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VIP-Blog de marie-andree
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  • Créé le : 01/02/2008 17:52
    Modifié : 25/04/2020 21:27

    Fille (60 ans)
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    * Braconnage : les éléphants de forêt d?Afrique sont au plus mal & L'effroyable hécatombe : 100 000 éléphants d'Afrique tués en trois ans.

    02/06/2016 07:09

    * Braconnage : les éléphants de forêt d?Afrique sont au plus mal & L'effroyable hécatombe : 100 000 éléphants d'Afrique tués en trois ans.


     

     

    Braconnage : les éléphants de forêt d’Afrique sont au plus mal

     

    Le nombre d’éléphants de forêt d’Afrique a chuté de 62 % en dix ans. Si la forêt qui les abrite est toujours là, elle est devenue si dangereuse que ces pachydermes ne se déplacent plus que sur un quart de sa surface. Le braconnage pratiqué pour répondre à la demande d’ivoire en Extrême-Orient est à nouveau pointé du doigt.

    L'éléphant de forêt d'Afrique est plus petit que son homologue de la savane, mais il est essentiel à la survie de la forêt tropicale de l'Afrique centrale. La convoitise que suscite l'ivoire a pourtant réduit de 62 % la population de cette espèce. Au Gabon, 11.000 éléphants de forêt d'Afrique ont été tués entre 2004 et 2012. © Peter H. Wrege, Wikipédia, cc by sa 3.0

    L'éléphant de forêt d'Afrique est plus petit que son homologue de la savane, mais il est essentiel à la survie de la forêt tropicale de l'Afrique centrale. La convoitise que suscite l'ivoire a pourtant réduit de 62 % la population de cette espèce. Au Gabon, 11.000 éléphants de forêt d'Afrique ont été tués entre 2004 et 2012. © Peter H. Wrege, Wikipédia, cc by sa 3.0

     
     
     
     
     
     

    Les éléphants souffrent du commerce illégal de l’ivoire. Au même titre que les carapaces detortue ou les ailerons de requin, les défenses d’éléphant font l'objet d'un marché noir hautement lucratif qui pourrait bien provoquer l’extinction des éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta cyclotis) d’ici la prochaine décennie.

    L’espèce est répartie entre cinq pays d’Afrique centrale : le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon et la République du Congo (ou Congo-Brazzaville). Loxodonta cyclotis est plus petit que l'éléphant des savanes, mais cela ne l'empêche pas de jouer un rôle vital dans le maintien de la biodiversité de la forêt tropicale. Il trace notamment des sentiers et assure ainsi l’accès aux clairières pour d'autres espèces. Véritable jardinier, il disperse les graines d’un grand nombre d’arbres tropicaux.

    Les éléphants d’Afrique (genre Loxodonta), opposés aux éléphants d’Asie (genre Elephas) par leur taille au garrot et la taille de leurs oreilles, sont eux-mêmes scindés en deux espèces : Loxodonta africana et Loxodonta cyclotis, aussi appelés respectivement Ã©léphants de savane et éléphants de forêt. Â© Thomas Breuer, cc by 2.5
    Les éléphants d’Afrique (genre Loxodonta), opposés aux éléphants d’Asie (genre Elephas) par leur taille au garrot et la taille de leurs oreilles, sont eux-mêmes scindés en deux espèces : Loxodonta africana et Loxodonta cyclotis, aussi appelés respectivement éléphants de savane et éléphants de forêt. © Thomas Breuer, cc by 2.5

    Sur la dernière décennie, le nombre d’éléphants de forêt a sérieusement chuté. Dans un article tout juste paru dans la revue Plos One, des chercheurs montrent que 62 % des individus ont disparu entre 2002 et 2011. L’étude s’inscrit dans un projet international de conservation de l’espèce. Elle synthétise le travail réalisé par plus de 60 scientifiques et de nombreux employés locaux. Ensemble, ils ont effectué l'équivalent de 91.600 jours-personnes de surveillance quotidienne des éléphants entre 2002 et 2011. Ils ont par ailleurs parcouru plus de 13.000 km et récolté plus de 11.000 échantillons biologiques.

