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Bonjour,Week-EndDimanche,HistoireOriginePèreNoël/BizAmitiés§AGREABLE DIMANCHE/BonAppétit!...&
18/12/2011 12:02

ORIGINES DU PERE NOEL .

C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas : la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge.

Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicoals voyageait sur le dos d'un âne.
Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne. Chaque région de France lui donna un nom différent : le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie, " Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais, " Olentzaro " dans le pays basque ou encore " Barbassionné " en Normandie.
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Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
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Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus. En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard.
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L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants. Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
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1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Père En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.
 
En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord". Père C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola.

Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
 
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver. Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.
Et si le Père Noël était un Roi mage ?

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.




B O N J O U R,

Joie, Bonne humeur, détente Un coucou,
pour vous parler encore de NOEL,
et du PERE NOEL ET L'ORIGINE §

HISTOIRE DU PERE NOEL .££
ET TRADITIONS ./ COUTUMES
QUI S'EN SUIVENT

""""""""""""""""""""
AGREABLE WEEK-END §

Un poème de Noël ,
je vous en ferai part d'une poésie
sur NOEL !...

B IZ !.....

... ....AM ITIES !...........

 
RE - COUCOU,
Non ce n'est pas une poésie,
mais chants sur NOEL,
dont 1 sur
** St NICOLAS,
et 1 suivante sur
** LE PERE NOEL
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1 ) GRAND St NICOLAS Grand Saint-Nicolas Grand Saint-Nicolas, patron des écoliers, apportez-moi des pommes des noix dans mes souliers. Je serai toujours sage comme un petit mouton Je dirai ma prière pour avoir des bonbons. Venez, venez Saint-Nicolas Venez, venez Saint-Nicolas tra la la 2) PERE NOEL J'ai d'mandé au Père Noël J'ai d'mandé au Père Noël Qui se promène dans le ciel De m'apporter une trompette Pour faire trois fois pouet pouet pouet
Mais le Père Noël hélas M'apporta des maracas Pour les entendre jouer Il faut savoir les secouer Il y avait dans sa musette
Trois jolies petites clochettes Qu'il a bien voulu m'prêter Et on les entend tinter Et comme il faisait très froid
Il m'a porté deux bouts d'bois C'est moi qui les ai trouvés En bas de la cheminée Comme il se faisait très tard
Il m'a donné une guitare Et j'ai joué toute la nuit Pour faire danser les souris
 ***********************************
**POESIES SUR NOEL**
 
Le père noël Qui arrive à l'horizon S'appuyant sur un bâton? Qui arrive à l'horizon S'appuyant sur un bâton?
Entre, entre, père Noël, Dans notre jolie maison, Entre, entre, père Noël, Te mettre à l'abri du gel;
Et dans un petit sabot, Si tu poses un beau cadeau, Toujours nous te garderons Bien au chaud dans la maison
auteur inconnu *******************************************************
Merry Christmas *-*-*-*- *-*-*-*-
Le Père Noël est prochaine poésie Il vient la nuit ! Il vient la nuit ! Il doucement, vient silencieusement ; Tandis que les petites têtes brunes sur les oreillers si blancs Rêvent des bugles et des tambours.
Il coupe à travers la neige comme un bateau par la mousse, Tandis que les flocons blancs autour de lui mouvement giratoire ; Qui me lui indique savoir pas, mais il findeth la maison De chaque bons petits garçon et fille.
Son traîneau il est long, et profond, et au loin ; Il portera une foule de choses, Tandis que les douzaines de tambours accrochent au-dessus du côté, Avec les bâtons collant sous les cordes. Mais pas le bruit d'un tambour n'est entendu, Pas un souffle de bugle n'est soufflé, Comme il monte jusqu'au cheminée-dessus comme un oiseau, Et les baisses au foyer aiment une pierre. Les petits bas rouges qu'il remplit silencieusement, Jusqu'à ce que les bas ne tiennent pas plus; Les petits traîneaux lumineux pour les grandes collines de neige Sont rapidement établis sur le plancher. Alors le mont du père noël au toit aiment un oiseau, Et glissements à son siège dans le traîneau ; Pas un bruit d'une bugle ou d'un tambour n'est entendu Comme il galope silencieusement loin.
Il monte à l'est, et il monte à l'ouest, De ses sucreries il touche non un ; Il eateth que les miettes de Noël se régalent Quand les chers petits gens sont faits. Vieux doeth du père noël tout le tht il peut ; Cette belle mission est à lui ; Puis, les enfants soient bons au petit vieil homme, Quand vous trouvez qui le petit homme est. Inconnu &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
  Myspace Comments
AND GOOD SUNDAY !...AGREABLE APRES-MIDI !...
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BonsoirNoëlApproche,DouceNuit/Réveillon/Noël/JourDeL'An/LeMotNoëlOriginesTraditionsCoutmesEvolutions/DifférentesRégions§BonWeek-End§Biz/Amitiés§
17/12/2011 23:50

Le paganisme et les fêtes du nouvel an encore une origine paienne de ces fetes .

