Malgré une légère hausse du nombre d’adoptions cet été, (trop) nombreux ont été les chiens et chats à se retrouver à la rue. Et pourtant, l’abandon est un acte condamnable par la loi…
Être l’heureux propriétaire d’une boule poils et partir en vacances ? C’est tout à fait possible. Deux solutions s’offrent même à vous : l’emmener à vos côtés ou le faire garder. L’abandon n’est en aucun cas une option possible. Assimilable à un acte de cruauté, ce choix vous expose en effet à peine de 2 ans d’emprisonnement et 30000€ d’amende selon l’article 521-1 du code pénal.
Sachez d’ailleurs que dans le cadre de l'Opération Protection Animale Vacances, l’été, des contrôles renforcés ont lieu dans les pensions connaissant une hausse de leur activité. Une façon de garantir la bonne détention des animaux…
Les animaux, des êtres sensibles
Malgré cela, selon les chiffres de la SPA, le nombre d’abandons d’animaux a tout de même augmenté de 21% comparé à l’été dernier. Un chiffre alarmant qui prouve que, pour l’heure, la réflexion attenante à l’adoption d’un animal de compagnie n’est pas suffisante…
Un compagnon – grand ou petit – n’est pas un jouet. L’abandonner de façon sauvage c’est bien souvent le condamner à mort. Domestiqué, il n’est pas en mesure de pouvoir revenir à l’état sauvage. D’autant plus que changer ses habitudes et perturber son quotidien l’expose un stress qui peut se montrer fatal pour lui.
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14/08/2016 16:01
DOCUMENT / WWF.
A partir du lundi 8 août 2016, l'humanité vivra à crédit
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Article posté le 04 août 2016
Selon le Global Footprint Network, le lundi 8 août 2016, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Cette date marque donc l’Earth overshoot day – le Jour du dépassementde la Terre en français.
Cela signifie qu’en huit mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre ne pouvait produire sur cette même période.A partir de lundi, nous vivrons donc à crédit.
Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les cinq dernières années mais continue inexorablement d’avancer : en 2000, il tombait le 1er octobre, en 2008, le 23 septembre, en 2015, le 13 août.
Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd'hui besoin de l’équivalent de 1,6 planète.
Le coût de cette surconsommation est déjà visible : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces. Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n'est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.
Principal facteur de dépassement, les émissions de carbone représentent désormais 60% de notre empreinte écologique globale. Pour tenir les objectifs fixés par l’Accord de Paris adopté en, décembre 2015 par 195 pays, notre empreinte carbone doit progressivement décroître jusqu’à atteindre un niveau d’émissions proche de zéro d’ici 2050.
Fort heureusement,certains pays ont amorcé leur transition énergétique. Le Costa Rica a produit 97% de son électricité grâce à des énergies renouvelables au cours du premier trimestre 2016. Le Portugal, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont enregistré cette année une capacité record de leur production en énergies renouvelables : ils ont ainsi pu assurer 100% de leurs besoins en électricité pendant quelques minutes, voire pendant quelques jours pour le Portugal.
Au-delà des pays, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation plus écologiques.
« Nous continuons à creuser notre dette écologique. A partir du lundi 8 août, nous vivrons à crédit car nous aurons consommé en huit mois le capital naturel que la planète peut renouveler en un an. Nous devons impérativement changer de modèle de développement. La bonne nouvelle est que les solutions sont là. Mais il faut maintenant accélérer leur déploiement. »Pascal Canfin, Directeur général du WWF France
« La manière dont nous produisons notre nourriture et notre énergie, et dont nous utilisons l’eau ont un impact fort sur les écosystèmes. C’est pour cette raison que le WWF accompagne les entreprises dans la transformation de leurs chaînes d’approvisionnement vers des matières premières plus durables issues de l’agriculture, de la pêche ou des forêts. Nous travaillons aussi à sensibiliser les consommateurs sur l’impact de leurs choix alimentaires et de leurs achats. Pour réduire leur empreinte écologique liée à l’alimentation, ces derniers peuvent diminuer leur consommation de viande, privilégier les produits certifiés, Bio, MSC ou FSC par exemple, et réduire au maximum le gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture est perdue ou gaspillée dans le monde ! »Arnaud Gauffier, responsable agriculture et alimentation au WWF France
L’indicateur d'empreinte écologique développé par le WWF pour évaluer la surface nécessaire pour produire les ressources utilisées par une population et absorber les déchets qu’elle a générés.
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10/08/2016 19:11
Aldi ne vendra plus d'œufs de batterie
Après Sodexo la semaine dernière, Aldi annonce que ses magasins cesseront de vendre des œufs de poules élevées en cage.
La décision d'Aldi Nord, officialisée dans sa « Politique internationale en matière de bien-être animal », fait suite aux échanges de l'enseigne avec l'Open Wing Alliance, coalition mondiale d’associations de défense des animaux dont L214 est le représentant en France, qui affiche l'objectif d'éliminer l’élevage en batterie des poules.
Aldi se donne 9 ans pour achever sa transition vers un approvisionnement entièrement exempt d'œufs de batterie dans ses 5000 magasins présents dans 9 pays européens, dont la France (900 magasins). Les œufs de batterie ont déjà été supprimés des rayons d'Aldi en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne.