    Les éléphants de forêt d’Afrique ne se promènent plus librement

    Cette étude a réuni le plus grand nombre de données de surveillance des éléphants de forêt d’Afrique jamais obtenu. Elle montre que près d’un tiers de l’habitat de ces pachydermes leur est devenu trop dangereux. « Historiquement, les éléphants se déplaçaient librement sur plus de deux millions de km2, explique John Hart, le coauteur de l’article. Actuellement, leur habitat ne couvre plus qu’un quart de cette superficie. La forêt est toujours là, mais les éléphants, non. »

    Leur disparition est majoritairement due au braconnage. D’après l’étude, les éléphants de forêt se sont raréfiés dans les zones à forte densité humaine et à haute intensité de chasse. En outre, le niveau de corruption et l'absence de forces de l'ordre sont fortement perceptibles. Le principal demandeur d’ivoire est l’Extrême-Orient. Pour preuve, les niveaux de braconnage depuis 2006 sont exactement corrélés avec les demandes asiatiques, si bien que l’extermination résultante suit une évolution temporelle en marche d’escalier.

    Le mois dernier, le Gabon a annoncé la perte de 11.000 éléphants de forêt d’Afrique dans le parc national de Minkébé entre 2004 et 2012. Du 3 au 14 mars 2013, les pays qui ont ratifié la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) se retrouvent à Bangkok pour la 16e session de la conférence des parties (Cop16). On peut espérer de ce rassemblement une prise de décision au sujet du commerce de l’ivoire.

    L'effroyable hécatombe : 100 000 éléphants d'Afrique tués en trois ans

    Avec la hausse du prix de l'ivoire sur le marché noir, le braconnage des éléphants d'Afrique atteint de graves sommets. La chasse excède le taux de renouvellement des pachydermes et les conduira vers l'extinction si aucune mesure drastique n'est prise. A ce rythme, le carnage ne s’arrêtera que lorsque les éléphants d’Afrique auront été entièrement massacrés. De 2010 à 2012, 100.000 éléphants ont été abattus par des braconniers pour leurs défenses d’ivoire. Ils sont tués à un rythme supérieur à leur taux de natalité, ce qui va inévitablement les mener à l’extinction à court terme. Ces chiffres et conclusions dramatiques ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, quelques jours seulement après la Journée mondiale des éléphants, tenue le 12 août. Un évènement important alors que les animaux traversent la "plus grave crise de conservation" depuis 25 ans. 