Vendredi 31 décembre
LA SAINT SYLVESTRE
CATEGORIE : Société

LIEU : une partie du monde
DATES : le 31 déc 2004
PRESENTATION
La tradition du Nouvel An remonte à Babylone, 2000 avant J.-C..

Cette fête avait lieu au printemps pour honorer le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes. À Rome, en 46 avant J.-C., Jules César reporte le nouvel an au 1er janvier puis cette tradition disparue est reprise au Moyen Âge à des dates différentes selon les pays. Le jour de l'an a un autre nom, la Saint-Sylvestre qui vient du nom du pape Sylvestre qui contribue au IV siècle à l'établissement et à la reconnaissance de l'église romaine.

La fête du nouvel an trouve aussi son origine à Rome.
La nuit qui précédait le premier jour de janvier, les romains faisaient un long repas qui permettait d'attendre l'arrivée de la nouvelle année. La tradition voulait que plus le nombre de plats servis au court de ce repas était grand, plus l'année serait prospère et abondante. Puis la fête du nouvel an a gagné tous les pays de l'ancien empire romain. Au calendrier des fêtes allemandes, la Saint-Sylvestre occupe un place royale.
Le soir du réveillon, familles et amis se réunissent autour d’un grand repas festif, les italiennes portent des sous-vêtements rouges, les Bulgares mangent de la dinde à la choucroute et les Grecs engouffrent une galette des rois nommée Novogodichna Pita qui contient une pièce qui apportera richesse à celui qui l'aura dans sa part.

Une seule chose à faire donc : la fête !
INFOS PRATIQUES

Rendez-vous aux quatre coins du monde et n'oubliez pas les 12 grains de raisin
à chaque coup de minuit pour assurer votre prospérité !

Bonne année !

source:evene.fr
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BONSOIR,
TRADITIONS / COUTUMES - ORIGINES
VEILLEES DE NOEL / SIECLES PASSES.
Noël (Repas du réveillon de) :
repas gras succédant à la messe de minuit
(D’après « La nuit de Noël dans tous les pays » paru en 1912)
Publié le mardi 5 octobre 2010, par LA RÉDACTION INSCRIVEZ-VOUS

