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VIP-Blog de marie-andree
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  • Créé le : 01/02/2008 17:52
    Modifié : 25/04/2020 21:27

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    * Comment l'expérimentation animale dans la recherche médicale nuit à notre santé & Doc. - Notre Planète Info §

    12/06/2016 10:54

    * Comment l'expérimentation animale dans la recherche médicale nuit à notre santé & Doc. - Notre Planète Info §


    
    

    Comment l'expérimentation animale dans la recherche médicale nuit à notre santé Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4396-experimentation- animale-sante

    05 janvier 2016, 12 h 34 © One Voice

    L'expérimentation animale est défendue par l'affirmation qu'elle serait fiable, que les animaux fournissent d'assez bons modèles de la biologie humaine et des maladies humaines pour générer des informations pertinentes et que, en conséquence, son utilisation fournit de grands bénéfices pour la santé humaine.

    Je démontre qu'un corpus grandissant de littérature scientifique évaluant de façon critique la validité de l'expérimentation animale soulève des préoccupations importantes au sujet de sa fiabilité et de sa valeur prédictive pour les réponses humaines et pour la compréhension de la physiologie humaine. L'absence de fiabilité de l'expérimentation animale dans beaucoup de domaines sape les arguments scientifiques en faveur de cette pratique. De plus, je montre comment l'expérimentation animale provoque souvent des dommages significatifs aux humains, en raison d'études de sécurité (toxicité) souvent trompeuses, d'abandon possible de thérapies efficaces pour l'Homme et de captation de ressources au détriment de méthodes plus efficaces.

    La conclusion suggère que les dommages et le coût pour l'Homme de l'expérimentation animale dépassent les bénéfices potentiels et que les ressources seraient mieux investies dans le développement de méthodes basées sur l'Homme.

    Introduction

    Plus de 115 millions d'animaux sont utilisés chaque année dans le monde pour l'expérimentation ou pour fournir l'industrie biomédicale.

    L'expérimentation animale vise à informer sur la biologie humaine et les sciences de la santé et à assurer la sécurité et l'efficacité de traitements potentiels. Bien qu'il soit largement accepté que la médecine devrait être basée sur des preuves, l'expérimentation animale en tant que moyen d'informer sur la santé humaine n'a pas été soumise, en pratique, à cette exigence.

    En raison de ce fait, il est surprenant que l'expérimentation animale soit considérée comme la référence en matière de tests précliniques et soit généralement soutenue sans examen critique de sa validité. Je montre que l'expérimentation animale est peu prédictive des réponses humaines, qu'elle n'est pas fiable dans beaucoup de maladies et que la littérature publiée démontre la non fiabilité de l'expérimentation animale, détruisant ainsi l'argumentation scientifique en sa faveur.

    Problèmes pour traduire avec succès à l'Homme les données de l'expérimentation animale Effets de l'environnement du laboratoire et autres variables sur les résultats des expériences

    Parmi les facteurs de détresse générée par le laboratoire, citons le phénomène d'anxiété contagieuse : les niveaux de cortisone augmentent chez des singes qui voient d'autres singes être placés dans des dispositifs de contention pour des prises de sang ; la pression sanguine et la fréquence cardiaque augmente chez des rats qui voient d'autres rats être décapités.

    Des procédures de routine telles qu'attraper un animal et le retirer de sa cage, en plus des procédures expérimentales, provoquent une élévation significative et prolongée des marqueurs de stress.

    Ces variations de paramètres physiologiques dues au stress peuvent avoir des effets significatifs sur les résultats des expériences. Des rats stressés, par exemple, développent des maladies inflammatoires chroniques et des diarrhées qui ajoutent des variables et peuvent perturber les données. D'autres conditions au sein du laboratoire peuvent provoquer des modifications dans la neurochimie, l'expression génétique et la régénération nerveuse.

    Dans une étude, par exemple, des souris avaient été génétiquement modifiées pour développer des défauts aortiques. Pourtant, placées dans des cages plus grandes, ces défauts disparurent presque totalement.

    Dans d'autres exemples, le bruit typique du laboratoire peut endommager les vaisseaux sanguins chez les animaux, et même le type de sol sur lequel des animaux sont étudiés lors d'expériences sur des lésions de la moelle épinière peut affecter l'effet d'un médicament.