    40.000 éléphants tués en une seule année 2011 a été une année particulièrement rude pour les pachydermes, avec 40.000 éléphants massacrés par les braconniers, soit 8% de leur population africaine. Un chiffre terrifiant à mettre en parallèle avec un taux d’accroissement de cette population de seulement 4,2% en absence de chasse sauvage. Les éléphants sont traqués pour leur ivoire en dépit de divers accords internationaux. Cela fait suite à une année 2009 déjà dramatique, marquée par une sécheresse qui a entraînée à elle seule la mort de 12% des éléphants du Kenya. "Hélas, nous avons eu une terrible sécheresse en 2009 et commencé à voir de nombreux abattages illégaux en plus des morts naturelles", se désole auprès de Live Science George Wittemyer de l’université d’état du Colorado et auteur principal de l’étude. "Nous avons du mal à réagir efficacement. Nous essayons de trouver des solutions pour décourager le braconnage", poursuit-il. Mais malgré les mesures, notamment la mise en place de gardes armés pour protéger les pachydermes, les chiffres restent dramatiques. Sur 306 sites africains d’étude des éléphants, la population a baissé d’en moyenne 60% en seulement dix ans. Les trois quarts des éléphants ont été abattus après la sécheresse de 2009. Et les années suivantes n'ont pas été meilleures. Les derniers mois ont ainsi notamment été marqués par l'abattage de deux éléphants pourtant emblématiques : Mountain Bull et Satao, retrouvés tous les deux morts au Kenya, les défenses sciées. Plus d'éléphants d'ici 2025 ? Les fluctuations des cours de l’ivoire au marché noir, un produit très recherché en Chine et en Asie du Sud-Est, expliquent cette situation dramatique. "La hausse alarmante de la chasse illégale pour l’ivoire conduit les éléphants d’Afrique vers une extinction rapide", a déploré à Live Science Peter Leimgruber de l’institut de conservation du Smithsonian. "Les populations déclinent actuellement de 60 à 70% tous les dix ans, ce qui rend l’extinction de l’espèce probable dans un futur proche si le braconnage et le trafic d’ivoire ne sont pas arrêtés", a t-il poursuivi. Face à la situation, The David Sheldrick Wildlife Trust a lancé une nouvelle campagne intitulée "iWorry" (jeu de mot entre "ivory" et "I worry" "je m'inquiète" en anglais). "Un éléphant est tué tous les 15 minutes. A ce rythme, plus aucun éléphant ne survivra en 2025", explique le site de la campagne qui organise une marche mondiale le 4 octobre prochain. Nous "appelons les gouvernements du monde à faire du trafic d'ivoire illégal et du crime de vie sauvage un problème prioritaire, d'imposer une interdiction complète de toute vente d'ivoire". Le problème du succès de l'ivoire  Si le massacre est si difficile à enrayer, c'est que la consommation en ivoire reste très importante. "Il nous faut à tout prix freiner la consommation en ivoire, car c’est bien la demande, et notamment celle des consommateurs chinois, qui décime les populations d’éléphants", explique Jason Bell, directeur du programme Éléphants pour le Fonds International pour la protection de la nature (IFAW).  "La résolution de la crise des éléphants est d’autant plus complexe que la consommation d’ivoire est fermement ancrée dans les mœurs. Comment changer les coutumes d’une nation quand elles font partie de son patrimoine ? Comment infléchir les habitudes des citoyens lorsqu’ivoire rime avec pouvoir ?", s'interroge t-il. "Nous sommes dos au mur : ces questions doivent trouver réponse, et vite". Néanmoins, la communauté internationale montre une implication grandissante dans la conservation des éléphants, note l'IFAW. Jusqu'à aujourd'hui, quatre pays, la France, le Tchad, la Belgique et la Chine ont détruit leurs stocks d'ivoire. "Diverses institutions telles que la CITES ont également exhorté 11 pays supplémentaires, amenant le total à 19, à élaborer des plans pour protéger les éléphants et endiguer le trafic d'ivoire".  Une marche pour les éléphants L'avenir des éléphants ne s'annonce pas des plus radieux, mais l'implication de la communauté internationale dans la conservation des éléphants est indéniable, selon Jason Bell. La marche organisée le 4 octobre prochain dans 42 villes à travers le monde visera ainsi à appeler une nouvelle fois les gouvernements à prendre davantage de mesures pour sauver les éléphants de l'extinction. Une initiative soutenue par la célèbre primatologue Jane Goodall dans une vidéo postée le 12 août. Elle y explique : "les éléphants sont tellement magnifiques, intelligents et formidables [...] Je souhaitais vous demander de faire tout ce que vous pouvez pour soutenir les initiatives telles que la marche mondiale pour les éléphants le 4 octobre. Faites simplement tout ce que vous pouvez pour aider. Et je vous demande d'agir avec urgence. Car si nous ne nous impliquons pas tous, nous risquons de les perdre à jamais". Publié par Martin Koppe, le 20 août 2014 Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher TOP VIDÉO Dans quel lieu se rendre en cas d'apocalypse ?

    En savoir plus : http://www.maxisciences.com/%E9l%E9phant/l-039-effroyable-hecatombe-100-000-elephants-d-039-afrique-tues-en-trois-ans_art33305.html
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    *Un document: - Réchauffement climatique § - Le réchauffement climatique fait verdir la terre - & Docs et Vidéo. *

    01/06/2016 11:52

    *Un document: - Réchauffement climatique § - Le réchauffement climatique fait verdir la terre - & Docs et Vidéo. *


     

    Lien / Futura Sciences: 

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/changement-climatique-rechauffement-climatique-fait-verdir-terre-62556/

    Le réchauffement climatique fait verdir la Terre

     

    Le réchauffement climatique fait fondre les glaciers, affecte la pluviosité et le niveau des mers mais il fait aussi croître la couverture végétale de la Terre où peut se trouver piégé du CO2. Un des puits de carbone de la Planète est donc actuellement plus efficace, comme le confirment les données collectées par les satellites.