La Messe de minuit était ordinairement précédée d’un repas maigre (en Provence, on le nommait le gros souper) ;
elle était suivie d’un repas gras qu’on était convenu d’appeler, dans toutes les provinces de France, le réveillon. Ce repas avait sa raison d’être par suite du jeûne de la veille, de la privation de sommeil, de la longueur des offices de la nuit, qui souvent duraient plusieurs heures - la grand’messe de minuit était précédée des trois Nocturnes des Matines et suivie des Laudes - et aussi des fatigues d’une longue route parcourue pour venir à l’église. Telle a été l’origine du réveillon.
Préparation du festin de Noël en 1870
Dans l’Orléanais, le réveillon avait des mets et des chants traditionnels ; le porc composait le menu de ce festin. C’était sous toutes les formes et par parties que la victime était servie sur la table. Partout son sang apparaissait sous la forme de boudin succulent, et sa chair hachée sous celle de crépinettes, sorte de saucisses longues qui, dans certaines communautés, étaient servies à chaque personne, dès le retour de la Messe de minuit. La fin du repas était égayée par le chant de Noëls locaux.
Dans les familles angevines, il était d’usage, à Noël, de tuer un des porcs mis à l’engrais. Dès le matin, le boucher, accompagné de ses valets, se rendait à domicile et, après avoir saigné, épilé le porc, puis taillé sa chair, se mettait à faire force saucisses et boudins, car il fallait en envoyer à tous les parents et amis. Le soir arrivé, une grande chaudière d’airain était posée sur le feu. Cette chaudière était remplie de la chair du porc coupée en petits morceaux et destinés à faire des rilleaux. Le chef de la famille se signait, jetait de l’eau bénite sur le feu, puis plaçait dans la chaudière trois mesures de sel. A l’aube du jour, les rilleaux étaient cuits, et alors on se délassait, dans ce gai repas, des veilles de la nuit.
Le Bulletin historique et monumental de l’Anjou nous révèle qu’ensuite on partait pour l’église paroissiale, en emportant sur un large plateau un magnifique jambon couvert de verdure. Ce jambon était déposé devant le maître-autel. Un prêtre, en habit de chœur, venait le bénir et prononçait une prière consacrée à cette cérémonie, prière qu’on retrouve encore dans nos anciens rituels du Moyen Age. Après la bénédiction, le jambon était reporté à la maison et suspendu dans l’âtre de la cheminée ; il y restait jusqu’à Pâques. Ce jour-là, il était décroché et mis sur la table autour de laquelle la famille venait s’asseoir et rompait avec cette viande bénite l’abstinence du Carême.
Dans le Rouergue (Aveyron), tout en se chauffant autour du souquo naudolengo (bûche de Noël) qui flambe, on réveillonne avec un bon morceau de saucisse, cuite à point par les soins de la ménagère, ou, à défaut de saucisse, on se régale tout bonnement d’un morceau de porc salé, conservé depuis le carnaval passé.
Et, comme dessert, une rissole aux prunes ou aux pommes bien chaude et bien dorée.
Le jour de Noël est un jour de grande liesse ; c’est le maître, « le bourgeois » qui « régale » la famille et les domestiques. C’est à lui qu’incombe le soin de tout disposer, car c’est, ce jour-là, la fête des petits, des humbles, des serviteurs ; le maître « paie » à toute la maisonnée. Mais, en revanche, le jour des Rois sera sa fête à lui.
A leur tour, les domestiques paieront ou seront censés payer, et ce soir-là encore, il y aura grande liesse dans la ferme, éclairée autant par le grand feu de la cheminée que par la lampe du plafond.
En Poitou, Lucas Le Moygne, curé de Notre-Dame de la Garde (Poitiers), a composé un nouël où il est raconté quel réveillon on faisait, après la Messe de minuit : Conditor, le jour de Noël, Fit un banquet non pareil Qui fut faict, passé v’là longtemps, Et si le fit à tous venans.
Suit le menu :
« perdrix, chapons, oiseaux sauvages, hérons, levrauts, congnilz, faisans, sangliers, lymaces au chaudumé », voilà pour les plats de résistance. Pour le dessert : la pâtisserie, « les fouaces », les crasemuseaux, gâteaux secs, pains de chapitre, échaudés pour les mauvaises dents... avec du vin. ... de l’Ypocras, Vin carapy et faye Montjeau, Pour enluminer tout museau Nouël ! Il y vint même un bouteillier Qui onc ne cessa de verser Tant que un quartault il assécha In sempiterna secula.
Le festin de Noël
LA défaut du petit vin clairet de Poitiers, on avait « de derrière les fagots » quelque réserve, en cachette, « de pomme sans iau » ou « de poiré doulcereux » pour arroser chansons qui ne tarissaient guère.
Dans les Hautes-Alpes, Noël est le grand jour de réunion familiale. Au marché qui précède la fête, les femmes se pourvoient d’une bougie par ménage, car, le soir de Noël, on ne s’éclaire ni avec le bouillon-blanc trempé dans l’huile, ni avec le bois résineux qui sert là de lumière. Il est de coutume de manger, après la Messe de minuit, des soupes de pâté qu’on appelle sazanes ou creusets. Le chef de la famille prend le premier un verre plein de vin et porte la santé de tous les siens ; le verre passe ensuite de main en main, la même santé se répète et, à la fin du repas, chacun à son tour y boit à ceux des membres de la famille que la nécessité retient absents.
Dans le Var, après la Messe de minuit, les tourtes, gros gâteaux ronds faits avec du miel, de la farine, de la confiture, de l’huile, dérident tous les fronts. En Armagnac. Devant la souche de Noël, en partant à la Messe de minuit, on laisse « mijoter » le pot de la daube, qui est la base du réveillon. La daube est un plat national et bien gascon : elle se compose d’un morceau de bœuf cuit dans une sauce noire, faite avec du vin rouge et force condiments. On ne comprendrait pas, en Armagnac, un dîner de Noël sans la daube. Les familles les plus pauvres se paient ce luxe gastronomique, et si leur misère était trop grande pour pouvoir se donner ce régal, de charitables voisins se font un devoir de le leur procurer. Le réveillon se complète avec de longs morceaux de saucisses cuites sur le gril, toujours avec les charbons de la souche. On termine par les châtaignes grillées, arrosées de vin nouveau. Le dîner de Noël du vieux garçon
(extrait de L'Opinion publique du 28 décembre 1871) Le dîner de Noël du vieux garçon (extrait de L’Opinion publique du 28 décembre 1871) Dans notre beau Béarn, tout se passait très simplement : les amis se réunissaient, on chantait des Noëls béarnais, en attendant la Messe de minuit. On nous faisait rôtir des marrons et on nous faisait boire de cet excellent vin blanc qu’aimait tant le bon Henri (Henri IV, le Béarnais) ; seulement on nous le donnait à très petite dose, car il porte.
Puis on nous mettait au dodo, en nous promettant de nous réveiller au moment voulu... Et le lendemain grand désespoir de n’avoir pas été réveillé à temps, mais le tour était joué. « Et l’on nous menait voir le petit Jésus dans sa Crèche, où nous lui promettions d’être sages. Ceci se passait dans ma petite enfance, il y a trois quarts de siècle ».
Dans les montagnes du Gévaudan (Lozère), on arrive à trois heures du matin de la Messe de minuit. On prend un air de feu et on se met à table. Depuis des siècles, le menu est toujours le même : oreille de porc, riz au lait, saucisse, fromage. Le tout était jadis arrosé de Vivarais, vrai nectar que les vieux seuls ont connu.
Aujourd’hui, c’est le Languedoc qui figure à la table de nos montagnards.
En Corse, dans les familles pauvres, on mange, au réveillon, la traditionnelle polenta (bouillie de farine de châtaignes ou de maïs), avec des tranches de porc tué exprès la veille.
Dans le pays bizontin, on prend, au retour de la Messe de minuit, un peu de vin chaud, avec une petite tranche de pain, c’est la « mouillotte ». Pour la journée de Noël, on fait une grande fournée de gâteaux. Jadis, en montagne, quand on mangeait habituellement le pain d’avoine et d’orge, on préparait, pour Noël, des pains d’orge mélangée d’un peu de froment : chacun avait sa michotte. La mère de famille avait soin d’en faire une de plus pour le premier pauvre qui passait : on l’appelait la « pâ Dé » (la part à Dieu).
Femme accrochant une volaille, d'après une peinture de Gerrit Dou Femme accrochant une volaille, d’après une peinture de Gerrit Dou Dans les campagnes du pays de Caux (Seine-Maritime), le réveillon est réduit aux plus modestes proportions. Pendant que, dans l’âtre, se consume la traditionnelle bûche de Noël, on se contente d’un frugal repas où figure parfois, chez les pauvres, une « fricassée » d’oiseaux pris, le soir à la « soutarde » ;
on termine aussi quelquefois par une tasse de « flippe », boisson chaude et composée de cidre doux, d’eau-de-vie et de sucre réduits au feu. En Alsace, le réveillon se fait avec des saucisses, des jambons, des boudins arrosés de vin blanc. C’est le Kuttelschrnauss.
Dans nos provinces méridionales, il n’était pas de fête, en Languedoc et en Béarn, où l’antique gardien du Capitole ne figurât à la place d’honneur : on faisait une consommation considérable d’oies grasses.
Le plus souvent, le réveillon se composait d’une bonne soupe aux choux, dont la marmite avait été enterrée sous la cendre, avant le départ pour la Messe de minuit, d’une oie rôtie, d’une saucisse fraîche et d’un pâté de foie gras.
Le jour de Noël, M. de Talleyrand avait l’habitude de servir à ses invités l’oie traditionnelle dont il avait lui-même imaginé la recette. Vous plaît-il de la connaître ? « Foncez une casserole de bandes de lard et de tranches de jambon. Veuillez ajouter quelques oignons piqués de clous de girofle, une gousse d’ail, un peu de thym et de laurier.
Sur ce matelas parfumé, posez une oie grassouillette, bien jeune, bien tendre, soigneusement farcie de son foie et de crêtes de coq ; arrosez généreusement de sauternes, semez une pincée légère de muscade, et laissez tomber quelques gouttes d’orange amère. Couvrez enfin de papier beurré et, feu dessus, feu dessous, faites partir ».
Dessert de Noël :
noix surprises L’oie de Noël est bien un vrai rôti de fête ! Tandis que les cloches égrènent dans le ciel leurs joyeux carillons, que le boudin fume et crie sur le gril, que les marrons pétillent sous la cendre, que les gâteaux de famille profilent leur coupole feuilletée, l’oie fumante est placée au milieu de la table, aux applaudissements des convives.