    Différences entre les modèles animaux de maladies et les maladies humaines

    La recherche sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représente un exemple marquant de la difficulté de modéliser des maladies humaines en utilisant des animaux. Un ensemble de lignes directrices a été adopté en 1999 et réactualisé en 2009 pour standardiser les protocoles, limiter les différences et améliorer l'applicabilité à l'Homme des expériences sur les AVC chez l'animal. NXY-059 a été l'un des traitements les plus prometteurs qui en a résulté.

    Présenté comme le produit phare de ces nouvelles normes, il n'en a pas moins été un échec lors des études cliniques humaines. Il y a peu d'éléments de preuve suggérant qu'une ratte, une chienne ou une guenon aient une physiologie comparable à celle d'une femme.

    Plus important peut-être encore, reproduire l'état préexistant à un AVC chez l'animal s'avère tout aussi difficile que reproduire la pathologie et l'évolution d'un AVC. Plus de 114 thérapies potentielles testées sur des animaux ont échoué aux essais cliniques.

    D'autres exemples d'échecs suite à des essais sur des modèles animaux incluent le développement de médicaments contre : le cancer, le taux d'échec étant parmi les plus élevés de toutes les catégories de maladies ; la sclérose latérale amyotrophique, pour laquelle plus de 20 médicaments ont échoué aux essais cliniques et le seul médicament approuvé par la FDA (autorité d'autorisation des médicaments états-unienne) ne montre que des avantages marginaux en termes de survie des patients ; les lésions traumatiques cérébrales, pour lesquelles 27 essais cliniques de phase 3 (tests d'efficacité sur un grand nombre de patients) et 6 essais non publiés ont tous échoué sur l'Homme alors qu'ils avaient montré des bénéfices sur des animaux ; la maladie d'Alzheimer, pour laquelle 172 médicaments ont échoué sur l'Homme après avoir réussi sur des animaux ; les inflammations, pour lesquelles 150 médicaments ont échoué sur l'Homme après avoir réussi sur des animaux. En 2004, la FDA estimait que 92% des médicaments qui passent les tests précliniques, y compris des tests clés sur des animaux, n'obtiennent pas leur autorisation de mise sur le marché pour l'Homme. Des analyses plus récentes suggèrent que, malgré les efforts pour améliorer la capacité de la recherche animale à prédire les réactions humaines, le taux d'échec a augmenté et approcherait les 96%.

    Les principales causes de l'échec des médicaments sont le manque d'efficacité et les problèmes de sécurité qui n'ont pas été prédits par les tests sur des animaux. Différences de physiologie et de génétique entre espèces animales

    Dans les lésions de la moelle épinière, par exemple, les résultats des essais de médicaments varient selon l'espèce animale et même selon la lignée, au sein d'une espèce animale, qui a été utilisée. Ces variations s'expliquent par les nombreuses différences neurophyiologiques, anatomiques et comportementales entre les espèces et les lignées.

    Des différences ont même été constatées entre des rats de la même lignée achetés auprès de fournisseurs différents. Après des décennies d'utilisation de modèles animaux, pas un seul agent neuroprotecteur ayant amélioré une lésion de la moelle épinière chez l'animal ne s'est montré efficace chez l'Homme. Autre exemple, des souris utilisés abondamment pour l'étude de réponses inflammatoires suite à des infections, brûlures ou traumatismes ont montré des différences vis-à-vis de l'Homme dans les gènes activés ou inactivés et dans le moment ou la durée de l'expression de ces gènes. Les modèles souris ont même différé entre eux (voir La Notice d'Antidote de juin 2013).

    La régulation des gènes peut différer de façon significative entre différentes espèces et peut aller jusqu'à la présence ou l'absence d'un gène en particulier. En dépit d'un haut degré de conservation du génome, il y a des différences critiques dans l'ordre et la fonction des gènes entre différentes espèces animales.

    Reconnaissant ces différences génétiques, des chercheurs ont exprimé un enthousiasme considérable pour les animaux génétiquement modifiés, y compris pour des souris transgéniques dans lesquelles des gènes humains ont été insérés dans le génome de souris. Toutefois, si un gène humain s'exprime chez la souris, il va probablement fonctionner d'une façon différente de chez l'Homme, étant affecté par les mécanismes physiologiques propres à la souris. Par exemple, une importante protéine qui contrôle le glucose sanguin chez l'Homme est absente chez la souris.