    Cette image des Bahamas a été obtenue grâce à l'instrument Modis à bord du satellite Terra permettant d'étudier l'évolution de la couverture végétale de la Terre. © NasaCette image des Bahamas a été obtenue grâce à l'instrument Modis à bord du satellite Terra permettant d'étudier l'évolution de la couverture végétale de la Terre. © Nasa

     
     
     
     
     

    Le physicien Freeman Dyson caresse l’espoir que les progrès de la génétique au XXIe siècle vont permettre de créer des espèces végétales particulièrement gourmandes en dioxyde de carbone. En gérant intelligemment la couverture végétale de la Terre, ainsi que ces OGM, il pense qu’il est peut-être possible de limiter, voire de résoudre, le réchauffement climatique en créant un important puits de carbone. Il n’est nullement évident qu'une telle opération soit possible et, surtout, qu'elle soit réalisable suffisamment rapidement pour éviter une acidification des océans, difficilement réversible passé un certain point.

    Même sans cela, on peut se demander s’il ne va pas se produire une sorte de fertilisation de la Terre avec une augmentation naturelle de la biomasse végétale qui prospérera mieux avec uneatmosphère enrichie en CO2. Ce point n’a évidemment pas échappé aux climatosceptiques ou plus exactement à ceux qui pensent qu’il ne faut pas gaspiller de l’argent pour lutter contre le réchauffement climatique, que ce soit avec la séquestration du carbone ou éventuellement lagéoingénierie à grande échelle ou plus simplement en développant le solaire et l’éolien. Pour eux, cela aurait au moins le mérite de permettre une production de nourriture plus importante et peut-être même, à la longue, de limiter les effets du réchauffement, qu’il soit d’origine humaine ou non.

    Les forêts jouent un grand rôle dans le cycle du carbone. Les processus d'échange de carbone entre l'atmosphère, la végétation et le sol sont la photosynthèse, la respiration autotrophe et la respiration hétérotrophe. La photosynthèse permet à la végétation d'absorber le CO2 de l'atmosphère.
    Les forêts jouent un grand rôle dans le cycle du carbone. Les processus d'échange de carbone entre l'atmosphère, la végétation et le sol sont la photosynthèse, la respiration autotrophe et la respiration hétérotrophe. La photosynthèse permet à la végétation d'absorber le CO2 de l'atmosphère. © douaireg, Flickr, by sa 2.0

    Les effets secondaires d'un changement du climat

    L’argumentation semble ne pas tenir car certains pays sont et seront frappés par la montée des eaux, la diminution de la pluviosité et l’augmentation des températures, de sorte qu'il paraît probable qu'apparaîtront des centaines de millions de réfugiés climatiques manquant d’eau et de nourriture si les objectifs de la COP21 ne sont pas atteints.

    Clairement, les effets négatifs du réchauffement ne seront pas compensés par une plus grande quantité de végétation et, comme l’explique Jean-Marc Jancovici, dans une de ses conférences, ces effets comprennent des guerres qui deviendront de plus en plus difficilement évitables dans certaines régions du Globe si l’on ne fait rien.

    Mais il reste néanmoins tout à fait exact que la couverture végétale globale de la Terre est en train d’augmenter, comme le prouve un article paru dans Nature Climate Change et provenant d’une équipe internationale de 32 chercheurs.

    L'augmentation de la couverture végétale pour une surface donnée est montrée sur ce schéma. On voit qu'elle croit presque partout depuis une trentaine d'années.
    L'augmentation de la couverture végétale pour une surface donnée est montrée sur ce schéma. On voit qu'elle croit presque partout depuis une trentaine d'années. © Boston University

    La surface végétale aurait augmenté de 25 à 50 %

    La surveillance de cette couverture est possible grâce à des instruments comme lesspectromètres Modis (Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer) équipant les satellites Aqua et Terra de la Nasa. Ils font partie du programme international EOS (Earth Observing System, système d’observation de la Terre). Avec eux et d’autres engins sont surveillés les paramètres clés du climat, mais aussi l’océan et les activités humaines. Une visite sur le site de l’EOS vaut le détour, même pour les non-anglophones.