De ses flancs embaumés s’échappent bientôt de succulents marrons :
les enfants tendent leur assiette en criant : Noël ! Noël !
Et la douce voix des cloches semble leur répondre :
« Réjouissez-vous, enfants, car Jésus est né », écrit Fulbert-Dumonteil. Madame de Sévigné, dans la nuit de Noël de l’an 1677, offrit un réveillon, dans son merveilleux hôtel Carnavalet. D’après le cérémonial accoutumé, Coulange met le feu à la bûche de Noël, dans la grande cheminée Henri II. La table est garnie au centre d’un agneau tout entier.
Sur l’immense dressoir, qui occupe tout un panneau de la salle, des orangers encadrent les aiguières et la vaisselle d’argent et de vermeil. Les jets d’une haute fontaine les parfument encore de l’essence des fleurs les plus odorantes et les plus variées.
Dessert de Noël :
étoiles de Bethléem
Le réveillon se prolonge au milieu des huit services dont la simple énumération, en sa consistance abondante et variée, suffirait à soulever d’effroi les estomacs de notre temps.
Qu’il nous suffise d’indiquer qu’après les soupes, les entrées, les deux services de rôtis, gros et menu gibier, le service des poissons : saumon, truite et carpe, parurent deux énormes buissons d’écrevisses flanqués de quatre tortues dans leur écaille.
Au sixième service, on en était encore aux légumes : cardons et céleris, et le huitième service termina le repas par les amandes fraîches et les noix confites, les confitures sèches et liquides, les massepains, les biscuits glacés, les pastilles et les dragées. Les meilleurs crus de Bourgogne et des côtes du Rhône avaient arrosé les divers services dit repas, le muscat de Languedoc restant réservé aux babioles du dessert.