Il s'agit de la première enseigne à adopter une politique d'achat internationale excluant les œufs de batterie.
L214 salue l'engagement d'Aldi. Pour Brigitte Gothière, porte-parole de L214 : « Aldi a su se montrer à l'écoute d'une société qui réprouve la cruauté de l'élevage en batterie. Le hard-discount prouve aux autres supermarchés que rien ne légitime la maltraitance des poules en cage. »
En France, Aldi rejoint l'enseigne Monoprix et les supermarchés Atac dans leur engagement à ne vendre que des œufs issus d'élevages « hors cage ».
Selon un sondage OpinionWay, 84% des Français approuvent que les supermarchés cessent de vendre des œufs de poules élevées en cage.
En France, des vidéos accablantes
L214, qui révèle régulièrement des vidéos montrant les conditions d'élevage des poules en batterie, sollicite l'engagement des enseignes de la grande distribution. Sur Internet, plus de 100 000 signataires se sont joints à la pétition de L214 adressée au magasins U.
En mai, l'association avait rendu publiques les images choquantes d’un élevage industriel de 200 000 poules élevées en cages, produisant des œufs pour la marque Matines et distribués par Auchan, Carrefour, Casino, Intermarché et Super U.
Suite au scandale public, l'élevage a cessé son activité.
En France, la part des poules élevées en cage est passée de 96% en 1990, à 68% en 2014, au bénéfice de l’élevage en plein air. La proportion de poules en cage reste en France 10% supérieure à la moyenne européenne. Le volume d’œufs de poules en cages acheté par les ménages en supermarchés a lui aussi chuté, passant de 64% en 2012 à 52% des achats en 2014 (source: Itavi).
Trente-deux millions de poules sont détenues en batterie en France. Ces conditions d’élevage impliquent de maintenir les poules enfermées dans des cages où la surface allouée à chaque oiseau ne dépasse pas celle d’une feuille de papier A4. De nombreuses études scientifiques ont mis en évidence les sévères privations comportementales et la souffrance des poules associées à ce mode d’élevage.

Sodexo, leader mondial de la restauration hors domicile, n’utilisera plus d’œufs de poules élevées en cage dans l’ensemble des pays où l’enseigne est présente, soit 80 pays sur tous les continents.
Cet engagement, annoncé ce matin par la multinationale française et relayé par le Washington Post, est le résultat d’une négociation avec l’Open Wing Alliance, coalition mondiale d’associations de défense des animaux dont L214 est le représentant en France, qui affiche l'objectif d'éliminer l’élevage en batterie des poules.
La mise en oeuvre de cette politique d’approvisionnement plus responsable sera entièrement achevée en 2025. Sodexo utilise chaque année 250 millions d’œufs coquilles, soit l’équivalent des œufs pondus par 850 000 poules en élevage.
L214 félicite Sodexo pour cette évolution historique. Pour Brigitte Gothière, porte-parole de L214 :“L’engagement de Sodexo représente une avancée majeure et un signal pour l’industrie agroalimentaire dans son ensemble. La maltraitance animale de masse que constitue l’élevage en cage est inéluctablement vouée à disparaitre.”
Avec 420 000 employés (dont 37000 en France), Sodexo est le 19e plus gros employeur mondial.
Les industries ouvrent les cages aux poules
L’annonce de Sodexo, première mondiale pour une multinationale française et remarquable par son ampleur, s’inscrit dans le sillage d’un nombre croissant d’entreprises agro-alimentaires internationales.
Les engagements pris par d’autres géants de l’alimentaire comme Barilla, Mars, MondelÄ“z International (Prince, Lu, Mikado, Milka, Tuc, etc.), McDonald's ou encore Unilever (Ben & Jerry’s, Amora), mais aussi des enseignes françaises comme Monoprix ou Michel & Augustin, donnent depuis quelques années un nouveau tournant aux systèmes d’élevage des poules pondeuses.
En France, diminution l’élevage en cage
En France, la part des poules élevées en cage est passée de 96% en 1990, à 68% en 2014, au bénéfice de l’élevage en plein air, un chiffre qui reste 10% supérieur à la moyenne européenne. Le volume d’œufs de poules en cages acheté par les ménages en supermarchés a lui aussi chuté, passant de 64% en 2012 à 52% des achats en 2014 (source: Itavi).
Trente-deux millions de poules sont détenues en batterie en France. Ces conditions d’élevage impliquent de maintenir les poules enfermées dans des cages où la surface allouée à chaque oiseau ne dépasse pas celle d’une feuille de papier A4. De nombreuses études scientifiques ont mis en évidence les sévères privations comportementales et la souffrance des poules associées à ce mode d’élevage.
Super U, prochaine enseigne engagée ?
L214 appelle les entreprises agro-alimentaires françaises à prendre exemple sur Sodexo et à exclure les œufs de poules en cage de leur politique d’approvisionnement. Après avoir convaincu Monoprix et Michel & Augustin, L214 remettra prochainement à l’enseigne Super U les signatures de 100 000 citoyens, un cap symbolique franchi le 21 juillet dernier sur son site www.cr-U-aute.com.