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* Le Nouvel An : origines & traditions / Une fête pas comme les autres. *
31/12/2016 18:38



Nouvel An : origines et traditions d'une fête
pas comme les autres !
Chaque fin d'année déclenche la même effervescence. On attend tout excité les 12 coups de minuit, qui annonceront enfin le début d'une nouvelle année pleine d'espoir et de promesses. Découvrez l'histoire de cette fête millénaire et ses coutumes aux quatre coins du monde.

Les origines de la Saint-Sylvestre C'est à Rome en 46 avant Jésus Christ, qu'est née la tradition du Nouvel An. Pour rendre hommage à Janus, Dieu païen des portes et du commencement, Jules César décida de lui consacrer une fête.
Copieux repas, offrandes de médailles, de rameaux et de confiseries, la nouvelle année devait être accueillie dans la joie et l'abondance pendant 10 jours ! Aujourd'hui, notre mois de janvier doit encore son nom à Janus qui, de par sa double face, représente cette période de transition entre l'année passée et celle qui commence.
Celui qui plus tard donna son nom à cette nuit du Nouvel An est Sylvestre, 33ème pape qui occupa le Saint-Siège pendant près de 22 ans. Si certains historiens avancent qu'il ne fût choisi que pour son nom qui évoque la forêt, symbole très important dans les traditions héritées de l'antiquité, d'autres associent tout simplement le 31 décembre à la date anniversaire de sa mort.
Nouvelle année : on oublie tout et on recommence !
Pour accueillir la nouvelle année comme il se doit, rien de tel que de faire table rase de l'année passée. Adieu mauvais souvenirs et place à la fête !
En Amérique du Sud, les habitants promènent dans les rues des poupées de papier et de chiffon spécialement créées pour l'occasion, censées renfermer toutes les mauvaises choses de l'année écoulée.
Aux douze coups de minuit, elles sont brûlées pour représenter l'année qui meurt et faire place neuve à la suivante.
Nos voisins italiens sont encore plus virulents. A Naples, la tradition veut que l'on jette par la fenêtre tous les vieux objets qui symbolisent l'année terminée. Les vêtements, la vaisselle et même les meubles prennent le chemin de la rue, au grand désarroi des éboueurs qui ne chômeront pas le lendemain matin !
L'aube d'une nouvelle année est l'occasion pour chacun d'entre nous de rêver un peu. Joie, santé et prospérité, tous les espoirs sont permis ! Certaines coutumes font même office de gri-gris pour un bonheur garanti.
En Belgique, pas de réveillon de la Saint-Sylvestre sans une bonne choucroute dans l'assiette et une pièce de monnaie dans la poche. C'est l'assurance de ne pas manquer d'argent pour les douze mois à venir.
Nos voisines espagnoles sortent le grand jeu. Chacune d'entre elles devra porter de la lingerie rouge et neuve pour attirer le bonheur le soir du Nouvel An. Et pour tout le monde, il faudra manger un grain de raisin sur chaque coup de minuit. Attention à ne pas avaler de travers !
Dans les îles britanniques, il est indispensable d'avoir sur soi du charbon (pour la chaleur), du sel (pour la nourriture) et une pièce de monnaie (pour l'argent) pour se porter chance toute l'année.
Promesses de mariage ou présages de longue vie, aux quatre coins de l'Europe
il faudra sous le gui ! Cette étonnante coutume nous vient tout droit de nos ancêtres celtes. Le gui, plante sacrée aux vertus médicinales, était accroché à l'entrée des habitations pour faire fuir les mauvais esprits. Sa couleur verte persistante malgré l'hiver était aussi le symbole de l'immortalité. Pas question de passer à côté !
Depuis des millénaires, la Saint-Sylvestre est l'occasion de faire la fête et d'accueillir dans la joie et l'abondance une nouvelle année. Pas question de passer à côté, au risque de voir les douze prochains mois gâchés.
Entre tradition et originalité, c'est à vous de choisir votre style de soirée !
Source: Radins.com






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* PETITE HISTOIRE DE LA CRÈCHE DE NOËL *
19/12/2016 14:45