A Paris, le réveillon est plus à la mode que jamais, et la statistique serait impuissante à établir la quantité de boudin grillé qui se consomme, pendant la nuit du 24 au 25 décembre, dans la grande capitale.
Plus que toute autre ville, Paris subit l’influence des coutumes étrangères. Il a pris à l’Angleterre les joies gastronomiques du Christmas, à l’Allemagne son arbre de Noël si charmant et si poétique.
C’est seulement dans les quartiers paisibles du Marais et de l’île Saint-Louis, loin des rues grondantes de la grande ville, où les chaudes rôtisseries, les charcuteries enrubannées toutes grandes ouvertes, les cafés et les restaurants illuminés offrent jusqu’au matin l’odeur et le flamboiement d’un immense festin ; c’est dans ce paris ignoré qu’il serait possible de retrouver quelques traces des vieux usages de nos pères.


AGREABLE WEEK-END §

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bi zzzzzz!.........ami tiés !......
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Bonjour,Week-EndJeVousLeSouhaiteAgréable§NoelPréparatifsBientôt/NoelAussiOriginesEtSurLaDate/NaissanceDuChrist/Traditions/Evolution§Docs§CroireEnL'AmourEnCesTempsFêtes§P
17/12/2011 16:37
B O N J O U R A TOUS ET TOUTES.
 nc
ORIGINES DE LA FETE DE NOEL / ET DATE §

ET LA NATIVITE DU CHRIST. (Source Wikipédia).
Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité.
À l'origine, cette fête était païenne et existait sous des formes différentes pour marquer le solstice d'hiver. Au XXIe siècle, Noël revêt un aspect largement profane.
Elle est devenue une fête commerciale et un moment de l'année célébré, y compris par des non-croyants. Cette fête est caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux, particulièrement (mais pas seulement) à destination des enfants, qui dans plusieurs pays occidentaux associent ces cadeaux au personnage du Père Noël.
Noël est actuellement fixé au 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien par la plupart des Églises.
Sa célébration à la date du 25 décembre, se situe dans le calendrier julien pour les Églises orthodoxes, et dans le grégorien pour l'église catholique romaine et protestante ; le jour de la saint Emmanuel, a été fixée tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle.
C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d'hiver1, de nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du IIe siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie2)..
. Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus et de la renaissance annuelle de Mithra3. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 6 janvier du calendrier grégorien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël
4. Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace.

L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête.
L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la Sainte Famille, le dimanche suivant le 25 décembre.
Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes saturnales de décembre (strenae)
5.Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël.
« La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe: ils créent, maintiennent et consolident des liens ;
ils constituent en quelque sorte une matrice du social6.»
La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom. Étymologie Le mot Noël (dont la première attestation écrite date de 1112) est issu par évolution phonétique (nael) et modification vocalique du latin natalis (« relatif à la naissance, natal »).
Le o, remplaçant le a de l'ancien français nael, vient de la dissimilation des deux a de natalis tandis que le tréma

Article détaillé :
Nativité.
Traditionnellement, la fête de Noël est la solennité de la nativité de Jésus-Christ, la fête commémorative chrétienne de la naissance de Jésus de Nazareth qui, d'après les Évangiles selon Luc9 et selon Matthieu10 serait né à Bethléem.
Les historiens hésitent pour leur part entre Bethléem et Nazareth sans qu'une des hypothèse parvienne à s'imposer
11. Seul l'Évangile selon Luc raconte cette naissance