    Lorsque le gène humain qui produit cette protéine a été exprimé dans des souris transgéniques, il a eu l'effet opposé à celui qu'il a chez l'Homme : il a provoqué une perte du contrôle du glucose sanguin chez ces souris. L'utilisation de souris génétiquement modifiées a échoué à modéliser des maladies humaines et à apporter des bénéfices cliniques dans beaucoup de catégories de maladies.

    Dans certains cas, des singes sont utilisés, plutôt que des souris ou autres animaux, avec l'espoir qu'ils mimeront mieux les résultats observés chez l'Homme. Mais : des modèles singes ont échoué à reproduire les caractéristiques clés de la maladie de Parkinson, aussi bien du point de vue fonctionnel que pathologique. Plusieurs thérapies qui paraissaient prometteuses à la fois chez le singe et chez le rat modèles de la maladie de Parkinson ont été décevantes chez l'Homme ; la campagne pour prescrire le traitement hormonal substitutif à des millions de femmes pour prévenir des maladies cardiovasculaires a été basée en grande partie sur des expériences sur des singes. Ce traitement est connu, maintenant, pour augmenter le risque de ces maladies chez la femme.

    La recherche de vaccins contre le sida en utilisant des singes représente l'un des échecs les plus notables de la transposition à l'Homme de données obtenues par l'expérimentation animale. D'immenses ressources et des décennies ont été dévolues à la création de modèles singes (y compris chimpanzés) du sida. Pourtant, tous les quelque 90 vaccins HIV qui ont réussi chez l'animal ont échoué sur l'Homme. La supposition que les données animales seraient fiables pour l'Homme a mené à des souffrances humaines significatives et injustifiables. Par exemple : les volontaires d'un essai clinique du gp120 (contre le sida) ont couru des risques inutiles en raison de la confiance placée dans des résultats d'expériences sur des singes ; deux études phares impliquant des milliers de femmes ménopausées traitées avec la thérapie hormonale de substitution ont été écourtées en raison de risques accrus d'AVC et de cancer du sein ; en 2003, Elan Pharmaceuticals a dû mettre fin à un essai clinique de phase 2 (sur un petit nombre de patients) lorsqu'un vaccin expérimental contre la maladie d'Alzheimer a provoqué des inflammations du cerveau chez l'Homme.

    Aucun effet secondaire significatif n'avait été détecté sur des souris transgénique ni sur des singes ; avant le premier essai sur l'Homme, le TGN1412 avait été testé sur des souris, des lapins, des rats et des singes sans montrer d'effets négatifs (voir La Notice d'Antidote de juin 2006). Des singes avaient également subi des études de toxicité chronique et avaient reçu pendant 4 semaines consécutives des doses 500 fois supérieures à celle qui a été donnée aux volontaires humains.

    Aucun de ces singes n'avait subi les effets qui ont affecté les Hommes presqu'immédiatement après avoir reçu des doses minimes du médicament testé. Des macaques rhésus et cynomolgus avaient spécialement été choisis car leurs récepteurs CD28 montraient une affinité semblable aux récepteurs CD28 humains pour le TGN1412.

    Sur la foi de telles données, il avait été conclu que les résultats obtenus sur ces singes permettraient de prédire de façon fiable la réponse humaine à ce médicament -une conclusion qui s'est avérée catastrophiquement erronnée.

    Les dommages collectifs qui résultent d'expériences trompeuses sur des animaux Les problèmes ont surgi car les différences -souvent non détectées- entre espèces animales sont de loin beaucoup plus nombreuses et importantes que les similarités. Il a été affirmé que recueillir quelques informations par des expériences sur des animaux était préférable à ne pas avoir d'information du tout. Cette thèse néglige le fait que des informations trompeuses peuvent être pires que l'absence d'information à partir d'essais sur des animaux.

    L'utilisation d'expériences non prédictives sur l'animal peut provoquer de la souffrance humaine de deux façons au moins : d'abord, en produisant des données trompeuses de sécurité et d'efficacité ; et ensuite, en menant à l'abandon potentiel de traitements médicaux utiles et en privant de ressources des méthodes plus efficaces. Sur 5 000 à 10 000 médicaments potentiels étudiés, seulement 5 environ entrent en phase 1 d'essais cliniques.

    De possibles thérapies peuvent être abandonnées à cause de résultats sur l'animal qui ne s'appliquent pas à l'Homme. Le tamoxifène, un des médicaments les plus efficaces pour certains types de cancer du sein, aurait sans doute été rejeté si sa propension à provoquer des tumeurs dans le foie chez le rat avait été découverte au cours des essais précliniques plus tôt qu'après des années d'utilisation chez l'Homme. Le Glivec, utilisé contre la leucémie myéloïde chronique, a provoqué de sérieux effets secondaires sur au moins cinq espèces animales, y compris des dommages au foie chez le chien.

