VIDÉO – Lapins angora "épilés" : une association dévoile les images choc & Lien direct, pour document ; et Vidéo.
LA DOUCEUR PROCLAMÉE ?
LA TORTURE EN RÉALITÉ
Avec en tête le reportage réalisé par l'association Peta dans des élevages chinois, One Voice a souhaité enquêter sur les « bonnes pratiques » de la filière d'élevage de lapins angoras en France.
Cette investigation en immersion, six mois de travail dans plusieurs élevages, a livré des résultats hélas sans appel. Aux images de souffrance animale, à l'organisation matérielle des élevages, s'ajoute la cruauté des techniques reposant sur le sexage : les mâles, moins producteurs de poil, sont des sous-produits au mieux alimentaires ou reproducteurs, et plus généralement éliminés sans aucun égard.
Éclater un animal juvénile au sol ou contre un mur au motif qu'il ne sera pas « productif » ainsi que l'indiquent les propos recueillis, ne nous semble ni moralement justifiable, ni respecter les règles en vigueur sur les conditions d'abattage. Les paroles d'éleveurs, recensées dans notre rapport d'enquête, sont souvent dures et révélatrices d'une conception très particulière du bien-être de l'animal. Les consommateurs ne doivent pas être abusés par certains arguments développés pour vanter les qualités de cette laine.
Derrière la douceur proclamée de l'angora, il y a bien souffrance animale : non, les lapines sélectionnées ne vivent pas en joie 6-7 années d'esclavage dans des cagettes sans vie, à se faire brutalement épiler 4 fois l'an, à risquer des chocs thermiques post-épilation. Il leur faut aussi supporter un régime alimentaire, conçu par l'INRA il y a 20 ans, à base de lagodendron (substance végétale issue de mimosées), facilitant la chute des poils.
Un régime qui, selon nos enquêteurs, impose un jeûne aux lapines les jours précédant l'épilation. Rien de bien compatible avec les impératifs biologiques du lapin, animal dont l'alimentation naturelle consiste en une consommation quotidienne, en multiples quantités, de graminées et/ou légumineuses.
Des pratiques et un commerce à oublier Alors que la filière s'enorgueillit de procurer à ces lapins une superbe option de mort par vieillesse, rare en milieu sauvage, One Voice ne voit rien d'idyllique dans cette captivité faite de solitude, de stress et de douleurs infligées une vie durant, dans des installations à l'ergonomie et à l'hygiène réduites. De plus, notre enquête a révélé, du propre aveu d'un éleveur, que certaines lapines développant des tumeurs cancéreuses durant leur élevage étaient revendues à un laboratoire d'expérimentation animale. L'exploitation, jusqu'au bout…
L'industrie vous propose des fabrications angora Made in France attractives. Elle ose même associer ce produit à des recommandations médicales (la chaleur, c'est bon pour la santé). Certes la sélection génétique confère à l'angora français une qualité de poil, longue, sans graisse ni salissures, idéale pour un tissage de «laine qualitative». Alors que d'autres méthodes de récolte du poil existent (tonte, ciseaux), la France reste attachée au «peignage» (l'arrachage du poil), au motif que cette technique traditionnelle préserverait le bien-être de l'animal. À bien écouter les cris des lapins ainsi traités, on se rend vite compte que le peignage permet surtout un gain de temps aux éleveurs.
C'est avec de tels credo que fonctionnent encore en France une quarantaine d'élevages rationnels (de 100 à 600 lapins), et plusieurs élevages familiaux réalisant des revenus d'appoint sur le dos des lapins. One Voice a engagé campagne et action en justice afin que ce type d'élevage soit interdit, au motif que les conditions d'élevage ne respectent pas les normes minimales de bien-être et que l'épilation telle qu'elle y est pratiquée constitue un acte de cruauté avéré.
Une pétition est ouverte, merci de la signer et de la diffuser. En parallèle de ces actions, One Voice invite tout citoyen concerné de faire l'inventaire des vêtements composés d'angora présents dans ses rangements.
À tous ceux que les images de notre reportage rendront insupportable l'idée de porter un produit tissé en cette laine, nous proposons de réceptionner vos colis (One Voice, 38 rue Saint-Cornély - 56340 Carnac) et de les acheminer vers l'un des 40 refuges partenaires de One Voice, où ils apporteront du réconfort aux chats abandonnés.
SIGNEZ ET PARTAGEZ
« Pour l’interdiction de l’élevage des lapins angoras et du commerce de leur laine. » Notre pétition est en ligne, joignez-vous à notre action et donnez-lui de l’ampleur en en parlant autour de vous. Cet objectif est réalisable. Rendons-le possible ensemble en signant la pétition !
L’ANGORA HORS DES PLACARDS
Pull Vous avez visionné notre reportage ? Votre pull en angora ne vous démange pas ? One Voice engage tous les citoyens à cesser l’achat de ces produits issus de la souffrance. Et n’en portez plus ! Notre association se propose également de recueillir tous les vêtements élaborés en laine angora (pull, cardigans, écharpes, bonnets, gants…), que vous pourrez sortir de vos placards familiaux afin de les adresser à des refuges animaliers, notamment de chats, où leur douceur serait bien utile. Vous pouvez les envoyer à cette adresse : One Voice, 38 rue Saint Cornély, 56340 Carnac.
À vos cartons et merci pour eux…
ACTION MÉDIA / ACTION IMMÉDIATE
Avec cette page dédiée, One Voice lance une campagne vers les médias nationaux et sur les réseaux sociaux. Elle sera relayée par nos partenaires étrangers, notamment ceux de la Free Fur Alliance, dont nous portons en France le projet d’abolir les élevages de fourrure animale Ffa (visons, lapins) et de promouvoir une mode sans cruauté par le programme international Fur Free Retailer.
Toute intervention média sera relayée par nos fils d'actualités, restez connectés…
Lien direct &
Une enquête à rebrousse poil
SIX MOIS D’INVESTIGATION
Elevage de lapin angora, enquête choquante.