12. L'Évangile selon Matthieu
13 ne fait que l'évoquer mais trace une généalogie à Jésus, tandis que les Évangiles selon Marc et selon Jean
14 débutent le récit de sa vie par sa rencontre avec Jean le Baptiste. Selon Luc L'Évangile selon Luc présente la naissance de Jean le Baptiste et de Jésus de Nazareth dans une mise en parallèle
15. Le récit de la naissance de Jésus au chapitre II raconte:
16 :
« 1En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
2Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
3Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
4Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
7et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.
8Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
9Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.
10Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie:
11c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
12Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
13Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant:
14Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée!
15Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
17Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
18Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. » L'épisode de l'annonciation aux bergers - traditionnellement considérés comme impurs dans l'Antiquité juive - reprend le motif de l'adoration de l'« Enfant-Roi » découverts par des pâtres, motif récurrent dans les récits de naissance de la mythologie gréco-romaine, à l'instar des naissances de Pâris, d'Œdipe ou encore de Romulus15. On trouve également des bergers dans les récits de la naissance de Mithra
17. Le rédacteur propose la notion d'un Messie caché aux puissants et aux savants et découvert par des gens simples, dont les titres de « Sauveur » et de « Seigneur » - habituellement réservé à l'empereur - suggèrent qu'il réussira à imposer une paix là où les légions de Rome ont échoué15. Selon Matthieu Fresque de Cappadoce, XIIe siècle. Dans l'Évangile selon Matthieu
18, l'accent est mis sur la naissance miraculeuse de Jésus : «
1. 18Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble.
19Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
20Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit;
21elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
22Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète:
23Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.
24Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui.
25Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
2.
1Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem
,2et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. » Hérode le Grand meurt, selon les sources, en -4 ou -1 et qu'on lui attribue l'épisode Massacre des Innocents
19 ce qui fait de lui le « candidat » le plus probable qui est mentionné dans ce passage. Cette présentation du massacre est une réactualisation de l'histoire de la persécution par Pharaon de Moïse, quoiqu'il s'appuie peut-être sur une base historique
20. Une date imprécise
Article détaillé : Anno Domini.
Historiquement, ni l'année ni le jour de la naissance de Jésus de Nazareth ne sont connues.
Les Évangiles ne donnent aucune précision quant à la date de sa naissance.
Les dates retenues concernant l'année de naissance de Jésus peuvent osciller entre -9 et -221.

Les Évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère22.
L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 723 à 5 avant notre ère24.
Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » :
l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ.
Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire
24, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VIe siècle, que l'on sait à présent être erronés
25 et, si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.

Fixation de la fête
La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël,
mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ».
Elle aurait été fixée dans l'Occident latin au IVe siècle, possiblement en 35426, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus27, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre28;
le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ -
« Soleil de justice » -
à la remontée du soleil après le solstice d'hiver29.
Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par la seule Église apostolique arménienne, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie
30. La fête de la naissance du Christ le 6 janvier, le jour de l'Épiphanie, pourrait trouver son origine au sein de certaines communautés chrétiennes d'Égypte au IIIe siècle
31.Il semble que les basilidiens célébraient dès cette époque le baptême de Jésus à cette date
32 qui se confondait déjà avec sa naissance
33 mais la question reste débattue
34. Selon la tradition catholique, c'est le pape Libère qui, en 354, aurait institué la fête de la Nativité à Rome le 25 décembre, date du Natalis Invicti
35 ; il aurait également codifié les premières célébrations[réf. nécessaire].
Beaucoup de dates étaient proposées pour la naissance du Messie et il est
admis que la popularité des fêtes de Mithra au solstice d'hiver dans l'Empire romain ait joué un rôle dans le choix de la date
35. Les Églises orthodoxes fêtent quant à elles Noël le 25 décembre du calendrier qu'elles suivent (calendrier julien ou grégorien) et le baptême du Christ le 6 janvier. La tradition chrétienne de Noël s'inscrivant dans une démarche théologique, elle fête davantage l’évènement de la naissance du Christ, plutôt qu'elle ne célèbre une date en particulier ;
dans cette optique, l'exactitude et la correspondance des dates avec la réalité historique sont donc des éléments accessoires.
Aspect doctrina
l Dans le catholicisme
Dans une allocution du 16 décembre 2004, Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras explique le choix d'une date proche du solstice d'hiver :
« Les évangélistes dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus étaient bien incapables d’en situer la date exacte. Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé en 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver.
Le signe est magnifique. Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin. Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie. Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. »
Cette métaphore du Christ identifié à une lumière nouvelle qui va éclairer le monde est déjà présente dans l'évangile selon Jean (8:12).
Elle est reprise fréquemment dans les homélies du temps de Noël, par exemple celle du pape Benoît XVI à l'occasion de Noël 200736 :
« Dans l’étable de Bethléem, le ciel et la terre se rejoignent. Le ciel est venu sur la terre. C’est pourquoi, de là émane une lumière pour tous les temps; c’est pourquoi, là s’allume la joie. »