    Les chercheurs ont ainsi découvert en utilisant les données satellitaires collectées depuis 33 ans que le gaz carbonique injecté par l’humanité dans l’atmosphère avait étendu la végétation sur l’équivalent du double de la surface des États-Unis. Au total, l'indice de surface foliaire (LAI, Leaf Area Index) aurait augmenté de 25 à 50 % à l'échelle de la Terre. Cet indice donne la surface totale des feuilles rapportée à la surface au sol. La capacité d'absorption du dioxyde de carbone et d'émission d'oxygène a donc augmenté. Une belle illustration (mieux compréhensible, encore une fois, par les anglophones) est visible sur cette vidéo du centre Goddard, de la Nasa. Toutefois, toujours selon les chercheurs, les plantes s’adaptent à l’augmentation du gaz carbonique et son effet fertilisant devrait diminuer à l’avenir.

    Le phénomène a bien été pris en compte de longue date dans les modélisations du Giec mais il reste certaines incertitudes à son sujet.

    À découvrir en vidéo autour de ce sujet :


    La limite des 2 °C a été fixée en 2009 lors du sommet de Copenhague, entre les états participants et la communauté scientifique. L’idée étant de limiter les dégâts du réchauffement climatique au maximum. Dunod a interviewé Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec, et Olivier Nouaillas, journaliste à l'hebdomadaire La Vie, à propos de leur livre traitant du sujet : Quel climat pour demain ?

     

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    * Info.:10 ans pour agir est le paradigme mis en évidence par le GIEC pour désigner les 10 années restant à l'humanité pour éviter l'emballement du

    21/05/2016 17:05

    * Info.:10 ans pour agir est le paradigme mis en évidence par le GIEC pour désigner les 10 années restant à l'humanité pour éviter l'emballement du


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    Le Giec remet sa synthèse définitive

    Le Giec vient de rendre la synthèse de son cinquième rapport d'évaluation des changements climatiques. Il est encore possible de limiter à 2°C la hausse des températures, mais plus que jamais le temps presse.

    L'influence de l'Homme sur le climat "est claire et en augmentation, avec des incidences observées sur tous les continents". Néanmoins, "nous disposons (…) d'options pour nous adapter à ces changements et des activités rigoureuses d'atténuation peuvent limiter les conséquences de l'évolution du climat à une gamme gérable". Pour réduire "le risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour l'être humain et les écosystèmes", les émissions de gaz à effet de serre (GES) devraient diminuer au niveau mondial de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et tomber à zéro ou moins d'ici 2100.

    Telles sont les principales conclusions du rapport de synthèse présenté dans le résumé pour les décideursde 40 pages publié dimanche 2 novembre par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Au delà du résumé pour décideurs, une synthèse plus complète reprend en quelque 115 pages les conclusions des trois volets du cinquième rapport d'évaluation du Giec : le volet sur les aspects physiques du système climatique validé en septembre 2013, celui sur les impacts des changements climatiques, la vulnérabilité et l'adaptation adopté en mars 2014 et celui sur l'atténuation des changements climatiques rendu en avril dernier.

    "Ce rapport de synthèse a pour objectif de mettre en relation, de manière concise, les éléments des volumes 1, 2 et 3", explique le Giec, rappelant que "ce document très attendu servira de socle commun de référence pour les négociations internationales sur le climat dont l'un des enjeux majeurs est deparvenir à un accord applicable à tous les pays en 2015 à Paris lors de la 21ème conférence des parties (COP21) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc)".

    Les changements climatiques sont bien là

    Reprenant les informations publiées depuis 13 mois, la synthèse pointe d'abord la responsabilité humaine dans les changements climatiques. "Le réchauffement du système climatique est sans équivoque", rappelle le document, ajoutant que des changements climatiques "sont observés dans le monde entier" et qu'ils "sont sans précédent depuis des dizaines d'années, voire des millénaires".