La crèche est un symbole chrétien profondément ancré dans les traditions françaises, rappelant la naissance de Jésus dans une étable. Entre religion et tradition, petite histoire de la crèche de Noël. D’où vient la crèche de Noël ? Quand mettre la crèche de Noël ?
La crèche est avant tout une représentation de la Nativité, célébrée par les chrétiens dans la nuit du 24 au 25 décembre. L’Évangile selon St-Luc narre la naissance de l’Enfant Jésus dans une étable de la région de Bethléem, en Palestine. La crèche est une synecdoque puisqu’elle désigne à l’origine le mangeoire dans lequel l’Enfant Dieu a été déposé après la naissance, mais le terme est utilisé pour désigner l’ensemble de la scène.
Les premiers écrits mentionnent, dès le VIe siècle, la célébration de la messe de Noël autour de la crèche à l’église Ste-Marie de Rome. Celle-ci comprenait les principaux protagonistes : Marie, Joseph, L’Enfant Jésus, l’âne ayant transporté Marie, le bœuf présent dans l’étable et éventuellement quelques bergers ayant propagé la nouvelle de la naissance. La crèche était alors vivante, avec de véritables croyants pour figurer les personnages religieux.
Il faudra attendre le XIIIe siècle pour entendre parler des Rois Mages et de l’Étoile du berger qui les guida jusqu’au lieu de la naissance de l’Enfant Jésus. C’est saint François d’Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels, à Greccio, en Italie, dans une grotte de la région où les frères mineurs avaient établi un ermitage, avec la coopération du Seigneur du village. Les personnages (Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, premier biographe de François, rapporte que François prêcha, durant la messe de Noel, et que l’un des assistants le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras1. A Greccio se trouve encore un ermitage franciscain qui commémore cette première crèche vivante. Plus tard, on plaça parfois un véritable enfant dans la mangeoire. Petit à petit, la coutume s’est répandue, sous l’influence des prédicateurs franciscains, surtout en Provence et en Italie.
Lors de la Révolution française, toute représentation de scène religieuse fut interdite, ce qui eu pour effet de propulser les crèches miniatures dans les foyers. Figurines en verre, en cire, en bois voire en mie de pain, les matériaux utilisés reflétaient alors la richesse des maitres des lieux. Dès lors, les figurines ne cesseront d’évoluer en fonction des régions et des époques : provençale, baroque, napolitaine…
Petit tour du monde : on trouve des personnages en bois en Afrique du Nord, en argent en Europe de l’Est, ou encore en pâte à sel ou en sucre en Amérique du Sud.
Les santons, dont la capitale est Marseille depuis 1803, sont les petites figurines de la crèche. Ces personnages en argile rouge tiennent leur nom du terme provençal «Santoun», littéralement le « Petit-Saint » et sont connus dans le monde entier. Ils ont introduit de nombreux personnages de la vie quotidienne supplémentaires : différents corps de métiers, le curé, une bohémienne… ayant chacun leur signification.




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* Cadeaux, bûche et sapin : d'où viennent ces traditions de Noël ? *
19/12/2016 14:07
Sapin, cadeaux, bûche... À l'heure de déployer tous les ingrédients propices à attirer le Père Noël, Sciences et Avenir revient sur les origines historiques de ces symboles.
Noël, son sapin, son bonhomme en costume rouge, les cadeaux... Autant de symboles qui nous sont familiers.
ANSOTTE/ISOPIX/SIPA
LES CADEAUX. Les cadeaux sont une promesse d’abondance dont on retrouve la trace dans l’Antiquité. Les Romains en échangeaient lors des Sigillae, au dernier jour des Saturnales, accompagnés de vœux. Si les premiers chrétiens critiquent la dimension païenne et superstitieuse de cet usage, l’Église se garde tout de même de l’interdire. L’usage d’offrir des jouets au lieu d’aliments ne se développe qu’au 19e siècle, avec l’essor de la bourgeoisie. Ce geste ancestral n’est pas sans rappeler, selon l’historienne Nadine Cretin, une forme du "gaspillage cérémoniel" lié à toute fête.
LE SAPIN. Au 3e siècle, en Afrique romaine notamment, il était d’usage d’allumer des lampes et de disposer du laurier dans les maisons au moment du solstice. La coutume, considérée comme issue d’une tradition païenne liée au culte des arbres et à la conjuration de l’hiver, fut condamnée par les Pères de l’Église. Toutefois, des couronnes de verdure continuèrent à décorer certaines demeures jusqu’au Moyen Age. À cette époque, le conifère décoré de pommes rouges figure l’arbre du paradis.
La tradition du sapin, semble, quant à elle, originaire d’Allemagne : "En 1419, la confrérie des garçons boulangers de la ville de Fribourg avait dressé dans la salle de réunion de l’hôpital du Saint-Esprit un grand arbre de Noël, écrit Martyne Perrot. On avait le droit de secouer cet arbre garni de sucreries, et les pauvres pouvaient ramasser fruits et friandises." En France, c’est d’abord en Alsace que le sapin apparaît. "En 1521, à Sélestat, un édit municipal autorise les gardes forestiers à laisser les habitants couper de petits sapins pour les fêtes de Noël. Strasbourg bénéficie d’une décision identique en 1539."
Longtemps, le clergé français – qui ne jure que par la crèche – regarde d’un mauvais œil ce sapin venu des terres protestantes. Sapin qui finit tout de même par s’inviter à la cour du roi Louis-Philippe en 1837. "Mais il faudra attendre encore quelques décennies pour que la coutume se popularise à l’ouest des Vosges !"
LIRE. Cet article est extrait du hors-série Sciences et Avenir, "les origines de nos croyances, fêtes et superstitions", publié en décembre 2012.
LA BÛCHE. Jusqu’au siècle dernier, à la veille de Noël, une bûche était placée dans l’âtre. Pièce de chêne ou d’arbre fruitier – selon qu’il s’agissait de s’attirer robustesse ou fertilité –, elle devait se consumer lentement. Ce feu domestique du solstice d’hiver rappelle celui de la Saint-Jean, six mois plus tôt. On retrouve également cette union du feu et du bois dans les Saturnales romaines et le "feu nouveau" des Celtes. Tous ces rituels ont une vocation propitiatoire ou divinatoire. En outre, le feu de l’âtre permettait de condamner l’unique lien vers l’extérieur d’une demeure aux portes et fenêtres closes. Passage par lequel les mauvais esprits pouvaient s’infiltrer.
Cet usage de la bûche a inspiré un dessert à l’origine controversée. On la dit inventée à Paris en 1879, mais on lui prête aussi des origines lyonnaises. Elle parvient à s’imposer en quelques décennies dans tout l’Hexagone, aux dépens de spécialités régionales.
 
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