Un jour aux origines antiques Enluminure,
Bible géorgienne, XIIe siècle
Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ.
Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens, et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien37.
Au IVe siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu, le solstice d'hiver, ainsi que les Saturnales romaines qui avaient toutes deux lieu à la période du 25 décembre38.
Avant la célébration chrétienne
Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, maternité, la procréation et à l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations.
Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne. Antiquité proche-orientale
Dans le culte mithraïque, la fête la plus importante - le Mithragan - se déroulait chaque année le jour du Solstice d'hiver, jour célébrant de naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres39.
Selon une tradition mithraïque née en Asie mineure, Mithra serait né « jaillissant du rocher » (petrogène) ou d'une grotte - élément éminemment lié au culte de cette divinité - tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse17 dans une récit qui influencera ceux de la naissance de Jésus pour l'adapter aux thèmes païens
40. Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra -Anahita (ou Anahid) - comme vierge
41 ait également influencé les premiers auteurs chrétiens.
Dans les célébrations du culte mithraïque fortement développé dans l'empire gréco-romain aux IIIe et IVe siècles, le 25 décembre correspondait à la célébration du Natalis Invicti, la naissance du soleil invaincu qui reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit

42. Dans le Judaïsme, la fête de Hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébreu) au voisinage du solstice d'hiver.
Le premier Livre des Macchabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration. Les traditionnelles représentations de la Vierge à l'Enfant puisent quant à elles leurs origines dans les représentations de la déesse d'origine égyptienne Isis allaitant Horus enfant
43.À Rome Saturnales
Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales :
*d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année.
Il est à noter que la fixation à la date du 25 décembre du Solstice d'hiver est due à une erreur commise par l'astronome Sosigène, lors de la réforme du calendrier à l'initiative de Jules César en
46 avant J.-C., qui fixa les débuts des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité
44. La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre.
Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.
À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours.
Ce culte reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, s'est répandu aux IVe et IIIe siècles av. J.‑C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né.

Autres traditions
Chez les Celtes, on évoquait le dieu Gargan, un bon géant portant une hotte remplie de cadeaux et décore déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver[réf. nécessaire]. Il inspira le « Gargantua » de François Rabelais.
Chez les Vikings, un homme habillé d'une grande cape censé représenter Odin le dieu scandinave de la guerre et souverain des divinités nordiques, visitait les maisons afin de demander si tout allait bien et d'offrir des friandises aux enfants sages[réf. nécessaire].
En Norvège, au Xe siècle, le roi Håkon Ier de Norvège aurait décidé que la fête du Midtvintersblot (fête du milieu de l'hiver, où le lutin Julenisse distribuait des cadeaux) serait fêtée en même temps que le Noël chrétien[réf. nécessaire].
La célébration de Noël
Les premiers chrétiens ne fêtaient donc pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui.
Théologiquement, la royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent de célébrer cette naissance ainsi qu'on le faisait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine).
Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.
Le début de l'ère chrétienne Pendant près de trois siècles, les chrétiens ne semblent pas avoir célébré d'autre fête annuelle que Pâques.
Progressivement va apparaitre le désir d'historiciser la naissance de Jésus-Christ.
C'est à partir du IVe siècle, une fête de la conception et de la naissance de Jésus-Christ, traduites par l'Épiphanie et Noël, va prendre place à côté des fêtes plus anciennes de Pâques et de la Pentecôte dans le calendrier liturgique chrétien en composition
45. Attestée à Rome, sous le pontificat de l'évêque Libère, une fête de l'incarnation du Sauveur se déroule le 25 décembre46 à l'occasion de laquelle l'évêque rassemble les chrétiens dans la basilique nouvellement construite au Vatican, achevée en 354, dans un cadre plus général qui apparaît comme celui de la constitution d'un calendrier liturgique destiné à concurrencer, à Rome, les réjouissances païennes
47. Le 25 décembre devient ainsi la date où l'on commémore la naissance de Jésus-Christ puis les célébrations du temps de la nativité vont progressivement s'étendre, à l'instar du cycle pascal, avec une période de préparation de deux à quatre semaines