    En l'occurrence, la concentration actuelle de CO2 dans l'atmosphère atteint un niveau record depuis 800.000 ans, a expliqué Thomas Stocker, coprésident du groupe de travail du Giec sur les aspects physiques du système climatique. Pour le Giec, il ne fait plus de doute que ce constat s'explique par les rejets de gaz carbonique liés aux activités humaines. "Les émissions de gaz à effet de serre et d'autres facteurs anthropiques ont été la cause prédominante du réchauffement observé depuis le milieu du XXème siècle", indique le Giec.

    Au rythme actuel des émissions de GES, les experts du climat annoncent une poursuite du réchauffement climatique constaté. Cette hausse accroîtra "le risque de conséquences vastes et profondes [pour] toutes les strates de la société et le milieu naturel". Sans surprise, les pays les moins développés, les collectivités vulnérables ou les personnes marginalisées, étant donnée leur moindre capacité à faire face aux perturbations climatiques prévisibles, seront les premières victimes des impacts climatiques. Un constat qui pose des questions éthiques, puisque "nombre des personnes les plus vulnérables aux changements climatiques ont contribué et contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre", explique Rajendra Kumar Pachauri, président du Giec.

    Encore deux chances sur trois de limiter la hausse à 2°C

    Bien que le constat soit globalement mauvais, le Giec estime qu'il est possible de maintenir la hausse de la température moyenne du globe en deçà de 2°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle.

    "Il existe de nombreux moyens d'atténuation permettant d'aboutir, au cours des décennies à venir, aux réductions importantes des émissions nécessaires pour limiter (…) le réchauffement à 2°C, objectif fixé par les gouvernements", estiment les climatologues. Néanmoins la probabilité de succès n'est que "de plus de 60%". Reste que si l'action est reportée au delà de 2030, les problèmes techniques, environnementaux, sociaux et institutionnels pourraient devenir insurmontables.

    Le Giec estime qu'une politique d'atténuation ambitieuse ne réduirait que de 0,06 points la croissance de la consommation (qui est utilisée comme un indicateur indirect de la croissance économique) estimée entre 1,6 et 3% pour les années et décennies à venir. Mais, selon Youba Sokona, coprésident du groupe de travail du Giec sur l'atténuation des changements climatiques, "ce qui manque [aujourd'hui], ce sont des politiques et des institutions appropriées".

    Quant à l'effort à réaliser, il consiste à sortir totalement des énergies carbonées afin d'atteindre des émissions nulles en 2100.

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    10 ans pour agir  / Lien direct - Wikipedia.

    10 ans pour agir est le paradigme mis en évidence par le GIEC pour désigner les 10 années restant à l'humanité pour éviter l'emballement du réchauffement climatique, de l'irréversibilité de la destruction de la biodiversité et toutes les conséquences socio-politiques majeures en résultant.

    Ce paradigme a été révélé au grand public en 2009 par le film Home de Yann Arthus-Bertrand.

    Origine du concept

    Dans son rapport de novembre 2007 (IPCC Fourth Assessment Report (en)), le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a évalué des fourchettes de réchauffement climatique en fonction des scénarios de croissance économique et démographique, de percées technologiques et d'émissions tendancielles des gaz à effet de serre. Les conclusions étaient un échauffement moyen compris entre 1,1 et 6,4 °C.

    Au cours de cette étude il a été mis en évidence un seuil d'échauffement global au-delà duquel l'effet du changement climatique aurait des conséquences imprévisibles et catastrophiques pour l'humanité. Ce seuil a été estimé à 4 °C.

    Pour maintenir les niveau d'échauffement à des valeurs inférieures à ce seuil, le GIEC a fixé des objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone, une réduction de 50 % en 2050 a été évoqué.

    Pour tenir cet objectif il est nécessaire que le taux d'émission de gaz carbonique se stabilise en 2020 pour diminuer ensuite.

    Le cabinet McKinsey a publié en février 2009 une étude sur les moyens à mettre en œuvre pour diminuer de 35 % les émissions mondiales de carbone en 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Le coût annuel des investissements nécessaires à ce scénario est évalué à 530 milliards d'euros en 2020 et à 810 milliards d'euros en 2030. Soit environ 5 % du total des investissements qui devraient être réalisés ces années-là. Mais il ne reste que dix ans pour se mettre sur cette trajectoire

     

     






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