    Toutefois, la toxicité hépatique n'ayant pas été détectée sur des cellules humaines en culture, les essais cliniques ont pu avoir lieu et ont confirmé l'absence de toxicité hépatique significative chez l'Homme. Plusieurs médicaments utiles qui ont été utilisés de façon sûre chez l'Homme pendant des décennies, comme l'aspirine ou la pénicilline, pourraient ne pas être disponibles aujourd'hui si les exigences règlementaires actuelles de tests sur des animaux avaient été en vigueur à l'époque de leur développement.

    Des organes humains cultivés en laboratoire, des organes humains sur puces, des technologies informatiques, l'impression en trois dimensions de tissus humains vivants et le Projet Toxome Humain sont des exemples de nouvelles technologies basées sur l'Homme qui suscitent de plus en plus d'enthousiasme. Le bénéfice d'utiliser ces méthodes au cours des essais précliniques plutôt que des expériences sur des animaux repose sur le fait qu'elles sont basées sur la biologie humaine. Ainsi, leur utilisation élimine en grande partie le travail de supposition requis lorsqu'on cherche à extrapoler à l'Homme des données obtenues sur d'autres espèces animales. De plus, ces essais proposent des systèmes biologiques complexes, à la différence des techniques in vitro classiques.

    Conclusion

    Les données montrant l'absence de fiabilité de l'expérimentation animale et les dommages pour l'Homme qui résultent de son utilisation démontrent que la recherche animale induit des coûts et des dommages significatifs pour l'Homme. Nous devrions nous demander s'il est éthiquement acceptable de priver des humains de ressources, opportunités, espoirs et même de vie, en cherchant des réponses à ce qui pourait être l'endroit erronné. Je pense qu'il serait préférable de retirer ces ressources de l'expérimentation animale pour les diriger vers le développement de technologies plus précises, basées sur l'Homme. Notes Nous nous limitons à traduire ici certaines phrases de l'article publié en octobre 2015 par la neurophysiologiste Aysha Akhtar en évitant de répéter des éléments que nous avons déjà donnés et développés par ailleurs. Nous reproduisons toutefois les grandes lignes de son article, remarquable synthèse de l'argumentation scientifique contre l'utilisation d'animaux pour la recherche biomédicale humaine. Nous encourageons vivement tous les anglophones intéressés par ce sujet à lire l'article d'Aysha Akhtar dans son intégralité

    (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4594046/ ; Camb Q Healthc Ethics. 2015 Oct; 24(4): 407–419).

    Source

    Comment la recherche animale nuit à l'Homme - Antidote Europe

    Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4396-experimentation-animale-sante

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    Méthodes substitutives à l'expérimentation animale

     

     



    les dauphinsCommentaire de flipper31 (12/06/2016 23:05) :

    Bonsoir, et malheureusement des être qu'ont prénomment humain sont capables de la pire des lâchetés sois disant pour notre bien-être... Tellement de manières différentes de faire avancer la science sans être obligés de faire souffrir des animaux Pierre

    http://flipper31.vip-blog.com/




    *La réintroduction des espèces & L'une des solutions pour lutter contre la diminution de la biodiversité consiste à réintroduire des espèces animales

    12/06/2016 09:57

    *La réintroduction des espèces & L'une des solutions pour lutter contre la diminution de la biodiversité consiste à réintroduire des espèces animales


    La réintroduction des espèces

    L'une des solutions pour lutter contre la diminution de la biodiversité consiste à réintroduire des espèces animales ou végétales dans leur milieu d'origine. Une entreprise de longue haleine, qui repose sur un changement de mentalité chez les populations locales et une évolution dans la place accordée à la nature...

     

    Aujourd'hui, le rythme de disparition des espèces animales ou végétales est dix à cent fois supérieur à celui qui existerait sans intervention de l'homme, et pourrait encore s'accélérer dans les décennies à venir. C'est pourquoi les initiatives se multiplient afin de préserver la biodiversité des menaces qui pèsent sur elle : création de réserves naturelles, étude du fonctionnement des écosystèmes, etc.

