connectée à tout, et pour moi chaque vie comptait. J’étais furieuse quand un autre enfant ou adulte faisait du mal à un animal, je ressentais une colère très forte. Je ne supportais pas l’injustice et l’abus des plus faibles. J’ai toujours ressenti que l’Homme devait protéger les animaux et non les tuer ou les abuser. Beaucoup de gens rigolaient de ma sensibilité. Moi je ne comprenais pas leur indifférence et leur ignorance. Je savais que je ne me trompais pas sur mes ressentis. Je ressentais leur souffrance, leurs maux, leurs émotions. Comment eux pouvaient-ils en rire ?
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ux animaux pour les sauver ne pas les faire souffrir !
Auteur : Annie Raynaud, retraitée
Créé le 01/03/2016
À l'attention : de Facebook et de Twitter
Comme beaucoup, je pense que la maltraitance envers les animaux est inadmissible. Les humains font subir des sévices terribles aux animaux alors qu'eux même ne supporteraient même pas le quart. Les êtres humains sont pour la plupart méchants alors que les animaux sont sans arrière pensée.Les animaux se comportent en fonction de la façon dont on les a élévé. Si le patron est vache envers son troupeaux , le troupeau ne l'écoutera pas et pour moi il aurait raison de se rebiffer !
SSINADMISSIBLE , INTOLERABLE, LES PHOTOS QUE L'ON VOIT DANS CES ARTICLES § "L'ANIMAL NE DOIT PAS SOUFFRIR" -- LIEN / PETITION / "MES OPINIONS" ou autre Site / Défense de la cause animale.
Le braconnage est la première cause de mortalité des éléphants.
En 2015, plus de 60 % des éléphants tués l’ont été pour leurs défenses, selon les derniers chiffres des Nations unies publiés à l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage. Au moins 20 000 éléphants ont été tués par les braconniers en 2015, d’après la CITES (convention internationale sur le commerce des espaces sauvages menacées d’extinction, qui encadre le commerce et lutte contre les trafics).
Le secrétaire général de la CITES, qui assure un suivi des morts d’éléphants, John Scanlon affirme que : « la survie des éléphants d’Afrique est directement menacée surtout enAfrique centrale et de l’est où le braconnage continue d’atteindre des niveaux importants. » Les experts estiment, qu’en Afrique, le nombre de morts d’éléphants dépasse celui des naissances, ce qui signifie que la population de l’espèce diminue.
Pourtant rappelle le Guardian, le braconnage recule puisqu’en 2011 il était responsable de 75 % des décès d’éléphants sur le continent. Le braconnage et le trafic d’espèces sauvages rapportent entre 10 et 20 milliards d’euros aux criminels chaque année, c’est le 4e trafic le plus lucratif après celui de la drogue, le trafic d’êtres humains et celui des armes.