— l'Avent —,

puis une période qui se poursuit jusqu'à la conclusion du cycle avec la célébration de la présentation de Jésus au Temple qui prend place le 2 février à la Chandeleur.
N'ayant pas de correspondance avec le calendrier hébraïque, à la différence des deux autres fêtes qui suivent ainsi le calendrier lunaire, la célébration de la naissance de Jésus-Christ suivra le calendrier solaire, ce qui ne sera pas sans poser de problèmes dans la détermination de l'année liturgique
45. Cette commémoration se répand progressivement en Gaule et en Orient
48. Au Moyen Âge
En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. Clovis est baptisé le soir de Noël d'une année comprise entre 496 et 499. En 506, le concile d’Agde fait de Noël une fête d’obligation. En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé. En 800, Charlemagne est couronné empereur par le pape le jour de Noël. En 856, le jour de Noël, couronnement d'Edmond le Martyr, roi d'Est-Anglie.
En 1066, Guillaume le Conquérant est couronné roi d'Angleterre à l'abbaye de Westminster le jour de Noël.
Au Ve siècle sous le pontificat de Grégoire le Grand, la messe de minuit se célèbre déjà.
Au VIIe siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes :
la vigile au soir du 24 décembre,
la messe de l'aurore
et la messe du jour le 25 décembre.
Les 40 jours qui précèdent Noël deviennent les « 40 jours de saint Martin » en l'honneur de saint Martin de Tours49. La fête de Noël continue progressivement à se répandre en Europe :
** fin du Ve siècle en Irlande, au VIIe siècle en Angleterre, au VIIIe siècle en Allemagne, au IXe siècle dans les pays scandinaves, aux IXe et Xe siècles dans les pays slaves.
Aux alentours de l'an Mil, l'Église s'appuie sur l'importance du temps de Noël pour imposer aux seigneurs belliqueux une période de paix forcée, la Trêve de Dieu.
À partir du XIIe siècle, la célébration religieuse est accompagnée de drames liturgiques, les mystères qui mettent en scène l'adoration des bergers ou la procession des mages.
Ces drames liturgiques se jouent primitivement dans les églises, puis gagnent les parvis. À partir de la Renaissance Au XVe siècle, les crèches apparaissent dans les églises, d'abord en Italie puis se répandent dans les foyers au XVIIe siècle.
Dans les pays réformés, les célébrations de Noël, fête jugée trop païenne ou trop catholique50, sont limitées. Interdites en Angleterre à partir de 1647, elles sont rétablies en 1660 mais restent mal vues de la majorité du clergé anglais.
En Amérique du Nord à Boston, les premiers colons interdisent les célébrations de Noël. L'interdit sera levé en 1681.
En 1893, l'Église catholique enrichit le temps de Noël en instaurant la fête de la Sainte Famille le dimanche qui suit immédiatement Noël.

Fixation de la date
Quand Jules César créa le calendrier julien, le solstice d'hiver fut fixé au 25 décembre. Mais la légère erreur du calendrier julien fit progressivement avancer solstices et équinoxes :
au moment du Ier concile de Nicée de 325, le solstice tombait le 21 décembre, mais la Fête de la Nativité fut maintenue au 25 décembre, 9 mois après l'Incarnation, le 25 mars.
En 354, le 25 décembre devint ainsi la date où l'on commémorait la naissance de Jésus Christ, le 1er janvier, 8 jours après la Nativité, la date de la Circoncision et le 2 février, 40 jours après Noël, celle de la Purification de la Vierge Marie (Chandeleur).
En 1582, le calendrier grégorien remit le solstice, qui avait continué d'avancer jusqu'au 11 décembre, au 21 décembre, pour respecter les décisions du concile de Nicée et la réalité des saisons.
En 1582, où Pâques tombe un 11 mars, le pape Grégoire XIII décide de corriger le calendrier julien et le remplace par le calendrier grégorien, plus précis :
** il supprime les années bissextiles en trop, remet Pâques à l'équinoxe de printemps, retire les jours entre le 4 et le 15 octobre 1582, mais ne veut pas corriger Noël, qui tombe alors un 25 décembre, conformément au concile, mais contrairement à la fête païenne romaine. Symboles contemporains et traditions en usage Dans les sociétés occidentales, il existe plusieurs symboles et traditions de Noël.

Symboles chrétiens

L'Avent
Couronne de l'Avent.

L'Avent est la période liturgique qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël. Traditionnellement, les chrétiens allument une bougie le premier dimanche, puis une de plus chaque dimanche suivant, symboles de la lumière qui va renaitre le soir de Noël.
Ces bougies sont souvent réunies sur un même support, le plus courant ayant une forme de couronne sur laquelle se répartissent les bougies.

De cette période est née la tradition du calendrier de l'Avent : cela consiste, dans une grande planche en carton prédécoupée, à ouvrir des petites fenêtres, une par jour depuis le 1er décembre jusqu'à Noël (24 jours).

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