     

    La réintroduction d'espèces sauvages dans leur milieu d'origine fait partie de ces mesures visant à protéger la nature des atteintes portées à son encontre. Celle-ci peut s'effectuer soit à partir d'un biotope où l'espèce s'est maintenue (cas des ours des Pyrénées en provenance de Slovénie), soit à partir d'un lieu de conservation artificiel tel que les jardins zoologiques (cas du lynx ou des vautours en France).

     

    Quelle que soit la méthode suivie, cela suppose que le milieu naturel soit encore à même d'accueillir cette nouvelle population... mais aussi que les habitants des régions concernées acceptent sa présence. Une condition qu'il n'est pas toujours facile d'obtenir, surtout dans le cas d'espèces prédatrices ou susceptibles de causer des dégâts aux cultures (éléphants en Afrique).

     

    Une réussite fragile

     

    Les réintroductions d'espèces ont débuté au tournant des années 1970-1980, parallèlement à l'émergence des problématiques environnementales auprès du grand public. Les premières tentatives étaient souvent l'œuvre de passionnés, et souffraient du manque de repères dans ce domaine.

    Ainsi en Lozère, les premiers vautours relâchés vers 1974 n'ont pas survécu longtemps en liberté... Il a donc tout fallu reprendre à zéro, en permettant à une colonie de se former en captivité, tout en sensibilisant patiemment la population locale. Des sites de reproduction seront même marqués à la peinture blanche pour donner aux volatiles l'impression qu'il s'agit de traces laissées par leurs fientes ! Une vingtaine d'années plus tard, les vautours ont prospéré, et leur nombre est estimé à 200 environ, pour une soixantaine relâchés au départ.

    Depuis, les réintroductions sont mieux encadrées, et doivent réunir plusieurs conditions avant de bénéficier d'une autorisation administrative (délivrée en France par le Conseil National de Protection de la Nature). Parmi ces exigences figurent notamment :

    - une préservation suffisante du milieu d'accueil,

    - une évaluation précise des causes de la disparition de l'espèce,

    - l'assurance que ces causes ne posent plus problème, ou à défaut qu'il existe des possibilités d'y remédier,

    - une sensibilisation préalable des habitants de la zone d'accueil, en particulier les chasseurs.

    Près d'une trentaine d'espèces disparues ont ainsi été réintroduites en France depuis les années 1970, avec une réussite variable selon les cas.

     

    Des équilibres à restaurer

     

    Les cas les plus difficiles sont souvent ceux des espèces prédatrices. Non pas tant du fait des dommages qu'elles peuvent causer, mais plutôt à cause des réactions hostiles d'une partie de la population à leur égard. On pense bien sûr aux ours relâchés dans les Pyrénées, dont la réapparition a déclenché les passions des opposants. Mais qui se souvient que le retour du lynx dans les Vosges et le Jura, à l'orée des années 1980, avait provoqué des polémiques analogues ? Aujourd'hui, le félin est mieux accepté, et certains chasseurs participent même à son suivi. L'empoisonnement, accidentel ou provoqué, n'en reste pas moins la deuxième cause de mortalité pour cet animal.

    Mais d'autres menaces pèsent sur les espèces réintroduites. Ainsi, le morcellement des milieux naturels contribue à réduire leur territoire avec tout les risques que cela comporte (collisions avec des véhicules...) tout en augmentant les risques de consanguinité. Pour y palier, des « corridors biologiques » sont instaurés afin de relier entre elles les parcelles d'écosystèmes encore intactes et de favoriser de la sorte un plus grand brassage des populations.

    On le voit, la réintroduction d'espèces sauvages dans leur milieu d'origine soulève une question plus large, celle de la préservation ou de la restauration dudit milieu. Sans compter le coût de l'opération, qui s'élève souvent à plusieurs millions d'euros par espèce - à nuancer toutefois du fait de son impact économique positif, sur le plan touristique notamment.

    Cela suppose également de développer une nouvelle attitude à l'égard de la nature, en acceptant les contraintes qui en découlent. En Italie, par exemple, la présence de loups est mieux acceptée qu'en France, et les éleveurs s'y adaptent en plaçant leurs troupeaux dans des enclos sous la surveillance de chiens de berger... une condition indispensable pour être indemnisé lorsqu'une de leurs bêtes est tuée par un loup.

     

    Bernard Rastoin

     

    En discuter sur nos forums
    Forum Animaux menacés - Biodiversité

     

    Réintroduction

     
     

    La réintroduction d'espèces animales ou végétales dans leur milieu naturel est une des stratégies mises en œuvre par la biologie de la conservation. & Lien Direct avec le Site WIKIPEDIA .

    Le Castor Castor fiber est l'une des espèces qui en Europe a fait l'objet du plus grand nombre de réintroduction, souvent avec succès. Il a été réintroduit pour des raisons d'éthique environnementale ou pour sa fourrure, puis, et de plus en plus en tant qu'espèce-ingénieur capable de restaurer des zones humides plus riches en biodiversité et de contribuer à la régulation du cycle de l'eau

     






    * Le réchauffement climatique § Les événements climatiques extrêmes vont se transformer en catastrophes naturelles si la dégradation de l'environnement s'ac

    11/06/2016 10:13

    * Le réchauffement climatique § Les événements climatiques extrêmes vont se transformer en catastrophes naturelles si la dégradation de l'environnement s'ac


    ACTU EN CONTINU

     
    Les événements climatiques extrêmes vont se transformer en catastrophes naturelles si la dégradation de l'environnement s'accélère ! Cette annonce a été faite par le Fonds mondial de la nature (WWF) à Bonn, où se tient actuellement la convention de l'ONU sur la biodiversité.

     

    La déforestation et le développement de plaines inondables provoquent d'importantes inondations et des glissements de terrain lors des fortes pluies. Les violentes tempêtesentraînent des dégâts importants quand les récifs sont abîmés, que les palétuviers sont détruits et que les forêts côtières sont ravagées. 

    Le début de ce 21ème siècle n'a pas été épargné par les catastrophes naturelles. Le Bangladesh (2000), le Mozambique (2000, 2001) et l'Europe (2006) ont dû faire face à des violentes inondations. La canicule et les feux de forêts ont ravagé le Portugal (2003). Des séismes ont secoué le Pakistan (2005) et plus récemment la Chine. Un tsunami dans l'Océan Indien en 2004 et l'ouragan Katrina aux Etats-Unis l'année suivante ont endeuillé certaines de ces régions. 

    Selon WWF, la plantation de nouveaux palétuviers notamment au Vietnam, souvent frappé par des tempêtes, et le développement de zones forestières aux abords des régions montagneuses permettraient une meilleure gestion des écosystèmes et des aires protégées et diminueraient du même coup l'impact de ces événements climatiques extrêmes et souvent, trop souvent meurtriers.

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    L'EXPRESS -

    ENVIRONNEMENT

    Les récentes catastrophes sont-elles dues au réchauffement climatique?

    Inondations, canicule... Il est trop tôt pour attribuer les récentes catastrophes naturelles au réchauffement climatique, explique Serge Planton de Météo France.

    La Russie ravagée par les flammes, le Pakistan et l'Inde confrontés à des inondations sans précédent, l'Europe centrale sous les eaux... Une coïncidence? Les explications de Serge Planton, responsable du groupe de recherche climatique du centre national de recherches météorologiques (CNRM) de Météo France.  

    Assiste-t-on à des phénomènes climatiques particulièrement exceptionnels?

     

    Oui. En Russie par exemple, courant juillet, on a relevé des températures situées 7°C au-dessus de la moyenne. Une telle vague de chaleur n'avait pas été enregistrée en 130 années d'observation.  

    En Europe centrale et orientale, l'étendue des inondations est également exceptionnelle. Sans compter l'intensité des précipitations enregistrées sur une période très courte, de l'ordre de 300 litres par m². Au Pakistan et en Inde, on assiste également à une mousson particulièrement intense.  

    Mais le caractère exceptionnel de ces évènements est relatif, selon que l'on se positionne du point de vue des conséquences ou du phénomène météorologique lui-même.  

    Ces différents phénomènes climatiques sont-ils liés?

     

    On ne peut pas établir de lien simple entre ces différents évènements, qui sont dûs à des phénomènes physiques différents. Ce qui ne veut pas dire que des évènements géographiquement éloignés n'ont pas de rapport entre eux.  

    Quelle serait la cause des moussons particulièrement intenses en Asie?

    Des anomalies de températures à la surface des mers et des océans pourraient expliquer cette intensité des moussons. Mais ce n'est qu'une hypothèse car leur intensité dépend de nombreux facteurs. Pour comprendre ce qui s'est passé, il faudra revenir a posteriori sur l'événement.  

    Diaporama: la Russie suffoque

     

    Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes






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